Zizi aux japonais absents

Mona est très connue au Japon

Je viens de recevoir un courrier de détresse d’un de mes lecteurs assidus (et malheureusement pas assidur). Le pauvre chou me dit que sa flèche à cupidon reste aussi molle que celle d’un eunuque qui aurait avalé par erreur une poignée de cachetons de bromure. Il me fait comprendre que sa vie de couple est un enfer. Sa bourgeoise espère de moins en moins qu’il arrive à lui beurrer le moule à tarte. Pour lui, l’heure du coucher tourne au cauchemar. Vous imaginez cette vie ?

En gentille fille, je ne peux laisser Gérard Menvussa (c’est bien entendu un pseudonyme. Notre journal assure toujours l’anonymat) avec la trompette en limace qui ne fréquente jamais la salade à maman. J’ai tout d’abord rappelé à « Géjet » (un diminutif pour un mec comme çà, c’est approprié) que ce problème avait été déjà traité dans ces pages que le monde entier consulte et nous envie.

Mais le pauv’biquet m’a confessé, en pleurant, avoir bouffé autant de mandragore qu’un Irlandais boit de Guinness ; avoir avalé des douzaines d’huîtres comme d’autres sucent des caramels mous en regardant la pub à la télé…

J’ai compris que là, j’avais un cas (bien que sa famille n’ait jamais fréquenté, à ma connaissance, la Cordillère des Andes).

Comme je sais que tout le monde n’a pas le courage de GM et d’exposer à tous la dureté (si j’ose dire) de son mal (mâle), je le remercie de nous avoir laissés pénétrer son intimité (!??!). Grâce à vous, Gérard Menvussa, d’autres lecteurs pourront profiter de mes conseils pertinents et féconds.

Alors mon petit Gérard, commencez dès maintenant à faire des écrocros car le seul remède que je puisse vous recommander à ce stade nécessite un séjour dans l’Empire du soleil levant. Et comme chacun sait là où il y a du yen, y’a pas de plaisir, car au Japon, la vie est chère.

M’enfin pour redonner vie à sa baguette magique, que ne ferait-on pas ?

Donc vous épargnez pour vous envoler fin mars et arriver pour le dimanche 1er avril 2012 à Kawasaki Daishi.

Mona à Kawasaki rien que pour vous !

Ce jour là, se tient (tout seul ?) le Kanamara. Ce festival rend hommage à la fertilité. Pour ce, on trimballe dans la cité trois beaux phallus. On vend des souvenirs tels que des sucettes, pénis en bois, en céleri, en guimauve (mais çà c’est pas pour vous, Gé. D’ailleurs c’est nippon, ni mauvais)

Les japonais affirment que toucher les trois zizis ce jour là leur donne force et vitalité. Alors mon petit Géjet, j’espère que ce voyage vous donnera une troisième jambe et que Maman vous attendra avec le four préchauffé…

Si comme Gérard, vous avez des problèmes de durite ou autres, vous savez que votre p’tite Mona-bandonnera pas ses amis dans la mollesse.