Mon médoc et au lit

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Vous connaissez cette blague ?

Que préfères-tu avoir Parkinson ou Alzheimer ? Moi je préfère Parkinson, parce que quand je voudrai boire un verre de bon vin, j’en renverserai un peu mais je n’oublierai pas où j’avais planqué mon pinard.

Le problème c’est qu’on ne choisit pas et que ces maladies peuvent toucher des gens encore jeunes. Ainsi cette Turque de 42 ans dont parle Parkinsonism & Related Disorders. Elle a consulté pour des orgasmes spontanés durant 5 à 20 secondes sans aucune relation charnelle. Et cela la prenait trois à cinq fois par jour à l’improviste et en n’importe quel lieu. De quoi être ennuyée…

Parkinson est une maladie neurodégénérative qui attaque une zone du cerveau où sont fabriqués des neurones libérant de la dopamine. Quand ces neurones se mettent à succomber, on observe un déficit de ce neurotransmetteur, ce qui entraîne des dysfonctionnements dont la perte de contrôle progressive des fonctions motrices. Pour retarder ces effets, on donne des médicaments pour maintenir le plus longtemps possible le niveau de dopamine. Dans le cas de cette dame, le médicament augmentait trop la production de dopamine ce qui était la cause de ses orgasmes intempestifs. De plus la patiente était prise d’un fort appétit sexuel. On ne dit pas dans l’article si cette dame était mariée. Dans ce cas, le mari content au départ aurait fini sur les rotules. Et ce cas n’est pas un cas isolé ; nombre de malades hommes et femmes souffrent d’une hypersexualité en prenant leur traitement.

Ma Chère Mona, vous n’avez pas besoin de médicament pour maintenir votre réputation de bombe sexuelle… Bref, bref, il est temps de boire un coup. Et quand je vous sers un Grand Corbin Despagne 2009, je sais que vous grimpez aux rideaux. Ce Saint-Emilion est puissant et gourmand à souhait. 

Pas que de beauté

Mona à la gare
Mona à la gare

Il est rare que je vous parle de ma vie privée, vous en conviendrez. Mais je dois vous dire que je suis venue à Paris ces derniers jours. Ayant voyagé en TGV, je suis repartie de Montparnasse. Arrivée un moment avant le départ de mon train, j’errais dans la gare. J’avais une petite faim : crac, je glisse quelques menues monnaie dans un distributeur qui me lâcha une barre chocolatée agrémentée de quelques arachides. Cet en-cas étant fort sucré, la soif me taquina. Qu’à cela ne tienne, je me dirigeais vers une autre machine et, crac, larguais à nouveau des pièces. L’essentiel des boissons proposées étaient des sodas chargés en saccharine. Je choisissais une eau minérale. Restaurée, rafraîchie, je pouvais penser à ma soirée à venir. Mon arrivée étant programmée à 19.30h, je pourrai honorer mon rendez-vous avec un gigolo que j’avais rencontré chez une amie quelques jours auparavant. Prudente, ne connaissant pas celui qui serait mon Don Juan de la nuit, je sortais des pièces devant une pharmacie et, crac, obtenais d’un distributeur des condoms lubrifiés. Bon me voilà prête, j’allais me diriger vers le quai quand mon œil fut attiré par un distributeur de produits de beauté. Même si sans fard, je suis désirable comme un tournedos Rossini, je reste une faible femme consommatrice. Je m’approchais. Cinq produits sont en libre-service : Bonne mine express, Week-end improvisé, Soirée entre amies, Peau nette et De jolies mains. Génial, toute nana qui arrive ou quitte la capitale pourra s’offrir un de ces packs et se refaire une petite beauté. N’oubliez pas que ces produits ne pourront pas améliorer vos traits si la base n’est pas bonne. Car il y a des frangines, c’est plutôt le plâtrier qui pourrait les arranger.

Mona lâché une vacherie gratuite et ça ne me ressemble pas.

