Clémentine

L’hiver se termine et avec lui vont disparaître des fruits de saison comme la clémentine. A l’origine, ce fruit est issu de croisement entre le mandarinier et l’oranger amer. Son nom ne vient pas de sa douceur ou de son absence de pépins. Est-ce une légende ?  Mais c’est à Oran, en 1902, qu’un Père Blanc aurait réalisé cette hybridation : le père Clément.
La facilité avec laquelle on peut croiser les agrumes a donné une multitude de variantes (tangerines, tangor, tangelo…) parfois de mode éphémère.

Mais avant qu’elles ne quittent nos étals, je vais vous confier deux recettes que j’ai commises récemment pour Lépicurien. Mélangez des quartiers de cet agrume avec du fenouil et des feuilles d’endive émincés, ajoutez un peu de crème fraîche, un filet de citron plus quelques crevettes décortiquées :  vous aurez une entrée originale à arroser avec un blanc moelleux type Coteaux du Layon.

Et je l’ai épaté le patron avec un magret juste poêlé. En fin de cuisson, j’ai déglacé au jus de clémentine. Pour cela, rien de plus simple. J’ai fait revenir des quartiers de clémentine dans de la graisse. Puis deux tours de moulin à poivre, une giclée de sel et une touche de cannelle.Lépicurien avait ouvert un Cahors : Château Le Cèdre 2000 et nous nous sommes régalés.

Mona tache pas même à poêle… et vous ?