Il dirige le monde ?

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Qui a peint le tableau le plus connu au monde ? Qui a inventé le scaphandre pour la défense de Venise ? Qui fut consulté comme architecte à Florence ? Qui a étudié le vol des oiseaux ? En un mot, peintre de génie, ingénieur, inventeur, scientifique…, il fut et reste un des plus grands génies que la terre ait porté.

Il s’intéressait à tout. J’en veux pour preuve ce texte qui traite de la relation avec la chose décrite que tout homme, si ordinaire soit-il, partage avec le grand homme :

 Il entretient des rapports avec l’intelligence humaine et fait parfois preuve d’une intelligence qui lui est propre ; lorsqu’un homme a besoin de le voir stimulé, il reste inerte, et n’en fait qu’à sa tête; mais d’autres fois il se meut de lui-même sans que son maître lui en ait donné l’autorisation ou même y ait songé. Que l’on soit éveillé ou endormi, il fait ce qui lui plaît ; souvent, l’homme est endormi tandis qu’il est éveillé ; souvent, l’homme est éveillé mais lui endormi ; ou l’homme voudrait qu’il se mette en action, mais il refuse; et parfois il a besoin d’action alors que l’homme le lui interdit. C’est pourquoi il nous semble souvent que cette créature possède une vie propre et une intelligence distincte de celles de l’homme.

 Merci à Léonard de Vinci d’avoir exprimé le rapport si complexe que nous entretenons avec Popaul, tantôt matraque, tantôt limace.

Oui, je sais Mona. Vous n’avez pas ce problème, et pour cause. Mais comme ça, vous comprendrez mieux les gars qui font une courte halte dans votre pieu. En attendant que diriez-vous de boire un coup ? Si vous aviez l’obligeance de sortir deux godets, je verserais avec plaisir ce Jasnières Les Rosiers 2007 du domaine de Bellivière. Cette petite appellation méconnue de la Sarthe produit, selon Curnonsky, l’un des plus grands vins blancs. Ce vin est minéral à souhait et attend une sole juste grillée.

Mona mobile

Votre journal devient mobile

Quand on pense à Léonard de Vinci, on pense peinture, Joconde. Et pourtant, sur plus de 13.000 pages, ses travaux scientifiques sont pour le moins impressionnants. Génial touche à tout, il est considéré comme l’inventeur de mécanismes à manivelle comme la machine à tailler les vis de bois, des ailettes pour les obus de mortier, un canon à vapeur9,13, le sous-marin, plusieurs automates, le char de combat, l’automobile, des flotteurs pour « marcher sur l’eau », la concentration d’énergie solaire, la calculatrice, le scaphandre à casque, la double coque ou encore le roulement à billes.

Il dessina des machines volantes, des sous-marins, un parachute…

Avec un tel héritage, je me dois d’être à la pointe du progrès. Aussi, j’ai le plaisir de vous annoncer que grâce à un lecteur de ce blog, Aurélien, votre journal préféré dispose d’une application sur Apple. Si vous êtes équipé(e) d’un Iphone, voici le lien http://itunes.apple.com/fr/app/iepicurien/id455973496?mt=8

 Mona pas de mots pour le remercier. Bises à Aurélien.

Comment Léonard de Vinci…

Montage de Marcel Gotlib

Les visages peints par Léonard de Vinci fascinent. La Joconde, notamment, attire les foules et aimante les regards. De nombreuses études ont été menées pour percer le secret du Maître.

Le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France a publié, cet été, une étude qui révèle la composition et l’épaisseur de chaque couche de matière déposée par le peintre. Ainsi on comprend mieux la technique de l’artiste et on peut suivre pas à pas les couches de peintures posées sur la toile.

On apprend ainsi que Léonard pour ses glacis[1], a appliqué des couches fines de 1 à 2 micromètres pour atteindre une épaisseur totale ne dépassant pas 30 à 40 micromètres.

Ma Chère Mona, pour rendre hommage au génie toscan, je vous propose de goûter un Chianti Classico 2001 de Castello Di Ama. Ce grand vin développe des arômes de cerise. La bouche est riche mais soyeuse.


[1] La technique du glacis consiste à poser une couleur sur une autre couleur existante sur la toile de façon à obtenir un effet particulier provenant du passage de la lumière à travers cette dernière couche. L’intérêt majeur du glacis est de donner à la toile profondeur et luminosité.