On se fish de nous

mona-carpe

Notre Journal attire régulièrement votre attention sur les entourloupes que nous concoctent les industries agro-alimentaires. Aujourd’hui, j’ai dégoté un article du New York Times qui va dans ce sens.

Des études ont été menées aux Etats-Unis et en Europe sur les produits de la mer. Il en ressort que 20 à 25% des plats n’utilisent pas le poisson indiqué sur l’emballage (et même 70% sur certains). En clair, les filets de prix onéreux sont remplacés par des espèces beaucoup moins coûteuses. Dans les plats préparés et surgelés, les poissons sont le plus souvent accompagnés de panure ou d’une sauce bien épaisse, ce qui rend impossible toute identification. Et ce d’autant plus, que les mareyeurs avouent qu’ils ont beaucoup de mal à reconnaître un poisson découpé en filets. Les contrôles pratiqués actuellement sont soit inefficaces soit onéreux.

Mais il faut garder le moral. Les scientifiques nous promettent des systèmes de séquençage de l’ADN au domicile de chacun et ce dans un avenir très proche. Espérons que ces techniques stopperont définitivement les tromperies de plus en plus nombreuses qui nuisent à notre santé et notre portefeuille.

Mona toujours les mains qui sentent le poisson. Pas vous ?

Mission Impossible

Mona passe des heures à lire votre courrier
Mona passe des heures à lire votre courrier

Mona vous a déjà dit combien nous sommes sensibles aux nombreux courriers que vous nous adressez. Mais il faut se rendre à l’évidence, à raison d’un sac postal quotidien, nos armoires croulent sous le papier. Aussi nous avons pris des mesures. Chacune de vos lettres sera scannée et ensuite détruite. Autant dire que nous remplacerons des centaines de kilo de cellulose par quelques grammes de clés USB. Mais certains esprits chagrins pourraient s’émouvoir et avoir peur que leur vie personnelle ne vienne à tomber dans des mains moins innocentes que les nôtres.

Aussi afin de vous rassurer, nous vous informons que nous avons retenu la clé Security Guardian, la seule clé destructible à distance. Imaginons qu’une personne malintentionnée nous subtilise notre espace de stockage. Pas de problème. Mona peut instantanément neutraliser à distance les données contenues. Comment est-ce possible, me direz-vous ?

En se connectant au compte utilisateur de Security Guardian, elle pourra envoyer un message à la clé et bloquer immédiatement les données ou même envoyer un courant à haute tension qui fera fondre la mémoire.

Avouez qu’on vous aime. Bon Mona, je vous félicite pour ce choix et vous sers un Vacqueyras de haute tenue : Le Sang des Cailloux 2009, cuvée Lopy. Cet assemblage de 75% de Grenache et de 25% de Syrah est époustouflant. A ce stade, on a l’impression de boire du cacao. Avec une belle viande rouge, c’est le pied ! Bravo Serge.

Je suis l’idole des jeûnes

mona-graisse-regime

Pour cette année, en France, on a rangé les maillots. Ce petit bout de chiffon ne cache pas toujours un supplément de poids.

Moi qui est des lignes quasi parfaites et un poids qui ne varie que de 200 à 300 g tout au plus, j’ai toujours un peu de mal à comprendre ce besoin impératif de maigrir pour enfiler un maillot de bain de la même taille que l’année dernière alors que la balance indique que ça ne sera plus possible. Ainsi ma copine, Marilyn, elle a hésité sur la méthode à suivre avant de partir en holidays. Quelle méthode utiliser pour retrouver la ligne sachant que depuis plusieurs années, elle a passé en revue les meilleurs régimes (en tous cas plus médiatisés) : bien sûr Dukan, Jenny Craig, Weight Watchers, régime végétalien, Slim Fast… La plupart nous viennent de l’Ouest Atlantique, un pays où la nana de 100 kg se sent presque maigre en se baladant sur la 5ème Avenue. Vous dire !

