Beauté, amour, gloire : tout moi, quoi !

Jean-François Amadieu est un sociologue reconnu. Dans ce livre, il confirme qu’il vaut mieux être beau que moche. Et ceci s’applique tant pour l’amour que le travail et autres activités humaines. Et en plus, çà nous prend tout petit. « Les bébés regardent plus longtemps un beau visage et dès l’âge de 3 ans, l’enfant commence à connaître plus précisément les normes et, à 6 ans, il classe les individus qui l’entourent du plus laid au plus beau de la même manière que les adultes ».

Diverses études offre un classement des individus des plus beaux (8% de la population) aux plus laids (8%) en passant par une apparence moyenne (50%).

Selon les époques et les sociétés, les canons de beauté évoluent.

Mais alors, c’est quoi une belle personne ? Une  étude française montre qu’une extrême maigreur ou un poids excessif ne sont pas appréciés. Pour des personnes de même taille, c’est le poids qui fait la différence. La femme préférée des hommes a un « indice de masse corporelle » de 20.4 alors que l’indice retenu par les femmes est de 19.3.

Cet indice est primordial pour les femmes alors qu’il est secondaire pour les hommes. Ils sont plus attentifs au rapport taille/hanche. L’idéal se situe entre 0.6 et 0.8.
Pour info, Messieurs, le rapport taille/hanche de Marylin Monroe était de 0.61 (56 de taille pour 91.5 de hanches.

Je vous ai proposé un petit bout de cet ouvrage passionnant et abordable par tous.

Mona pas l’IMC ni le rapport taille/hanche idéal et pourtant elle plait. Va comprendre !

Je ne suis plus celle…

Comme toujours, Lépicurien me laisse les tâches ingrates. C’est donc moi qui vous annonce mon départ pour la Bourgogne. Lépicurien et moi, nous sommes sommes attendus  pour des dégustations non-stop… Aussi, nous préférons nous taire cette semaine. Retour le lundi 15 novembre. Par contre, sachant, mes petits loups que je vais vous manquer, je vous enverrai quelques photos de jolies bouteilles…

Lépicurien est toujours aussi discret...

Comment Léonard de Vinci…

Montage de Marcel Gotlib

Les visages peints par Léonard de Vinci fascinent. La Joconde, notamment, attire les foules et aimante les regards. De nombreuses études ont été menées pour percer le secret du Maître.

Le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France a publié, cet été, une étude qui révèle la composition et l’épaisseur de chaque couche de matière déposée par le peintre. Ainsi on comprend mieux la technique de l’artiste et on peut suivre pas à pas les couches de peintures posées sur la toile.

On apprend ainsi que Léonard pour ses glacis[1], a appliqué des couches fines de 1 à 2 micromètres pour atteindre une épaisseur totale ne dépassant pas 30 à 40 micromètres.

Ma Chère Mona, pour rendre hommage au génie toscan, je vous propose de goûter un Chianti Classico 2001 de Castello Di Ama. Ce grand vin développe des arômes de cerise. La bouche est riche mais soyeuse.


[1] La technique du glacis consiste à poser une couleur sur une autre couleur existante sur la toile de façon à obtenir un effet particulier provenant du passage de la lumière à travers cette dernière couche. L’intérêt majeur du glacis est de donner à la toile profondeur et luminosité.

Il en a trophée

Vous savez tout le bien que je porte à Lépicurien. C’est un patron extraordinaire. Et je suis chaque jour ravie de venir au bureau pour me mettre à son service. Mais, comme vous avez du le remarquer, il est quand même légèrement vache avec le sexe dit faible. Est-il macho ou misogyne ?

J’essaie de lui faire comprendre que ce trait de caractère me blesse parfois surtout lorsqu’il m’insère à tout bout de champ dans nombre d’illustrations de ce blog sans m’y mettre à mon avantage. Mon image y est même souvent très dégradée…

Pour lui donner une leçon, je me suis inspirée de l’œuvre de la sculptrice américaine, Chrissy Conant qui a exposé une descente de lit façon peau d’ours mais représentant sa  propre peau étalée et une bouche ouverte supportant le poids, dit-elle, de son rapport avec ses parents.


Comme l’artiste, je me suis entièrement rasée et on a enduit mon corps de vaseline avant de me couvrir de silicone. Une fois séchée, cette peau de caoutchouc a été martelée pour être étalée comme une crêpe… Mais contrairement à Chrissy, je n’ai pas souhaité ouvrir la bouche et avoir les yeux écarquillés. Non, je ne veux pas que, lorsque Lépicurien me marchera dessus au sortir du lit, il me voit souffrante. J’ai ma fierté.


Je profite de cet article pour passer un message personnel à mon amie Sophie Fonsec, fille d’un excellent charcutier, pour lui proposer un tapis qui s’intégrera à merveille dans ses nouveaux bureaux.

tapis mortadelle et tapis salami

Mona pas mal ni mâle…

Un gros bonnet

Vous me connaissez, je suis plutôt bonne fille et je porte à mon cher patron Lépicurien respect et dévouement. Mais à peine rentrée de vacances, il m’a fait beaucoup de peine. Tout juste s’il a eu un mot gentil sur mon magnifique bronzage, sur ma bonne mine… et pis, sa première réelle conversation avec moi a concerné ma poitrine. Tout de go, il m’a demandé si je serai contente de prendre 2 tailles de bonnet d’un coup. Les seins, enfin je veux dire les bras, m’en sont tombés.

