Pic épic et colégram

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Lorsqu’on feuillette le Kamasutra, on trouve des positions acrobatiques : la brouette thaïlandaise, la toupie javanaise, le petit pont (pour les footeux ?), le bouton rose, la grande ourse, le président vigoureux, la chaise à porteurs, le bateau ivre, le rodéo texan. Je dois vous dire que n’étant ni gymnaste, ni haltérophile, je pratique uniquement les grands classiques. Purée, me diront les plus cochons d’entre vous : une nana comme vous, on imaginait de la variété, du sensationnel. Bah, les gars, je n’ai aucune envie de finir aux urgences en faisant le ventilateur.

Bon assez parlé de ce qui se passe dans ma chambrée, bande de voyeurs. Ce préliminaire (si j’ose dire)  n’avait pour but que d’introduire (si j’ose dire) la vie sexuelle du porc-épic. Vous imaginez le pauv’ mâle qui veut tirer sa crampe, il doit se transformer en fakir vite fait bien fait.

Bon installez-vous, je vous explique comment se passe la chose. Devant vos yeux émerveillés, se dresse un joli mâle porc-épic Nick Tamer (facile, je sais) qui batifole dans son quartier. Tout d’un coup, il se pétrifie, la langue pendante, l’œil lubrique en voyant une Dame d’Epic (facile, je sais). Sortant de son coma amoureux, il s’approche de la frangine et frotte son museau sur le sien. Si elle ne le repousse pas, Nick se dresse sur ses pattes et lui envoie un jet d’urine à forte pression. Une minute plus tard, la petiote est inondée, trempée. Si elle est sensible à cette preuve d’amour que ne rejetteraient pas les adeptes de l’ondinisme, elle relèvera ses pics comme d’autres soulèveraient leur jupon. Elle lui présentera une croupe épilée comme celle d’une actrice porno. Le mâle bien qu’excité comme un acarien au salon de la moquette essaie de retourner la femelle pour lui faire découvrir la position du missionnaire. Faute d’y arriver, il montera avec forte précaution. Une fois qu’il a rentré son engin, la gonzesse ne le laissera plus ressortir avant qu’il n’ait ses glaouis aussi secs que des raisins de Corinthe. La démarche est d’autant plus facile que le Popaul à Nick, il a une sorte d’harpon qui l’accroche à sa compromise. Pourquoi fait-elle ça la garce ? La pauvrette n’accepte le zizi-panpan que durant maximum 12 heures par an. Autant dire que si elle veut prendre son pied, c’est maintenant ou jamais.  

En plus, elle doit forcément penser que dans 7 mois, il faudra mettre bas un morpion déjà coiffé en brosse comme sa maman. De quoi se faire du mouron, d’autant plus que chez les porc-épics la péridurale n’est pas très connue. Durant la gestation, elle a peur que son couloir à tringlettes, il va morfler grave. Le morbac, il va lui ravager son entrée des artistes. De quoi déprimer pendant ces sept mois ! Heureusement, la nature s’adapte et les pics du petiot ne durciront que quelques heures après la naissance. Ouf !  

Quant à Nick, il lui faudra prendre des vitamines en surdosage pour rendre visite à une autre copine. En attendant, dodo !

Mona des relation épiques…

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