Ai-je un crayon habile ?

Bourvil a immortalisé les marchand(es) de crayons. Il faut dire qu’à Paris, comme dans toutes les villes universitaires, ce métier était fort répandu. Ils avaient prix l’habitude d’étaler leurs marchandises sur les parapets du Pont-Neuf. Ils vendaient tout ce qui était nécessaire pour le dessin : crayons de mine de plomb, pastels, sanguines et puis, pour certains, des pinceaux, de la peinture…

L’invention du crayon remonte au XVI° siècle. Les Anglais qui avaient beaucoup de graphite dans leur sous-sol devinrent les fournisseurs de toute l’Europe. Mais durant la Révolution, la perfide Albion cessa toutes exportations vers la France. Rapidement les stocks de crayons fondirent. Heureusement un artiste-peintre inventeur passionné, mit au point en 1794, la mine graphite moderne composée d’un mélange d’argile et de graphite ce qui permet à la France d’avoir sa propre production. Perfectionnant sans cesse ses crayons il en fit une marque référence pour tous les artistes. Ce Monsieur s’appelait Nicolas Jacques Conté. Et les crayons qui portent son nom sont toujours utilisés et restent symbole de qualité.

Mona utilisé des Conté pour son autoportrait.