Comme je l’aime bien ma pote, j’ai demandé à la chef du service d’endocrinologie de l’hôpital Ramón y Cajal de Madrid, Clotilde Vázquez, de me prêter l’urne contenant 2 kg de graisse humaine, qu’elle utilise dans son établissement. Il semble qu’à la vue de ce tas de gras, ses patientes fondent à vue d’œil en se disant qu’elles voient une partie de ce qu’elles ont dans le bide. Pour le médecin espagnol, cette méthode est plus efficace que les taxes sur le gras qui ont été instituées dans nombre de pays. Certes, ça fait rentrer du pognon dans les caisses gouvernementales, mais ça n’empêche pas le nombre d’obèses de progresser.

En tous cas, Marilyn, ça lui a fait un choc. Elle a diminué sensiblement ses rations de bouffe et s’est remise au footing. 

Mona fait son maillot toute seule !

Paires inconnues ?

mona-seins

Je pense que vous connaissez les fameux couples de Dubout. Madame, grande plantureuse à souhait, ayant un balcon genre obus et Monsieur, petit chauve, maigrelet. On retrouve ces personnages dans de nombreux films muets et comme de bien entendu, c’est Maman qui mène les opérations et son bonhomme la suit comme un caniche sortant de chez le toiletteur. Ces couples sont source de rires.

Et dans la vraie vie le bonheur est-il au rendez-vous pour ces hommes ? Pas toujours. J’en veux pour preuve l’histoire d’un petit gars américain qui a pour copine une certaine Donna Lange équipée d’air-bags gros comme des parachutes. Pendant quelques temps, il s’amuse avec les mappemondes de Madame. Que du bonheur ! Enfin jusqu’à ce qu’ils s’engueulent. Donna profitant de sa grande taille et de son avantage de poids, plaque le julot sur le pieu d’amour et applique ses mamelles sur le visage du petit. Des témoins appellent la police. A leur arrivée, ils trouvent Donna à califourchon sur son gigolo, sa paire de nibards étalée sur le pif et la bouche du petit. Quand ils la soulèvent, il est trop tard, le mec est bleu-violet. Il calenchera sur le chemin de l’hosto.

Et Donna n’est pas la première meurtrière à avoir agi avec ses lolos comme arme. Et puis même sans intention de tuer, certaines femmes particulièrement gâtées par la nature ont failli étouffer leur petit bonhomme. Ainsi une mère de famille anglaise allongée sur son mari l’entendait gémir et le sentait s’agiter violemment. Prenant cela pour de l’excitation, elle insista. Heureusement, elle libéra un instant le pauv’gars qui eu du mal à reprendre conscience. Quelques temps plus tard, il se sépara de sa matrone. Il se murmure qu’il cherche une bergère plate comme une planche à repasser.

Chat mouillé craint l’eau froide !

Mona, j’ai déjà eu l’occasion de vous féliciter pour la beauté de votre balcon généreux sans occuper tout l’espace et puis vous savez mettre en évidence votre devanture : une sorte de perfection. Mais enfin, on n’est pas là pour ça. Je vous invite à remplir votre jabot avec un vin de Bourgueil : Le Grand Clos 2009 de Yannick Amirault. Un grand vin encore bien jeune, épicé et long en bouche.

Drapeau rouge

mona-ours

Encore un sujet délicat qui demande du doigté comme me disait Lépicurien. Certes j’ai hésité avant de tremper ma plume dans l’encrier de l’amour que je vous porte. Ai-je le droit de vous parler de ce cycle de la vie qui fait que chaque mois, mes sœurs et moi-même, sommes obligées de jouer à cache-tampon ou si vous préférez de hisser le drapeau rouge pour signaler que nous avons du monde et qu’il vaut mieux, Messieurs ne pas faire escale dans notre pieu pourtant si accueillant.

