Et mon Q, c’est du poulet

poulet-plastiqueAu début du XX° siècle, le poulet était un plat de luxe réservé aux grandes occasions et aux fêtes carillonnées. De nos jours, avec le développement de la malbouffe et des chaines de fast-food, c’est devenu un aliment banal, souvent sans goût si ce n’est celui des sauces qui l’accompagnent. Des usines de “Chicken Nugetts engloutissent des millions de bestioles. Il faut donc produire vite des animaux dans d’immenses poulaillers industriels. La qualité n’est pas le critère, c’est la plus forte prise de poids en un minimum de temps. Et là, c’est une énorme réussite. La durée de production d’un poulet standard de 1,5 kg est passée de 120 à 33 jours entre 1925 et 1998, soit deux fois moins qu’un poulet labellisé. “Ils pèseraient de sept à huit kilos (soit le poids d’un dindon) si on les laissait atteindre l’âge adulte”.

En France, sur les 800 millions de poulets produits, les poulets standards représentent 68% en tonnage, les poulets labellisés 18%, les poulets certifiés 10% (un intermédiaire entre le standard et le labellisé) et les poulets bio 1%, les 3% restants n’appartenant à aucune de ces catégories.

Les défenseurs des animaux dénoncent régulièrement les conditions d’élevage : des recherches réalisées en France ont montré que, dans les poulaillers industriels, 4% des volailles sont incapables de marcher. Mais, tant qu’ils en vendent, c’est que çà marche….!!! Et puis on s’en fout, l’essentiel c’est qu’ils arrivent à temps, même en boitant, à l’abattoir pour remplir nos gamelles.

Epicuriennes, Epicuriens, je reste persuadée que nous avons les clés de ces poulaillers entre nos mains. Si nous n’achetons plus ce genre de bouffe, ces sites seront fermés. Oui, je sais, c’est utopiste. Mais on peut rêver.

Alors prenez 3 minutes ou 10, si vous le pouvez, pour visionner un extrait du film Le Marché de la Faim –We feed the World– (durée 3.31 mn) ou celui des membres de PMAF –association pour la Protection Mondiale des Animaux de Ferme– (durée 9.42mn). A vous dégoûter et à vous faire devenir militant.

Mona spire à changer le monde avec vous.



1 pensée sur “Et mon Q, c’est du poulet”

  1. A ceux qui s’en tapent, il faut ajouter qu’ils auront droit, grâce au truchement des phénomènes, aux traitement hormonaux et antibiotiques que la chaine alimentaire leur transmet.
    Ainsi on les reconnaitra à leur rapide prise de poids, leur seins (pour les hommes) et leur difficultés à guérir eux mêmes de maladies faute d’abus d’antibiotiques…
    Mais ils rapporteront en masse à l’industrie pharmaceutique faisant grimper l’indice « Niqué » et permettront de combattre la crise…

    Quelqu’un pourrait il téléphoner à Ravaillac ?

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