Trinquons

convivialLa sympathique coutume d’entrechoquer les verres perdure surtout lors des fêtes familiales, noces, banquets et autres réunions de comices agricoles. La fragilité de nos verres de table nous incite à les lever en signe d’honneur plus qu’à trinquer. Au Moyen-âge ce n’était pas de discrets tintements, de cristallins tintinabulements : les lourds gobelets de métal se percutaient violemment avec projection d’une grande quantité de liquide. Les contenus des contenants s’entremêlaient, preuves qu’elles ne contenaient pas de poisons et que l’on était en confiance…
Valait-il mieux trinquer chez les Borgia que souper à la maison ?…  Pas sûr, l’empoisonnement se pratiquait surtout en famille ! !

Mona trinqué à votre santé. Tchin, tchin [1]


[1] Depuis 1935, formulation utilisée pour trinquer. Semble venir d’une salutation empruntée au pidgin de Canton : tsing, tsing.

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