Souvenir de vacances

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A peine le pied posé sur le sol français, je recevais un coup de fil de Lépicurien. Mon auguste patron se souciait de moi, ça fait chaud au cœur. Il me proposait de le rejoindre dans son antre pour y partager un dîner. J’hésitais étant fatiguée, mais le bel hidalgo, avec son tact légendaire sut trouver les mots pour me faire fléchir. Puis il raccrocha ne me laissant pas le temps de l’informer de ma santé…

Donc, quelques heures à peine après être descendue de l’oiseau de fer qui me ramenait de contrées fort lointaines, je pénétrai chez mon extraordinaire boss. Il me rassura, tout était prêt et je serai dans mon lit deux heures après si je le souhaitais. Il me dressa le menu concocté par ses soins : chariot de crudités, une côte de bœuf bien épaisse et persillée venant d’un bœuf de Bazas, un must qui faisait dégouliner de plaisir le grand homme, un plateau de fromages à faire pâlir où pâtes molles, chèvres, bleus et pâtes lavées se disputaient la vedette et pour finir sur une note légère, une salade de fruits exotiques augmentée de pommes et poires. Le repas serait arrosé d’un vin blanc de Loire, un rouge de Nuits et un liquoreux de Barsac.

Lépicurien me vit me décomposer devant lui. A chaque plat, je me sentais défaillir. Comme je vous l’ai dit, je n’avais pas eu le temps de lui signaler que je ramenai un souvenir fort encombrant de mon périple îlien. J’en ramenai une turista pas piquée des hannetons, une colique telle qu’un espion aurait pu me suivre à la trace… Aussi écœurée par l’énumération gourmande lâchée par Lépicurien, je crus vômir et fonçais dans les cagoinces. J’y restais si longtemps qu’on crut que j’étais en train de repeindre les lieux. Sans rentrer dans les détails de mon séjour chiotard, je dois vous dire que je me vidais comme une borne incendie récemment vandalisée. Je sortais du lieu avec les boyaux aussi vides que le cerveau d’une blonde et allais m’effondrer sur une banquette. 

Je dus expliquer à mon boss que son repas était magnifique, qu’en temps ordinaire, j’y aurais fait honneur mais que l’état de ma tripe ne me permettait pas d’envisager d’en croquer ne serait-ce qu’un minuscule bout sauf à ce qu’il me donne la permission de saloper sa banquette, sa chaise, sa nappe, son tapis de Chine… Il comprit qu’aucun des mets qu’il avait retenus n’était compatible avec la diarrhée que je trimbalais. Bon appétit, dis je avant de partir me coucher, laissant le boss attaquer son kilo de barbaque.

Mona rien bouffé pendant trois jours et s’est gavée d’eau de riz. Merd’alors !   

Hè l’eau… est bonne

Heureusement que j’ai une taille de guêpe. Figurez-vous que le Père Noël a eu le gastro au moment où il enfourchait son traîneau bourré de jouets. Et c’est moi qui suis passée dans les cheminées pour amener leurs cadeaux à vos chiards. A qui qu’on dit merci ?

Exténuée, épuisée, heureusement que je suis arrivée sur une île paradisiaque. Soleil, mer à 28°… Que du bonheur.

J’ai programmé mon retour le lundi 19 janvier, bande de veinards.
A bientôt, je vous embrasse.
Mona

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Noël 2014

Ah, si je n’étais pas là, il n’est pas certain que tous les enfants recevraient en temps et en heure leurs jouets. Vous le savez si vous me lisez depuis plusieurs années, je pars dans le Grand Nord chaque année pour aider le Père Noël. Et croyez moi c’est du boulot. Le vieil homme est distrait, mal organisé et je suis chargée de la logistique. A peine arrivé, j’ai vu mon boss hivernal enfourchant un vélo et poursuivant un renne qui ne souhaitait pas tirer le lourd traîneau. Comme vous le voyez ça commence bien…

Je serai absente durant un mois environ car après les fêtes, Père Noël m’emmène au soleil sur les îles du Pacifique. Il n’y a rien de tel qu’un froid et chaud…

Bonnes fêtes à vous. Je vous enverrai des cartes postales. Ciao.

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Ce Père Noël, quel homme distrait !

