Aux pas d’Eloi

Mona bien sa culotte à l'endroit
Mona bien sa culotte à l’endroit

Qui n’a fredonné cette chanson : le bon roi Dagobert a mis sa culotte à l’envers. Mais savez vous qu’elle a été écrite dans la deuxième moitié du XVIII° siècle et moquait le roi Louis XVI et sa charmante Marie-Antoinette.

Mais revenons dans les années 600 durant lesquelles vécut Dagobert. Je ne sais pas s’il mit sa culotte à l’envers, mais il est certain qu’il l’avait souvent sur les chaussettes car le souverain était un chaud lapin. Ayant perdu son berlingot au cours de sa douzième année en compagnie d’une bergère, il convola en justes noces avec Gomatrude sans stopper les relations avec ses maîtresses. Six ans après, il la répudie et la remplace par Nanthilde qui quitta la robe de bure à cette occasion. A la rencontre de Ragnétrude, il craque et propose à sa femme de faire chambre à trois. Puis le pageot accueille aussi Berchilde. Seulement, la belle est déjà marida et le roi est accusé d’adultère. Qu’à cela ne tienne, il fait assassiner le gênant. Et le tour est joué : plus de mari, plus d’adultère. Si vous avez la comprenette duraille dans les histoires de famille, compulsez cette page.
Après dix ans de règne, Dagobert chope une mauvaise dysenterie qui lui vide la boyasse et lui fait finalement cracher son bulletin de naissance.

Cette comptine a été détournée en paillarde et est chantée dans les salles de garde. Pour le plaisir, je vous livre un couplet :

Le bon roi Dagobert
Avait toujours la queue à l’air
Le grand Saint-Eloi
Lui dit oh mon roi
Au mois de décembre
Faut rentrer son membre
Le roi lui dit très fier
« Rien ne vaut le vit au grand air ».

Mona pas sa culotte à l’envers