Monsieur Marielle

Jean-Pierre Marielle fait partie de ces acteurs qui semblent incarner le Français, gaulois, gourmand, jouisseur, excessif, soupe au lait… Dans « Le grand n’importe quoi », il se livre un peu, avec nonchalance, revendiquant le droit à la paresse. Certes, ce livre ne fera pas date dans l’histoire de la littérature ou des mémoires, mais c’est l’occasion de lever un coin du rideau. J’y ai relevé cette définition :

NAVET(S)
Il m’est arrivé de me laisser un peu aller et de tourner des idioties, souvent des rôles de sauteurs de canapé, de dragueurs de troisième division. Curieusement, quand il s’agissait de théâtre et de télévision, j’ai fait preuve de plus de discernement, je crois. (On trouverait bien quelques exceptions.)
Mais ce n’est pas si grave: lorsqu’on tourne un navet, on pense à la viande que l’on pourra acheter avec le cachet. Et ça passe bien, je n’ai pas l’estomac délicat.

Allez, Monsieur Marielle, nous levons, Mona et moi, notre verre à votre santé et à la mémoire de Jean Carmet : ce sera un Bourgueil, évidemment. Le Pied de la Butte 2007 de Jacky Blot est un vin de gourmand, tout sur le fruit.

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