J’ai la peau lisse au c…

Marguerite sut se présenter à la justice sous son meilleur profil

Lépicurien m’a chargée de vous faire découvrir la belle de l’Elysée. Fille d’une famille de grands industriels, Marguerite Japy a soif de liberté et de Paris. Pour ce, à 19 ans, elle épouse un peintre Adolphe Steinheil, quadragénaire certes, mais qui habite Paris.
Vite, elle se rend compte que ce n’est pas le talent de son mari qui lui permettra de vivre comme elle le souhaite. Par contre, son physique de rêve ne laisse pas insensible ses contemporains.

Aussi, elle collectionne les amants et les invite à acheter des toiles à son mari. Elle rencontre le Président Faure qui tombe immédiatement amoureux… Tout se passe comme dans un rêve avec Félix jusqu’à ce jour de février 1899.

La belle reprend son chemin d’amour. Il faut bien vivre.

31 mai 1908, dimanche de Pentecôte, au petit matin, Rémy Couillard (çà ne s’invente pas), jeune employé de maison, trouve les portes de toutes les chambres ouvertes. Dans une première pièce, il trouve la belle Marguerite ligotée. Puis, il découvre Monsieur étranglé et la mère de Madame morte, elle aussi (on dit qu’elle aurait avalé son dentier).

A l’arrivée de la police, Marguerite raconte qu’elle a été attaquée par trois barbus…. Ayant tardé à les renseigner sur la cachette des bijoux et valeurs, ils l’ont ligotée et bâillonnée. Pour le reste, elle ne sait rien.

L’enquête, pleine de rebondissements, accumule les soupçons à son endroit. De plus, Marguerite change de versions à de nombreuses reprises.
Elle comparait devant la cour d’assises. Au terme de dix jours de procès, elle est … acquittée.

La belle Marguerite quitte Paris pour Londres. Elle y épouse lord Robert Brook Campbell Abinger.

Elle meurt en 1954 en emportant son secret…

Mona pas de secret pour vous… si, si