Le morceau du boucher

Au cours d’un week-end gris comme il en existe tant, un boucher se dispute avec sa femme. Le ton monte (et non, le thon monte). Notre homme s’emporte et finalement tue Madame. Habitant au dessus de son commerce, il descend le corps et, en bon professionnel, il le découpe dans les règles de l’art (et non de lard). Après quoi, il prélève le cœur, le foie et quelques morceaux très tendres qu’il vendra comme de la viande de veau. Il garantit que la « bête » a été nourrie uniquement avec de bonnes choses… Les clients en redemandent. Mais il répond qu’il aura du mal à retrouver une telle carcasse.

Pour se débarrasser du reste du corps, il cuisine dans de larges faitouts, jambes, bras, tronc… et empile des bocaux sur ses étagères. Ses amis, et même ses enfants se délectent de ces petits plats mijotés avec amour. Ah ce que c’est que d’aimer sa mère !

Mais avant qu’il n’ait eu le temps de servir l’ensemble de ses conserves de viande à femme (et non infâme), l’enquête sur la disparition de sa femme se résuma à un seul suspect : le mari.

Lors de son procès, il ne fut condamné qu’à 15 ans de prison. Faut dire que sa femme lui cherchait « l’époux » dans la tête depuis « belle burette »…

Mona pas envie de cuire sa viande…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *