Il y a de quoi voir rouge

Ma Réponse à Clémenceau
Ma Réponse à Clémenceau

L’année 1907, la crise dans le vignoble du Languedoc éclatait. De nombreuses manifestations fortement réprimées notamment par le Ministre de l’Intérieur, Georges Clémenceau. Si vous voulez en savoir plus sur ces événements, cliquez-ici. L’Evêque de Montpellier Monseigneur de Cabrières ouvre les portes de sa cathédrale pour que les viticulteurs venus défiler puissent être à l’abri.

Quatre ans plus tard, le préfet de l’Hérault invite Clemenceau à dîner. Il est placé entre Monseigneur de Cabrières fraîchement élevé au Cardinalat et la femme du préfet toute vêtue de rouge avec un décolleté particulièrement profond.

Alors qu’on venait de servir le café, la dame se tourna vers Clémenceau et lui demanda si cette soirée lui avait plus. Clémenceau lui répondit :

-Madame, j’aurais mauvaise grâce à le nier. Il faut dire que j’étais assis entre deux magnifiques robes rouges. L’une couvrait un saint, l’autre avait du mal à en couvrir deux.

L’histoire ne dit pas s’il elle devint aussi rouge que sa robe.

Mona, à propos de rouge, si on buvait un coup ? Allez, deux verres et hop, le Clos Napoléon 2009, 1er Cru de Fixin. Ce vin  de la Côte de Nuits est un hommage à l’empereur qui est à la hauteur du personnage. Un grand vin généreux et rond, des notes de fruits et d’épices. Chapeau bas !