Chic Corée

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Il a suffi que Seo Ki-Seok, juge à la Cour Constitutionnelle de Séoul ne lise cette décision :

La loi de 1953 est inconstitutionnelle car elle viole le droit des citoyens à vivre librement leur vie privée.

… pour que l’action du groupe Unidus Corporation grimpe de 15%. Cette société fabrique des produits en latex dont un département distribue des préservatifs. De même, Hyundai Pharmaceutical Co Ltd, producteur de la pilule du lendemain et de tests de grossesse, s’est envolé de 9,7%.

Il faut préciser que cette loi de 1953 considérait l’adultère comme un délit. A l’époque, ce texte visait à protéger la femme qui avait peu de droits ; et l’homme qui trompait sa femme risquait une peine d’emprisonnement. Cependant avec le temps, la tolérance des juges fut de plus en plus grande et malgré les plaintes déposées, aucune peine d’emprisonnement n’a été prononcée en 2014. Et pourtant 40% des Coréens reconnaissent avoir eu une relation extra-conjugale.

En 2008, la Cour avait refusé d’abroger la loi. Mais cette fois, ça y est, on peut tromper sa femme sans risquer la case prison. On ne parle pas des Coréennes. Osent-elles transgresser les coutumes et usages traditionnels ? Tromper son bonhomme juste pour montrer qu’on a les mêmes droits…  

Mona en-corée trompé ses hommes…

Le gendre humain

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Sans être une chienne de garde, vous savez mes petites chattes, que j’ai toujours fait en sorte que le sort de la femme soit au moins égal à celui des hommes. Mais, je me souviens avec horreur d’une époque pas si lointaine où les femmes n’avaient même pas le droit de tromper leur mari alors que ces derniers s’affichaient sans crainte avec leurs maitresses. Un homme surpris en fâcheuse posture avec une femme (autre que la sienne) n’était pas poursuivi alors que Madame en se glissant dans un autre lit était condamnée à un enfermement dans un couvent pour deux ans. Seul le mari trompé pouvait écourter cette peine. Si au terme de la peine, il n’était pas venu récupérer son épouse, cette dernière devait rester enfermée.

Pis, certains hommes au XVI° et XVII° siècle gardaient prisonnières dans leur demeure l’épouse volage et la punissait.

Ainsi Marguerite de Navarre assure avoir rencontré en Bavière, une femme à la tête rasée, vêtue de noir, séquestrée dans sa chambre auprès du squelette de son amant assis sur une chaise. Lorsque la malheureuse avait soif, elle devait boire dans le crâne de son ex-galant.

Dans le même genre, Crisèle, jeune femme fort belle est mariée par ses parents à un vieil homme laid alors qu’elle est amoureuse d’un beau Chevalier. Le mari au courant se venge lorsque le preux soldat est tué au cours d’une guerre. Son cœur est conservé dans une chapelle où Crisèle se rend chaque jour. Son époux vole le cœur, le fait cuire, le transforme en pâté et le sert au repas de sa femme. Puis, lorsqu’elle a fini, il lui révèle la recette :
Ainsi Madame, vous serez le tombeau de votre amant.
C’est d’autant plus dur que cet amour ne fut que platonique. A la mort de son mari, Crisèle se retira dans un couvent et prit l’habit.

Non, mais vous vous rendez compte de l’atrocité de ces récits.

Mona plus envie de manger ni de cœur ni de pâté… Elle a eu trop d’amants.