Durant cette période, nous sommes tenues de faire relâche du moule à gaufres. Certains vignerons utilisent ce prétexte pour nous interdire le chemin de leur caveau et nous privent de dégustations à la barrique. De même lors d’un récent périple au pays des grizzlis, je fus invitée à rester dans ma chambre d’hôtel aux dires que ces ours (les bien nommés ?) ont une prédilection pour les femmes indisposées.

Heureusement pour nous, frangines, sur le site du Yellowstone National Park, il est dit très clairement, après étude, que les ours bruns ne sont pas particulièrement attirés par ces odeurs. Voilà qui met fin à 45 années de privation.

Il faut dire qu’en 1967, deux femmes furent attaquées et tuées par deux grizzlis. On supposa que cette agression était liée à la période mensuelle de ces dames. Au fil des ans, comme si les hommes voulaient profiter seuls des rencontres avec les plantigrades, l’hypothèse fut établie en certitude.

Attention toutefois, Mesdames, l’ours polaire semble plus sensible. Aussi je vous déconseille fermement de vous balader sur les icebergs ou la banquise sans escorte.

Mona des ours blancs en peluche sans être pour autant arctophile (collectionneuse d’ours en peluche) ?  

Lune de miel en sous-sol

mona-fantome

Dans la Chine profonde, les traditions refont surface malgré de nombreuses années de communisme. Ainsi, le « mariage de fantômes » se pratique depuis plus de trois mille ans. Et même le Grand Timonier n’a pas réussi à éradiquer cette cérémonie.

Lorsqu’un célibataire meurt, sa famille considère que le malheur peut s’abattre sur elle tant que le défunt erre à la recherche de l’âme sœur. Aussi pour renouer le plus rapidement possible avec la bonne fortune, les proches aident le trépassé pour lui trouver une compagne. Un véritable trafic de jeunes femmes récemment décédées est organisé. On paie de grosses sommes pour trouver un « conjoint fantôme ». Lorsque les familles se sont mises d’accord, le cadavre de la femme est enterré auprès du célibataire qui peut enfin reposer en paix.

Je sais Mona, cette info est troublante et macabre. Mais que voulez-vous, c’est la vie ! Pour nous remettre de nos émotions, buvons ce Pouilly Fuissé 2011 du Domaine de la Crouze. Des raisins bio pour un vin minéral à souhait. Un petit bout de chèvre et que c’est bon !

Les mâles des veuves sont seuls

mona-veuve-noire

Purée, dans la nature, y a des bestiaux, ils doivent exécuter des trucs complètement dingues pour tirer un coup.

Ainsi le mâle de l’araignée Latrodectus hasselti ou plus simplement Veuve noire à dos rouge qui est trois fois plus petit que sa donzelle doit exécuter une danse effrénée sur la toile de sa promise et ce durant au moins une heure et demie. Si le mec a un coup de pompe, la sentence est immédiate : Madame le bouffe tout cru. Il faut dire que la veuve reconnaissable à la tâche rouge qui couvre son abdomen est équipée. En effet, son venin est hyper puissant. Il provoque chez l’homme de violentes douleurs abdominales, des spasmes musculaires, des difficultés respiratoires, des vomissements… Si l’antidote spécifique à ce venin n’est pas injectée rapidement, ça finit souvent ad patres ou six pieds sous terre, si vous préférez.

Bon revenons au Roméo, il a dansé comme un Patrick Dupond à ses plus belles heures, pour calmer sa Juju et il peut enfin sortir son engin pour féconder Maman. Et là, c’est too much tragique. Pour justifier son statut de veuve non épleurée, elle commence à becter le géniteur avant même qu’il ait fini sa besogne reproductrice.

Donc pour le gonze, deux solutions : il est piètre danseur sur toile, il se fait bouffer avant d’avoir consommé ; soit il danse comme une étoile (d’araignée, si j’ose dire), il emballe la gonzesse et se fait croquer en pleine épectase… Dur, dur !

