Missouri sur la photo

Le général MacArthur signe la reddition du Japon

Je vous ai récemment raconté que le secrétaire chargé de taper les textes de l’Armistice de 1918 avait inversé le sens des carbones rendant le texte de certains exemplaires, illisible sauf à utiliser un miroir. Il semble que personne, à l’époque, ne se soit aperçu de cette bévue.

Le 2 septembre 1945, après l’explosion de deux bombes atomiques, le Japon accepte enfin de signer un acte de reddition. C’est sur le cuirassé USS Missouri (BB63) qu’eut lieu la cérémonie.

Sur le pont, au milieu des journalistes et militaires alliés, arrive la délégation du Japon. Le document est paraphé par le ministre des Affaires étrangères Mamuro Shigemitsu, partisan de la paix, et par le général Ometsu.

C’est au tour des vainqueurs : Macarthur signe avec cinq stylos qu’il offre à ses généraux. Puis c’est le défilé des généraux alliés qui signent le document.

Les alliés se retirent pour sabler le champagne. Mais, l’amiral Néerlandais Helfrich signale qu’il y a un problème. En effet, le général Canadien s’est trompé de ligne et a signé sur la ligne réservée à la France. Tourtes les signatures suivantes sont décalées…

Après quelques palabres, les Japonais acceptent que le général Américain Sutherland modifie les noms en regard des signatures.

Décidemment, les signatures d’armistice ne se passent pas sans problème d’intendance.

Mona pas cassé son clavier pour signer cet article.