C’est pas du pipi de chat

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Joséphine de Beauharnais est connue pour ses frasques. Avant de rencontrer Bonaparte, elle fut la maîtresse de nombre de messieurs plus ou moins influents dont Barras. Il se disait même que son appétit pour la chose était tel qu’elle pouvait faire arrêter son carrosse en plein milieu d’un bois si elle avait repéré quelques bûcherons bien gaillards et s’offrait à eux sur la banquette ou à même le sol. Et pendant ce temps là, Popo bataillait dans toute l’Europe en envoyant des lettres à sa dulcinée la couvrant d’amour, se plaignant de son indifférence et vantant son anatomie comme par exemple le 23 novembre 1796, où il écrivait :

Je vais me coucher, ma petite Joséphine, le cœur plein de ton adorable image, et navré de rester tant de temps loin de toi ; mais j’espère que, dans quelques jours, je serai plus heureux et que je pourrai à mon aise te donner des preuves de l’amour ardent que tu m’as inspiré […] Tu sais bien que je n’oublie pas les petites visites ; tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j’attends avec impatience le moment d’y être. Tout à toi, la vie, le bonheur, le plaisir ne sont que ce que tu les fais.

En 1809, elle est devenue Impératrice et pourtant elle va bientôt être écartée ne pouvant donner de descendant à Napoléon. Or ce dernier ayant musardé à droite à gauche a laissé des lardons qui lui prouvaient que son matos était parfaitement opérationnel. Donc, en cette année là, l’Impératrice Joséphine accompagnait son illustre mari aux guerres d’Espagne. Elle avait éprouvé, et soulagé, en passant au bout d’un vignoble, un besoin urgent. Il est intéressant de noter que cette parcelle aussi noblement compissée, portait au cadastre le joli nom de Congaillard (ça ne s’invente pas). Ce vignoble girondin produit un vin dont l’étiquette rappelle encore de nos jours cet arrêt historique et le nom de la bouteille est suffisamment explicite.

imperatrice

Mona toujours rêvé d’avoir son étiquette.