Même pas pleurs

Pleurer au bureau ? Moi, jamais.

Les plus anciens d’entre nous ont du fredonner la Céline d’Hugues Auffray :

Ne pleure pas, non, ne pleure pas
Tu as toujours les yeux d’autrefois
Ne pleure pas, non, ne pleure pas

Ma Chère Mona, je ferai tout pour que vous ne pleuriez jamais en ma présence. Non, non, ne me remerciez pas, je fais çà surtout pour moi. Figurez vous que des chercheurs Israéliens ont trouvé que le simple fait de sentir les larmes d’une femme réduit l’excitation sexuelle chez les hommes. 

Comment ont-ils fait ?

Ils ont réuni quelques dames devant un film bien triste et ont récupéré les larmes que les belles ont versées au moment où leur héros meurt en tombant de sa mobylette…

Des volontaires mâles furent réunis et on leur projeta des images de jolies femmes. Sous leur nez un coton contenait des larmes des spectatrices de la veille ou une simple solution saline. Grâce à un suivi permanant, les chercheurs purent mesurer la testostérone en baisse chez ceux qui humaient les larmes. De plus, ils ont constaté chez ces mêmes hommes, grâce à l’IRM, une baisse de l’activité dans les zones du cerveau dédiées à l’activité sexuelle dès que l’on mettait le coton sous leur nez.

Vous comprendrez ma chère, qu’après de tels résultats, je ne souhaite pas vous voir en pleurs.

Tiens, si on buvait un coup !! Que diriez-vous d’un Côtes de Nuits Villages 2009 du Domaine Dubois. Bien que fort jeune, ce vin est un concentré de fruits. Une bouteille pour le plaisir.

4 x 3 = huîtres

Bien que connues et appréciées du monde gallo-romain (Ausone vante celles récoltées en Médoc), ce n’est qu’au Moyen-Âge que le véritable engouement se produit.

Au XVII° et XVIII° siècle, l’huître est omniprésente sur les tables. On lui prête mille vertus thérapeutiques, on la prescrit au moindre rhume !
La commercialisation se fait sous deux formes : celle apportée par bateau-coche est vendue dans sa coquille ; l’autre dite de « chasse » dévolue au petit peuple, arrive chaque matin débarrassée de sa coquille dans les paniers de « chasse-marées ».
4 000 marchands déambulent dans Paris avec leur charrette. On la consomme souvent cuite et trois ou quatre douzaines par personne sont un minimum ! Nous connaissons tous l’anecdote de Vatel et de la marée qui, bien que transportée à un train d’enfer, n’arrive pas à l’heure.

Je dois vous avouer que j’aime les huîtres, mais j’ai toujours eu du mal à les ouvrir. Malgré les trucs, les outils plus ou moins sophistiqués, je me bats parfois longtemps avec la bête. Mes doigts en gardent des souvenirs indélébiles. Mais enfin çà y est, j’ai trouvé un truc. Je mets les huîtres près de la télé ou d’un lecteur MP3 et je leur mets des chansons de Carla, très vite, elles baillent et là, crac, je les ouvre.

Reste un problème à soulever. Les huîtres sont-elles aphrodisiaques ?

« En amour, vous le savez, les crustacés sont vos alliés », proclamait Brillat-Savarin. Casannova débutait ses repas avec 12 douzaines d’huîtres, on en servait beaucoup lors des repas fins du Régent…
Pourtant, rien n’est démontré, mais on sait que l’huître est riche en zinc indispensable à la synthèse de l’hormone mâle : la testostérone. Historiquement, le pouvoir aphrodisiaque du mollusque fut mis en avant chez les Grecs, lorsqu’Aphrodite, déesse de l’amour, émergea de l’océan au dos d’une huître et donna naissance à Eros.

Actuellement, surfant sur le succès de la pilule bleue, un Australien cherche à commercialiser des huîtres nourries partiellement au viagra… et assure un résultat étonnant.

Mona pas besoin d’huîtres pour vous aimer, et vous ?