J’ubu de la fée verte

Alphonse Lamartine, Alfred Jarry, Mona et Pierre Bonnard (voir fresque originale en cliquant sur l'image)

Alfred Jarry, le père du Père Ubu, aimait rire. Son humour était souvent grinçant.

Pour illustrer ces dires, lisez donc ce qui suit :

Jarry habita avec un groupe d’amis, durant une année, une maison de Corbeil-Essonnes. La petite communauté mena une telle vie de patachon que la propriétaire ne prolongea pas le bail.

Imbibé d’absinthe Alfred trouvait que les rossignols perturbaient la quiétude du lieu. Armé d’un pistolet, il en descendait régulièrement. Une voisine vint se plaindre en disant qu’elle craignait qu’un tir ne tue un de ses enfants.
Jarry ne se démonta pas et lui répondit :
-Mais, Madame, si ce malheur arrivait, soyez rassurée, nous vous en ferions d’autres.

 Un autre jour, une femme écrivain vint rendre visite à la joyeuse troupe. Installée dans le salon, elle remarqua un énorme phallus de plâtre posé sur la cheminée. En souriant, elle demanda s’il s’agissait d’un œuvre imaginaire ou d’un moulage.
-Non, ma Chère, dit Jarry,c’est une simple réduction !

Mona, çà vous la coupe une réplique comme çà. Bon çà ne doit pas nous empêcher d’en tâter une. Que diriez-vous d’un Rully 1er cru la Pucelle 2009 du domaine Albert Sounit. Ce vin blanc est déjà bon à dépuceler. Mais si vous patientez deux à trois ans, l’extase sera au bout…

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