Je suis une vraie bombe

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De quoi avoir de l’avancement !

Ma bonne Mona,
Je lis chaque jour votre Journal et cela m’aide à survivre. Survivre, me direz-vous ? Cela est bien triste. C’est vrai et vos articles ne sont pour rien à mon moral aussi noir qu’un bougnat portant ses sacs de charbon. Laissez-moi vous partager ma peine. Mon mari depuis de nombreux mois ne s’intéresse plus à moi et ne me ramone plus jamais le conduit. Il me dit que je me néglige et que mon balcon poitrinaire s’est envolé ; ne restent que deux gants de toilettes ou si vous préférez deux oreilles de cocker. Quand à mon valseur, il a fondu comme neige au soleil et mon Jules il dit que sans une bonne paire de miches, il peut pas enfourner. Excusez ce langage un peu cru (c’est normal sans enfournage  que ça soit cru) mais je ne fais que reprendre les mots de mon homme. Par contre, il ne dédaigne pas se faire aspirer le glandulaire en me complimentant sur mon entonnoir buccal qui semble toujours prêt à sucer des boutons de porte, si vous voyez ce que je veux dire. Lui cette vie semble lui convenir, mais moi je déprime. J’ai le frisotin qui se rappelle à mon bon souvenir et si ça continue, je vais devoir agresser une équipe de spéléologues périgourdins pour qu’ils explorent mon sous-sol laissé en friches. Je dois vous dire, Mona, que vous possédez de superbes appâts et des rotondités postérieures qui provoquent chez moi un regard admiratif et jaloux à la fois. Aussi ô Callipyge que la nature a si richement dotée, soyez aimable de me donner quelques conseils pour arrondir tant mes misérables avant-scènes poitrinaires que mon pauvre joufflu rachitique.

Armelle Lamoi

Ma chère Armelle,
Votre courrier m’a tirée quelques larmes. Je n’imagine pas la souffrance que de ne plus avoir de loup qui vienne occuper votre tanière ou si vous préférez, de ne plus avoir de goinfre qui vienne tremper sa cuiller dans votre soupière brûlante. Moi qui use les hommes au rythme d’un par jour (ou plutôt par nuit), j’ai le chaudron qu’est toujours en état de marche et c’est tant mieux. Bon, revenons à vous et votre manque de matériel. J’aurais du mal à me baser sur mon cas car mes superbes roploplos et ma magnifique arrière-boutique me sont venus naturellement et je n’ai jamais rien à eu à faire pour les maintenir dans leur perfection originale. Mais je me suis rapprochée de Sophie, une amie qui comme vous avait sa devanture et son pont-arrière aussi rembourrées qu’un kleenex. Or, elle a maintenant un balcon suffisamment profond pour y faire pousser des plantes grasses et des meules tendues comme des tambours de la garde républicaine.

Pour sa poitrine, Sophie Fonsec a commencé par prendre des douches d’eau froide en remontant le jet de bas en haut sur ses roberts. Chaque jour, elle appliquait des crèmes sur ses éponges à lait. Mais trouvant que le résultat se faisait trop attendre, elle a préféré passer sur le billard. Quant à son valseur, elle utilise un leurre en enfilant des sous-vêtements spécialement conçus pour redonner du volume aux fesses. Le seul hic, c’est que dans l’intimité, votre mec n’y trouvera pas son compte. Mais elle s’est mise à la muscu et un coach lui a sélectionné des mouvements qui augmenteront sa masse fessière dans les mois à venir.

Voilà, j’ai conscience de ne pas être suffisamment exhaustive mais si vous le souhaitez, Armelle, je peux vous mettre en relation avec mon amie qui vous conseillera mieux que je ne pourrais le faire moi qui suis si éloignée de ces préoccupations.

Mona des pare-chocs de compétition. 

Ça coûte la peau des fesses

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Récemment un reportage a fait du bruit de l’autre coté de l’Atlantique. Le journaliste y dénonce les dégâts dus aux injections de silicone dans le pétard. Ce sont souvent des strip-teaseuses, danseuses ou transexuels qui voulant une silhouette attirante se font piquer le fion. Il faut dire que, sur le papier, les piquouses ont tout pour séduire. Le coût de l’intervention est 20 fois moins cher qu’une opération et le résultat immédiat. En effet, si je fais appel à un chirurgien, il faudra plusieurs semaines pour cicatriser et donc rentabiliser le résultat. Alors qu’avec le silicone, on injecte et le dargeot gonfle comme une boule de pâte. Le soir même, l’artiste peut rejoindre son club et exhiber son joufflu. Le seul hic, c’est que les produits injectés ne sont pas vraiment appropriés et les accidents sont nombreux après quelques semaines ou quelques mois.

Ainsi, Oscarina Busse, strip-teaseuse à Miami a payé pour savoir. En 2002, elle fait une première injection sans conséquence sur sa santé. Son pétard illumine les scènes où elle se pointe comme si c’était le phare d’Alexandrie. Mais en 2008, le galbe fessier ne lui convient plus. Elle en remet une couche. Et là, c’est le drame : son postérieur devient bleu, puis gris. Les masses musculeuses s’affaissent et semblent devenir liquides. Elle se trimbale comme de la gelée.

Finalement, c’est un chirurgien esthétique très réputé qui la sauvera. Bien sûr, elle paiera 60.000$, non pour retrouver un joli pétard mais simplement la santé. Depuis elle a changé de métier faute de matos à exposer à la vue des clients aux yeux exorbités comme le Wolf de Tex Avery. 

Les journalistes soulignent que depuis quelques années, ces injections se multiplient bien qu’elles soient illégales et les conséquences à venir pourraient être dramatiques.

Une nouvelle fois, la volonté de s’embellir à tout prix ne peut être une solution. En tant que femme, je demande à ce que ces marchands de mort qui s’enrichissent sur le dos des pauvres gens soient lourdement condamnés.

Mona fesse qu’il fallait…