Bon, Mona, vous n’êtes pas croqueuse. Ouf, ça me rassure ! Bien si on buvait un coup. Perlita by DiamAndes 2011 arrive d’Argentine. Assemblage de Malbec et de Syrah, ce vin régale le palais. Du bel ouvrage et à prix très raisonnable.

Maladie de neuf mois

mona-enceinte-belly

Certains d’entre vous m’ont gentiment fait remarquer que je donne des conseils aux gens mariés, aux jeunes femmes enceintes ou mères de famille alors que je ne suis rien de tout ça. Je mène une vie de célibataire désirée, papillonnant d’un mâle à l’autre comme une abeille butinant les pistils de mon jardin. Bon, ok, et alors ? Vous croyez que les journaleux, ils ont vécu tout ce qu’ils déblatèrent dans leurs feuilles de chou ? Que dalle, la plupart se servent des dépêches AFP (Agence France Presse) ou de dossiers presse prémâchés.

Mais vous me connaissez, je souhaite améliorer sans cesse ce que je fais pour vous. La purée que je vous donne à ingurgiter quotidiennement doit être toujours meilleure à absorber. Aussi, j’ai testé pour vous le « The Empathy Belly » ce qui peut se traduire par l’empathie du gros bide. C’est une sorte de sac ventral qui permet de simuler les sensations de la femme enceintrée. Aussi, après 24 heures avec ce bidochon artificiel, j’ai un aperçu de se que ressentent les gonzesses qui se faites arrondir le globe. Tout d’abord, mon profil d’habitude si parfait en prend un coup avec les 15 kg qu’on lui ajoute. De plus, je suis gênée pour respirer, j’ai la vessie qui me taquine et m’oblige à changer l’eau des poissons bien plus que de coutume, une sudation augmentée qui donne à mon gazon une ressemblance avec le stade de France à quelques minutes d’un match de rugby. Et puis, surtout une grande fatigue comme un morpion qui vient d’atteindre le slip d’une bourgeoise partie s’encanailler.

Autant dire que maint’nant, je sais tout sur le mal de mère et que je suis ready pour vous entretenir de toutes ces mignonnes qu’ont un peu trop jouer avec le crayon de leur Jules.

Mona pas l’intention de se présenter aux municipales pour être mère de son arrondissement ; qu’on se le dise !

Versions latrines

Il y a déjà presque cinq ans, comme le temps passe, je livrais à vos yeux ébahis un extrait du Banquet de Trimalcion. Le Satyricon de Pétrone souligne les débordements d’une civilisation romaine en pleine décadence. Toute ressemblance avec notre époque ne serait que coïncidence ou pur hasard.

mona-trimalcion

Je reviens sur ce texte. Au moment où Trimalcion organise cette bâfrerie, il a des soucis digestifs. Pour que vous profitiez pleinement des propos tenus par le maître de cérémonie, j’ai transcrit le passage de Pétrone en français de  nos jours. Avouez que vous êtes gâtés.

En sortant des cagouinces, Trimalcion s’astiqua la tronche pour enlever les parfums qui y dégoulinaient et il alla se laver les pognes pour passer à table tout en lâchant ces mots qui resteront gravés au pinacle des bonnes manières :

Je suis désolé les potes, mais j’ai le bide qui joue la Castadiore ; ça fait plusieurs jours que je suis aussi constipé qu’une nana et que j’envoie des gaz aussi nocifs qu’à Verdun. J’espère que me boyaux vont pas se mettre à faire de la musique pendant notre bouffe ou pire que je sois tenu de m’absenter toutes les cinq minutes pour arriver à en poser une, si Jupiter le veut… Purée de ta mère, mes toubibs, tout ce qu’ils me filent, ça a autant de résultat que si je bouffais en quantité du riz ou des bananes vertes. Enfin je vous préviens, je risque d’envoyer du méthane au même rythme qu’une vache en train de regarder passer les trains. Si ça chlingue, bouchez-vous le pif et attendez que mes sbires éventent mon fondement pour chasser les odeurs nauséabondes. Quand au bruit, je vous dis pas, un typhon sur le Japon ou une éruption de l’Etna, c’est de la noniote à coté. Heureusement que ma mère m’a donné une recette qui m’a un peu soulagé : une décoction de peau de grenade et de la résine de pin dans un verre de vinaigre. C’est dégueulasse, mais ça me permet d’être avec vous. Alors pour Maman : hip, hip…houra !

