Infâme … non une femme

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Le 7 octobre, un député Julien Aubert a été condamné à une amende de 1378 euros prélevés sur ses indemnités pour avoir appelé la présidente de séance « Madame le président » alors que le règlement de l’Assemblée Nationale a féminisé les diverses fonctions exercées par des femmes et impose d’appeler Madame la présidente.

Cette actualité me laisse pantois. Nos députés ont vraiment du temps à perdre. Et puis, nos députés peuvent-ils avoir un règlement contraire aux règles de l’Académie Française qui reconnait les deux manières de dire ?

Madame Sandrine Mazetier n’a-t-elle pas poussé le bouchon un peu loin. Infliger une amende pour ce qui n’est pas une faute de français mais une entorse à un règlement spécifique à l’Assemblée. Pendant ce temps là, on ne parle pas des fraudeurs qui siègent trnaquillement, ni du député éphémère secrétaire d’Etat qui touche l’intégralité de sa rémunération… Etrange. Dans la société normale, les femmes et les hommes sont heureusement moins susceptibles. Ainsi, les filles qui défilent sur les podiums de mode ne sont pas choquées qu’on les appelle des mannequins et aucune n’a demandé à ce qu’on la nomme manequine. De même, le bidasse qui fait le planton devant sa caserne ne s’offusque pas qu’on l’appelle une sentinelle. Même les légionnaires n’ont pas l’impression d’y perdre leur virilité ou de ne plus sentir le sable chaud… et ils entretiennent encore des relations proches des chèvres sans croire qu’ils sont de simples boucs émissaires…

Bon Mona, vous qui êtes si féminine, vous dont les courbes affolent tous les mâles, voulez vous dépuceler une boutanche ? Je me doutais de votre réponse aussi je vous propose un vin plutôt couillu : Les Calcinaires 2010 du Domaine Gauby, star du Roussillon. Cet assemblage de Syrah, Mourvèdre, Grenache et Carignan emplit avec bonheur la bouche d’un honnête homme ou d’une jolie femme.