Un paquet de millets

millet-glaneusesLorsque Madame Pommery devint veuve en 1858, ses concitoyens l’attendaient au tournant… Elle fit aussi bien que son mari, sinon mieux. Elle pénétra avec succès le marché Anglais. Des envieux du microcosme champenois ne tardèrent pas à faire circuler des rumeurs sur la fragilité, les difficultés financières de la Maison. Aux abois, elle aurait été obligée de lésiner, d’économiser sur tout…

Or, à l’époque, le fameux tableau « Les Glaneuses » de Jean-François Millet était à vendre, Il était convoité par un riche collectionneur Américain. La Veuve Pommery lui « coupa l’herbe sous le pied » en achetant le tableau pour la somme de 300.000 Francs or et demanda à ce que la toile soit offerte au musée du Louvre après sa mort. Avec l’Angélus, c’est le tableau le plus populaire de la France Rurale.

Une action d’éclat qui valait tous les démentis.

Votre Mona dorée