Quand on lit ça, il vaut mieux se traire

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Décidément les Américains donnent le la dans beaucoup de domaines et pas toujours pour le meilleur. En septembre, je vous parlais des petites annonces de vente de lait maternel qui fleurissent sur des sites spécialisés au pays de Mickey.

A Tokyo, on succombe depuis quelques mois à cette mode et un bar propose à ses clients du lait maternel directement à la source. Trois femmes allaitantes vous offrent une tétée moyennant une quarantaine d’euros. Pour ce prix là, la nourrice d’un instant vous caresse les cheveux et vous babille à l’oreille. Selon le patron de l’établissement, la clientèle se trouve essentiellement dans la tranche d’âge 30 à 40 ans.

Quant à la majorité de ceux qui ont essayé, ils admettent que c’est… nippon, ni mauvais…

Mona pas envie de goûter, elle préfère le vin…

Mon lait est-il sein ?

Il y a la queue chez Mona
Il y a la queue chez Mona

Aux States, pays du paradoxe, existent des sites qui permettent de donner ou vendre du lait maternel. En France, il faut rappeler que le Code civil interdit toute rémunération sur les produits issus du corps humain.

J’ai relevé un site américain contenant des annonces soigneusement classées. On y trouve des offres et des demandes de lait indiquant notamment l’âge du chérubin. Plus surprenant, on y voit des propositions concernant des adultes. En clair, il y a un marché pour des transactions entre adultes.

Il semble que chez l’oncle Sam, on prête au lait maternel des qualités insoupçonnées et des hommes en boivent régulièrement pour conserver le plus longtemps possible une part de jeunesse et leur santé.

Mais c’est surtout dans les salles de muscu que les bodybuilders utilisent ce précieux élixir. Ainsi un pratiquant affirme «Je ne veux pas de stéroïdes ou autres suppléments d’énergie, tout cela c’est de la merde. Je veux absorber des choses naturelles qui sont un don de Dieu. » Un autre affirme qu’il n’a plus jamais été malade depuis qu’il est adepte de la tétée. Il a commencé à la naissance de son fils en buvant les suppléments que lui offrait la maman.

Ce marché se développe rapidement. Mais c’est bien là que le bât blesse (et non pas le bas baisse). Ces échanges sans aucun contrôle peuvent être source de contamination. Qui sait si la donneuse ou vendeuse n’est pas porteuse d’une maladie grave type hépatite ? Les autorités américaines laissent pourtant ce trafic libre et se contentent de prévenir les consommateurs des risques encourus et les invitent à se rapprocher de l’Association des banques de lait humain qui distribue du lait uniquement en provenance des hôpitaux. Cette association assure la sécurité du lait.

En France, seuls les lactariums sont habilités à récolter et distribuer le lait maternel. Chaque année, ils en traitent (si j’ose dire) 60.000 litres. Cependant, il en faudrait le double pour satisfaire la demande. A ce jour, des femmes essaient de contourner la loi en offrant la location de leurs seins. Mais cela reste, semble-t-il marginal.

Mona souvent prêté ses seins.