J’aime les bains au 16

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L’article que j’ai commis, il y a quelques jours vous a posé question. Parmi toutes ces missives, j’ai retenu celle du plus concerné d’entre vous : Maxime Ome.

-Ma chère Mona, je mange mes pistaches chaque jour, je consomme mes yaourts vanillés en pensant à vous. A ce jour, je dois vous dire que je ne constate aucune amélioration du coté bas ventre. Mes raisins secs attendent toujours une hypothétique réhydratation et mon vermicelle de contrebande se planque toujours fluet au fond de mon slip kangourou. Par contre, je constate que ma pilosité pubienne augmente de pluche en pluche. Pluche cha va, pluche, je me crois à Lisbonne. Si ça continue, ce n’est plus le rasoir que je vais devoir utiliser, mais le coupe-coupe de brousse et encore à condition de l’affuter quotidiennement.

Mon cher Maxime, rappelez-vous, dans mon introduction (si j’ose dire), je rappelais que les laboratoires s’empressaient de sortir les fruits de leurs travaux en cours sans les avoir suffisamment expérimentés et que parfois, un peu plus tard, leurs espérances étaient déçues. Vous qui avez suivi ce régime présenté comme miraculeux sans obtenir les résultats escomptés, écrivez-donc aux savants con-cernés pour vous faire rembourser les frais de nourriture et de coupe-coupe. Ça me semblerait un minimum, Maxime Ome.

Pour illustrer mon propos, je vais vous rappeler qu’il y a quelques années, une équipe de l’université de Milan avait trouvé une corrélation entre la consommation de chocolat et la libido des femmes. Les chercheurs avaient rassemblé un peu plus de 150 femmes. La moitié d’entre elles mangeait chaque jour du chocolat, l’autre pas. Après quelques semaines de ce régime, ils leurs demandèrent de compléter un questionnaire concernant leur sexualité. Le résultat fut clair. Les dévoreuses de chocolat étaient plus gourmandes au lit et leur sexualité leur paraissait plus épanouie. Elles étaient devenues dévoreuses de matos masculin. Les chocolatiers étaient heureux comme des pochetrons sortant d’un banquet républicain. Cependant, une analyse des résultats dévoila que le groupe des croqueuses de chocolat était en moyenne plus jeune de six ans. Une autre enquête avec des femmes du même âge révéla que le cacao même à forte dose n’améliorait pas la libido du sexe faible. Par contre, elles prenaient des poignées d’amour. Résultat pour cacher leur cellulite, elles n’osaient plus se dépoiler pour rencontrer Popaul ce qui agaçait leur partenaire et voisins de lit.

Alors de grâce, Messieurs les chercheurs, prenez votre temps avant de nous bercer de mirages à plaisir.

Bon Maxime Ome, continuez quand même votre traitement durant les trois semaines prescrites. Si les poils ont poussé, ils sont peut-être le signal d’une résurrection de votre pistil barbu et de vos coucougnettes séchées. Tenez-moi au courant.

Mona pas envie de manger le yaourt de Maxime. Ça, non !

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