Rendez-vous lingual

Mona-baiser

L’autre matin, un gars qui venait de passer la nuit dans ma carrée s’exclama en partant. : On peut dire que toi, t’es la reine du baiser.
C’est vrai, disons le sans fausse modestie, quand il s’agit de rouler une pelle, un patin, une galoche ou de sucer la trogne, le museau ou encore de croquer les quenottes, de se faire des ventouses, je réponds présente et, à force de leçons, je suis devenue championne du bécot, de la fricassée de museau. Y’a des gars, quand je leur attrape la langue, ils deviennent fous. Ça leur fait comme un développement de personnalité si vous voyez ce que j’veux dire. Le mec dès que je lui nettoie les crocs avec ma lavette buccale, il sent qu’il va passer une nuit inoubliable. Il faut dire que le baiser déclenche une cascade de messages neuronaux et chimiques qui transmettent une excitation sexuelle euphorisante.

Le psychologue de l’évolution Gordon Gallup, de l’Université de l’État de New York affirme :

S’embrasser implique un échange d’informations extrêmement complexe – informations olfactives, tactiles et posturales qui reposent peut-être sur des mécanismes évolués et inconscients, permettant aux individus de déterminer dans quelle mesure ils sont génétiquement compatibles.

Il ajoute même que le baiser pourrait révéler si le partenaire est prêt à s’engager à élever des enfants.
Holà, doucement, tout de suite les gros mots. Moi je n’embrasse pas pour avoir des chiards mais uniquement pour mettre le mec en jambe pour qu’il me donne le max et qu’il reparte dans sa casbah et qu’il oublie mon adresse.

Mona une baveuse hors pair si ça vous dit …