Bon, je vous mets à l’aise les gars. Si l’un de vous est gêné des boyaux comme moi, qu’il se gêne pas. Je n’oublie pas que nous sommes tous nés avec un sac à merde dans le ventre et il n’y a pas de plus grand supplice que de se retenir quand, enfin, on sent (si j’ose dire) que ça va descendre et qu’on va pouvoir repeindre les cagoinces. C’est même le seul truc contre lequel Jupiter ne puisse rien faire, vous dire ! Il n’y a qu’à l’entendre les soirs d’orage.
Et toi, ça te fait marrer, Fortunata, ma femme. Pourtant sans révéler notre vie privée, je dois te rappeler, ma chérie, que je ne compte plus les nuits où j’ai mal pioncé à cause des flatulences que tu dégages au rythme d’une mitrailleuse. Bon, donc si vous avez besoin de dégazer, vous gênez pas et si jamais, par chance, vous avez la grosse commission qui vient, j’ai tout prévu. Dehors vous trouverez de l’eau et tout le nécessaire pour vous laver le fion. Et n’oublions pas qu’une vesse qu’on empêche de se faire la belle perturbe tout le corps et peut même vous faire bouffer les pissenlits par la racine. Alors, pas de chichis (si j’ose dire) entre nous. Mettez vous à l’aise. Pour couvrir votre musique intestinale, je ferai rentrer mes musiquos qui couvriront vos mélodies gastriques. Allez bon app et mangez en paix.

Bon Mona, ça gaze ? Pét-rone, il dit bien les choses. Bon c’est pas tout ça mais j’ai la meule sèche. Faut que je boive un coup. Sortez en hâte deux verres. Le Saint-Joseph rouge 2008 de Jean-Michel Gerin est un délice. Un joli fruit et de la minéralité à souhait et pas de risque de vents avec ce joli vin.

Attention à vos olives

mona-huile

Vous savez, il y a des jours où avec Lépicurien, on culpabilise. Nous sommes conscients que nos écrits peuvent être mal interprétés ou mal traduits car, grâce à la toile, nous sommes lus dans de très nombreux pays. Ainsi, j’ai eu l’occasion de vous informer sur les mesures des attributs masculins. Il ressort de ces chiffres que les Asiatiques sont moins dotés que les autres sur ce plan. Bon, ok, avoir un petit guignol, c’est pas toujours facile à supporter, mais de là à faire n’importe quoi pour tenter de l’allonger, il y a un pas. Et pourtant, nous avons appris qu’un Thaïlandais âgé d’une cinquantaine d’années s’est injecté dans la zigounette de l’huile d’olive mélangé à du miel. Certes, ces deux aliments sont réputés pour leurs bienfaits sur la santé, mais à condition d’être consommés normalement. Or, nous sommes effarés d’apprendre que cette pratique est régulière dans le Royaume de Siam. Pour revenir à notre cinquantenaire, après cinq années de piquouses dans sa chipolata, on a du lui faire sauter son appendice queutal. Vous imaginez le gars, il voulait un gros gourdin ; aujourd’hui, il doit pisser assis sur la cuvette avec le désert de Gobi entre les guibolles.

Alors quelque soit la taille de votre vermicelle, ne faîtes pas de bêtises.

Mona des moyens de vous l’allonger sans chirurgie. Croyez-moi.