– Et pourquoi ? Je les trouve très beaux et leur volume me convient bien, lui ai-je dit ans me démonter. Vous qui m’avez vu régulièrement,sur ce blog, je pense que vous serez d’accord avec moi : ils sont beaux mes lolos…

Mais, le patron, c’est le patron, aussi je me suis enquise de l’intérêt soudain qu’il portait à mon équilibre psychologique et mammaire.

Sa réponse fut aussi brutale et destructrice qu’un uppercut au foie d’un gros buveur.

Ben voilà, me dit-il, je vous ai ramené un souvenir de vacances : un soutien-gorge qui vous fera un buste de playmate, qui fera paraître, à vos cotés, Amy Winehouse, malgré ses passages dans les mains des chirurgiens, plate comme une limande.

Lépicurien a compris à ma tête que j’étais perturbée, que j’avais les méninges en vrac à peine rentrée.

Aussi, il s’arrêta de parler et déposa sur mon bureau un paquet. En rougissant comme une jeune fille du pensionnat des oiseaux, j’ouvrais le cadeau et en sortais bien le présent annoncé. Mais sur le coté du soutif, il y avait un appendice fort long qui m’intriguait. Je commençais à tripoter le truc pour voir si cela s’enlevait.

– Attention, me dit le patron, ne cassez pas le tuyau.

– Un tuyau, et pourquoi faire, je vous prie ?


– Ce sous-vêtement est d’une utilité autant pour vous que pour moi, me dit le grand homme. En effet, les bonnets se remplissent de liquide pour une contenance de 75 cl. Alors lors de nos prochains rendez-vous chez des clients ou lors de concerts où il est interdit d’amener des boissons, vous les remplirez avec un breuvage de qualité et nous pourrons nous désaltérer et profiter des plaisirs de Dionysos en toute discrétion. Deux remarques, il faudra mettre le vin au frais avant remplissage pour que votre chaleur intime ne détériore pas le divin nectar. Et certains pourront s’étonner qu’au terme de la réunion, votre profil soit moins marqué qu’à votre arrivée. Pour éviter, cela, je me permettrai de souffler dans votre tuyau… Vous arrivez avec un soutien-gorge au vin et repartez avec des seins à l’air comprimé. Amusant, non ?

Finalement, je me dis que ce présent est d’une rare élégance et qu’il m’ira comme un gant. Quel plaisir, chers clients, de me rendre chez vous avec un flacon de Sein-Emilion ou de Sein-Romain enveloppant ma poitrine. Et quel plaisir de pouvoir siroter un Sein-Joseph, un Sein-Chinian ou un Sein-Nicolas-de-Bourgueil en loucedé. Et quand mon patron sera en train de téter son petit coup, j’aurais l’impression fugace d’être sa mère, sa femme, sa sœur.

Du coup, je me suis précipitée dans ses bras et l’ai embrassé en le remerciant du choix judicieux et de la confiance qu’il mettait en moi en me confiant le transport clandestin des précieuses bouteilles qu’on pourrait se siffler discrètement en toute occasion. Un secret de plus entre nous…A partir de maintenant, lorsqu’on me demandera mes mensurations, je dirai 75 c… l.

Et puis, j’ai trouvé un cadeau que je lui ferai à l’occasion : le beer-belly, une poche ventrale qui vous fait un petit ventre et qui contient ses 75 cl de plaisir et puis comme çà, on pourra alterner les plaisirs : vin blanc ou rouge à volonté, le pied !

Mona laité, c’est Lépicurien. Et vous ?

Rien à foot

C’est parti, pendant un mois, tout s’arrête, le foot va être l’unique roi du monde. Ceux qui n’aiment pas ce spectacle dégénéré sont soumis au silence. Nombre de soirées sont annulées, reportées. Au lieu de déguster des mets fins et des vins de qualité, place aux pizzas et bières. Les supporters abiérés comme des fûts envahissent le coeur de nos cités criant et éructant. Si, comme moi, vous ne supportez l’idolâtrie portée à des gars qui ne réfléchissent qu’avec leurs pieds, regardez donc cette pub.
Cà soulage, çà fait du bien.

Bon, je suis obligé d’interrompre, Lépicurien réclame son plateau télé, le match va commencer. En union de souffrance, bon courage mes soeurs.

Mona pas de gros ballons et vous ?