J’ai mes vapeurs

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Chaque jour qui passe la science fait des progrès source d’amélioration de notre bien-être. Ainsi on en sait davantage sur nos flatulences et il est envisageable que d’ici peu, les odeurs fétides qui accompagnent notre musique intestinale ne soient plus qu’un nauséabond souvenir. Déjà, vous devez savoir que l’essentiel de nos vents est inodore car composés à 99% d’hydrogène, de dioxyde de carbone et de méthane et de l’air que nous avalons.  La puanteur qui nous envahit est due à ce 1%  de gaz soufré. Pour mesurer l’ensemble des gaz contenus dans notre colon, des chercheurs ont sélectionnés 16 personnes sans problème digestifs à qui ils ont fait manger des haricots secs. Equipés de sonde rectale, les patients pouvaient lancer les premières notes de leur concerto en raie majeure. Non seulement les émissions gazeuses étaient soigneusement quantifiées mais des prises régulières d’acétate de zinc ou de charbon actif étaient administrées aux cobayes. Il en ressort que le charbon diminue sensiblement les émanations désagréables. Comme je l’avais écrit dans un article en 2013, le charbon actif utilisé sous forme de coussin retient l’essentiel des dégagements odorants. Cependant, en avaler en gélules résout une partie du problème et c’est plus discret.  S’y ajoutent une liste de médicaments tels le Beano, les suppléments pancréatiques, le cisapride, le métronidazole, mycostatine, la clindamycine, la ciprofloxacine, l’amoxicilline, le salicylate de bismuth, amitryptyline et un « mélange d’antibiotiques à base de plantes» contenant berbérine, l’armoise, et enfin l’extrait de pépins de pamplemousse, et les probiotiques contenant du Lactobacillus. Bon appétit !

Mona des gaz comme tout le monde mais ils sentent bons !

Bien nez

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Ces derniers jours, les journalistes nous ont déclamé à longueur de colonnes de canard que la Chine était devenue la première puissance économique détrônant les Etats-Unis. Permettez-moi de commenter cette information. Tout d’abord qu’un pays de 1.3 milliard d’habitants égale un pays de 300 millions, ça montre le chemin qui reste encore à parcourir pour que le Chinois moyen bénéficie du même train de vie que l’Américain et l’Européen. De plus tous les économistes savent que les chiffres publiés par le gouvernement de Pékin ne sont pas d’une fiabilité à toute épreuve. En effet comme du temps de l’URSS, les dirigeants contrôlent l’information et les résultats dictés par le Parti Communiste ne peuvent qu’être conformes au souhait des apparatchiks.

Bon, n’étant pas là pour vous faire un cours d’économie, j’arrêterai là mon propos. Et je relèverai simplement une dépêche. Les petites annonces proposant un emploi en Chine peuvent imposer des caractères physiques tel le poids, la taille… Aussi, les jeunes femmes notamment cherchent à avoir un physique suffisamment agréable pour décrocher un poste. Depuis quelques temps, elles acceptent de passer sur le billard pour avoir un nez Tour Eiffel. Et les chirurgiens surfent sur la vague. Ils affirment que ce nez peut convaincre un employeur.

Pour obtenir un nez en tour Eiffel, il faut prélever une portion de tissu sur le front de la patiente et la transplanter dans le nez pour créer du volume. C’est une technique demandant expérience et dextérité et qui n’est pas à la hauteur de toutes les bourses : environ 7.500€.

Ma chère Mona, avec vous point besoin de rhinoplastie, de liposuccion, de chirurgie mammaire, votre plastie semble pourtant être une réclame pour les cliniques esthétiques. Mais que nenni, tous vos charmes sont totalement naturels. Afin de remercier votre Maman qui a su si bien vous doter, buvons un coup. Je vous propose un vin du Marmandais : Coucou Blanc 2012 d’Elian Da Ros. Assemblage de Sauvignon et de Sémillon, ce vin est généreux. Quelques langoustines, un crabe et le plaisir est là !

