Chenin

chenin-blancCe cépage serait-il le blanc universel ?

En France, il produit des liquoreux, des moelleux, des secs et toute la gamme des effervescents. En Afrique du Sud, c’est la panacée. On l’utilise pour les Xérès, Porto et Cognac à la mode locale !

Mais  contrairement au dicton, il n’est prophète qu’en son pays. A Vouvray, Savennières et dans la vallée du Layon, il est d’un bouquet éclatant : agrumes, pamplemousse, miel, coing, pomme, abricot, encens, fruits secs, caramel. A l’ « estranger » il se dénature, s’anémie, oscille souvent entre le melon pas mûr et la courge verte.
On le trouve dès le IX° siècle à l’abbaye de Glanfeuil et au XV° à Mont-Chenin qui lui donna son nom. De caractère mordant, il est acide, très nerveux et tardif. Les vendanges d’octobre novembre sont un classique à Vouvray ou Bonnezeaux. Son nez particulier intrigue, sa palette est diverse mais mémorisable. La complexité d’un beau Savennières n’a rien à envier aux plus grands vins blancs.
Jeune, il est plus floral que fruité ; sa nervosité peut masquer sa douceur. N’étant pas pressé, il s’exprime vraiment après 5 à 10 ans de bouteille. Son potentiel de vieillissement est énorme.
Les vins moelleux gardent une telle fraîcheur qu’ils sont un compagnon idéal du foie gras.

Mona servi un verre de Quart de Chaumes à son auguste Lépicurien. Il a rien laissé….


1 pensée sur “Chenin”

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