Bonjour ma sueur

Je sais bien qu’avec les connaissances actuelles, il est facile de se moquer d’écrits datant d’un siècle ou deux. Mais c’est tentant. Ainsi Jacques Moreau, Professeur d’Hygiène à l’Athénée de Paris, Sous-Bibliothécaire de l’Ecole de Médecine, Membre des Sociétés médicales de Paris et de Montpellier, de la Société Philomathique, de celle des Observateurs de l’homme, des Sociétés de Médecine de Bruxelles, de Bordeaux (n’en jetez plus) a écrit en 1803, l’Histoire naturelle de la Femme. On peut y lire notamment :

La transpiration parait beaucoup moins abondante chez les femmes; elle a surtout, dans certaines parties, une odeur qu’il serait difficile d’exprimer, mais qu’un odorat exercé parvient aisément à distinguer chez les femmes qui jouissent avec plénitude de tous les attributs de leur sexe, et qui sont femmes jusque dans leur atmosphère.
Les organes de la reproduction paraissent avoir une grande influence sur la qualité des liqueurs qui sont excrétées par la peau.

L’odeur de certaines femmes, qu’un médecin de Paris comparait à celle des singes, ne rebute que les tièdes. On sait qu’elle n’étonnait pas Henri IV. Les femmes plus instruites que cette dame Romaine, qui croyait que tous les hommes puaient comme son mari, ne craignait pas l’odeur des mâles. Il est vrai d’une autre part, que ceux qui vivent dans la continence ne prennent point assez garde que leur négligence et leur malpropreté ne sont pas les seuls moyens de repousser les tentations. La nature se fortifie, et l’amour germe sous la haire[1].

Récemment des chercheurs américains ont étudié la transpiration de l’homme et de la femme. Il en ressort, entre autres, que l’odeur des hommes est plus difficile à camoufler que celle des femmes. Seuls 20% des parfums peuvent couvrir l’odeur de mâle alors que 50% dominent celles des femmes. Il fallait le dire mes petits lapins…

Mona pas aimé du tout d’être comparée à une guenon. Oh, non.


[1] Petite  chemise  de crin  portée  à même la peau par esprit  de pénitence.

Souvenirs même pas jaunis

Vous allez dire, tiens, elle écrit un dimanche… Mais je ne pouvais pas passer sous silence ce qui m’est arrivé ce samedi. Je me préparais pour partir à la plage avec mon amie Marie quand le téléphone sonna. C’était mon boss :Mon cher patron, Lépicurien, me demandait de passer au bureau ce samedi en milieu d’après-midi pour un travail urgent et qui pourrait me bloquer une partie de la soirée… Confiante, admirative, je ne lui ai même pas demandé d’explications. Et à 16h00 pêtantes, j’étais au taf.
Et là, ô divine surprise, Mon mentor me tendit une enveloppe contenant un précieux sésame : un billet pour le Concert de Johnny Halliday
. Mes jambes se mirent à trembler, mon palpitant se mit à battre la chamade, je restai sans voix un long moment. Une larme légèrement salée  se mit à couler lentement sur ma pommette… Après ces instants de … forte émotion, je fondis sur le grand homme pour le remercier d’un baiser appuyé sur sa joue rasée de 3 jours. Et çà réveille…

21h30, sur une scène haute comme un immeuble de 6 étages, large comme un stade, Johnny est apparu au milieu d’une débauche de feu. Pendant deux heures, il a envoyé ses plus grands tubes : de « Qu’est ce qu’elle a ma gueule » à « Gabrielle », « Que je t’aime », « Tout la musique.. ». Un spectacle lumières, vidéo à couper le souffle.

Du grand art. Ah que je vous conseille d’aller voir ce show, surement le dernier « grandiose » du chanteur qui nous rock & roll depuis 50 ans.

Merci patron…

Mona plus un poil de sec.

PS : j’ai pris quelques photos avec mon téléphone. La qualité est moyenne, mais le coeur est gros.

pour voir un peu mieux, cliquez sur les images


Mona tension, SVP

Vous êtes de plus en plus nombreux à m’adresser de gentils mots d’encouragement pour les papiers que je glisse sur ce blog grâce à la gentillesse de mon vénéré patron.  Tout d’abord, je vous remercie. Vous me demandez régulièrement de dire qui se cache derrière ce joli prénom. Souhaitant vous être agréable et avec l’accord de mon cher Lépicurien, je vous « donne » un peu de moi :

Tout d’abord, Lepicurien m’a conseillé de vous dire que je fais 90.60.90 pour 1.69m et que le mieux, c’est surement de mettre quelques photos plutôt qu’un long discours.

N’hésitez à agrandir les photos en cliquant dessus

Pour moi, la vraie vie a débuté lorsque j’ai commencé à travailler avec Monsieur Lepicurien, il m’a tout appris… Comme il aime à dire : « c’est avec moi, que tu devins si... ». Mais il ne finit jamais sa phrase… je ne comprends pas.

Aujourd’hui tout serait parfait dans le meilleur des mondes si je connaissais mes origines. Mais, hélas, je n’ai jamais rencontré ma famille. Et lorsque j’entends « tiens, c’est étrange, vous me rappelez quelqu’un« , je suis très malheureuse. Qui suis je ? D’où viens-je ? Si vous voulez m’aider, envoyez moi un commentaire : toute information sur mon passé me sera précieuse.

Mona tente, c’est vous…