Fish de cuisine

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Dans ces pages, nous dénonçons régulièrement les pratiques des industriels de la bouffe qui nous prennent uniquement pour des cons-sommateurs. Après la glace aérée, après les informations erronées sur la composition des plats, nous avons le déplaisir de vous présenter le trempage de filets.

Pour ce, nous nous appuierons sur un article du Monde du Surgelé. Les fraudeurs ont réfléchi : l’eau revient moins chère que le poisson. Aussi par trempage ou par injection, on augmente le poids de la marchandise de 10 à 30%. Puis on glisse le tout dans un paquet en carton et le tour est joué. De toute façon, je vous rassure : à l’œil, un non professionnel n’y voit que du feu. Par contre lorsqu’il cuit  son bout de poisson, l’acheteur le voit rétrécir aussi vite et aussi fort qu’un pull lavé à 60°. Résumons, le con-sommateur a payé moins cher croyant faire un bon achat. Le professionnel lui, avec son prix sympa s’en met plein les fouilles et le filet qui devait nourrir deux personnes finit dans la gamelle du chat.

Le syndicat national du commerce extérieur des produits congelés et surgelés (SNCE) s’est saisi du problème et il assure qu’à dater de cette année, il lancera une campagne de contrôle sur cette pratique malhonnête.
Et bien, nous saluons cette initiative, n’est-il point Mona ? Je vous propose de continuer à découvrir les vins d’Emmanuel Reynaud du Château Rayas. Aujourd’hui, dégustons Pignan 2008. Encore cette touche inimitable pour un Châteauneuf du Pape qui me mène au ciel. Si, si…