« Réveillons » nos formes

Régime radical : faire bouillir sa culotte avant les fêtes
Régime radical : faire bouillir sa culotte

Bon les filles, voilà la saison tant redoutée pour nous les femmes aux formes idéales. Notre ligne irréprochable qui fait chavirer tant de cœurs risque d’en prendre un coup Les fêtes de fin d’année, corne d’abondance de la bouffe et des excès de table arrivent à grand pas et en quelques repas trop généreux, trop copieux, trop vineux, nous perdons en quelques jours ce tour de taille harmonieux, ces 60 cm qui ajoutés aux 90 de notre poitrine et de nos hanches peut augmenter dans des proportions qui n’en sont plus. Mais comment résister à la tentation épicurienne ? Comment ne pas se servir lorsque foie gras, huîtres, ortolans, chapons de Bresse, bœuf du Limousin passent devant nous ? Comment rester indifférents à ces moments bacchusiens, rassemblement familiaux ou amicaux ? Tant pis pour ma plastique, elle prendra un coup et il me faudra quelques semaines pour retrouver ce corps qui vous fait flipper, vous rend muets, vous attendrit tout en durcissant telle ou telle partie de votre être.

Même si des chercheurs américains affirment qu’il vaut mieux compter les heures que les calories. Selon eux, la prise d’aliments doit être contenue entre 8 heures et 20 heures. En dehors de ces horaires, notre corps aura tendance à stocker. Et quand il fait des réserves sortent bourrelets, peau d’orange, culotte de cheval, gros bide… Et si la femme a bien un ennemi, c’est la cellulite. Autant un homme peut avoir quelques rondeurs, autant la femme doit être mince. Que d’injustice !

Pour démontrer leurs dires, les savants états-uniens ont choisi des souris obèses et leur ont servi des repas identiques à des heures différentes. Après 38 semaines, celles qui ont mangé de 8.00 à 22.00 h ont perdu 25% de masse graisseuse de plus que les autres. Bon, je vais demander à ce que le réveillon commence à midi et finisse au plus tard à 20.00 h. Je ne suis pas sûre d’être bien comprise par ma petite famille.

Mona un appétit d’oiseau et une taille de guêpe.

Allumez le feu, allumez…

Le Préfet annonce un cessez le feu
Le Préfet annonce un cessez le feu

Dans le monde où nous vivons, les médias se jettent sur une information comme la vérole sur le bas clergé. Une des reines de la télé-réalité a tenu en haleine journalistes et consommateurs d’info. Cette semaine c’est Ségolène Royal qui rallume la guerre du feu. Le Préfet de la Région Ile de France, au vu d’une étude de la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France (fermez le ban), a décidé que les feux de cheminée seraient interdits à dater du 1er janvier pour diminuer la pollution de Paris.

Et hop, Monsieur le Préfet, d’un coup de stylo, vous rayez mille ans au moins d’histoire de la capitale. Les cheminées crachaient surement plus de fumée au XIX° siècle… Mais le décret fait référence à une forte pollution liée à ce mode de chauffage qui serait égale à celle produite par les voitures. Sans polémiquer, je serai curieux de savoir comment ont été estimés les chiffres. Comment les employés de la DRIEE-IF ont-ils recensés les feux réellement allumés par les foyers parisiens ?

Tant qu’à prendre des décisions sans concertation, je suggère à Monsieur le Préfet d’interdire aux femmes de pisser entre 23.00h et 5.00 h pour diminuer les hormones synthétiques rejetées via leur urine. En effets la pilule se retrouve dans l’eau des rivières et provoque une féminisation des poissons. Ce décret doit prendre effet dès le 1er janvier.

Je propose également de supprimer les boîtes de haricots blancs, les pois chiches, les oignons, les choux… qui génèrent trop de flatulences fragilisant la couche d’ozone. Ce décret doit prendre éfesses dès le 1er janvier. Toutes les boîtes seront déposées en place publique afin d’être détruites.

Ma chère Mona, il est plaisant de savoir que tant de technocrates veillent sur nous et nous disent ce qui est bien et ce qui est mal. Vivent les Préfets ! Bon, c’est pas tout ça mais avant qu’on nous interdise de déguster, on va s’en jeter un derrière la cravate : Château Tournefeuille 2011 (Lalande de Pomerol). Bien qu’encore très jeune ce vin est déjà fort agréable. Une aiguillette de canette pourra être son compagnon.