Je fais appel au Raid

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Décidément les gars, les problèmes liés au fifre à breloques sont plus fréquents que je ne l’imaginais. Dans ces pages, Lépicurien et moi avons, à de nombreuses occasions, répondu à l’angoisse de nombreux mâles ayant Popaul en berne ; pour être plus explicite, je parle de mecs qui ont leur périscope à moustaches qui regarde plutôt vers leurs godasses que vers leur nœud papillon. Et, même si je suis une femme, je me mets à leur place : avoir une limace dans son slip kangourou qui ressemble plus à une guimauve de la fête à neuneu qu’à un javelot de compétition, çà doit être dur (oh pardon, ça m’a échappé).  Le courrier que l’un de vous m’a adressé est poignant (m’ayant demandé de conserver l’anonymat, je l’appellerai Edmond Glan). Et le pauvre, il me dit que son perchoir à filles a fondu comme neige au soleil et que devant une dame, il dresse à peine son vermicelle durant quelques instants au dessus de ses pruneaux fanés. Edmond Glan me confie également avoir testé avec sérieux toutes les solutions que nous avons écoulées sur ce blog. Et malgré le sérieux de nos remèdes, il constate que son bigoudi est aussi flasque qu’un chamallow dans la bouche d’un gamin à la Foire du Trône.

Bon Edmond, je dois vous dire que je ne peux supporter de vous savoir en panne de secteur dans la zone calbute. Et, j’ai trouvé un nouvel aphrodisiaque grâce à Nicolas Venette. Vous vous rappelez de ce médecin rochelais bienfaiteur des mous-du-bout. Pour en savoir plus sur ce grand homme, reportez vous à cette page.

Je souhaite de tout cœur mon cher Edmond Glan que la potion que je vais vous distiller sera un détonateur et que votre membre reverdira comme une asperge au printemps et se dressera comme le soleil dans un jour d’été.

Bon, laissons Nicolas nous exposer son offre de redresse-l’amour :

Le satyrion est une plante dont on fait plusieurs espèces, dont on peut user indifféremment pour les effets que nous en espérons ; la racine représente ordinairement deux testicules de chien : le bulbe bas est succulent et dur, et le haut tout flétri et mou, comme étant le plus vieux. C’est cette première racine que l’on doit toujours prendre quand on en a besoin. Cependant le satyrion qui n’a qu’une seule racine bulbeuse, doit être préféré aux autres, selon le sentiment de plusieurs médecins. Mais, quoi qu’il en soit, les bulbes de toutes ces plantes font beaucoup de semence, et engendrent beaucoup de vents, si on les fait cuire sous la cendre comme des truffes, et si on les mêle ensuite avec du beurre frais, du lait et du girofle en poudre, ou qu’on les fasse confire en sucre, comme l’on en vend aujourd’hui chez les droguistes de Paris. Ces racines, par leur humidité superflue, enflant nos parties naturelles, nous rendent semblables à des satyres, d’où cette plante a pris son nom. On lui attribue tant de vertu, qu’il y en a qui pensent que pour s’exciter puissamment à l’amour, il ne faut qu’en tenir dans les deux mains pendant l’action même.
C’est cette racine qui a donné le nom à ce fameux mélange que les médecins ont nommé diasatyrion. Si l’on en prend le matin et le soir la pesanteur d’un demi-écu d’or avec du vin doux, ou du lait de vache pendant sept ou huit jours, ils assurent que les vieillards reprendront la vigueur de leurs jeunes ans pour satisfaire leurs femmes et pour se faire des successeurs. 

Je dois préciser que cette plante de la famille des orchidées se trouve facilement en France. Aussi, Edmond Glan, commencez dès maintenant votre traitement et vous aurez la joie de voir votre andouillette à col roulé se raidir telle une matraque de CRS au beau milieu d’une manifestation et vous pourrez rendre visite à la tanière de Madame et lui rendre les honneurs dus à son rang. Bon courage mon Glan !

Mona plaisir à aider son prochain.

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