Chaud latin

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Le latin, c’est une langue morte

Certaines lectrices et lecteurs nous ont complimentés pour la diversité de notre vocabulaire et plus spécifiquement pour évoquer le zizi de l’homme. Ils relèvent (si j’ose dire) une certaine poésie grivoise et pleine d’humour pour nommer ce qui intéresse le plus le mâle bipède. Dois-je vous rappeler qu’il pense à la chose au moins 19 fois par jour ?

Bien entendu vos éloges nous mettent en joie et nous encouragent à poursuivre notre mission humanitaire à votre endroit (et votre derrière). Donc un grand merci à vous, petites chates et à vous gros cochons qui avez pris sur votre temps si précieux pour nous féliciter.

Cependant, nous ne sommes pas les premiers à utiliser de jolis mots pour décrire cet appendice dont les hommes sont à la fois fiers et inquiets. Fiers car, lorsqu’il se déplie, il semble une épée prête au combat et inquiets car ils se demandent toujours si leur arme est-elle assez longue et grosse pour satisfaire et transpercer d’amour leur partenaire de sommier.

Les Romains avaient un vocabulaire riche pour parler de leur appendice. Pour votre culture, je vous en lâche deux ou trois. En parlant de leurs attributs virils, ils utilisaient le mot mentula qui trouve son origine, selon les sources, avec : esprit étroit ou partie proéminente et velue. Pour évoquer Popaul au mieux de sa forme, c’était phallus qui signifie en grec : paquet. Mais les Romains étaient des soldats dans l’âme et le mot qu’ils chérissaient était gladius qui se traduit par glaive. Ce vocable a été abandonné au profit du fameux penis que nous employons toujours. Et pourtant gladius trouvait son fourreau qui en latin se dit vagina. Avouez que c’est charmant. Fermez le ban !

Alors vous voyez, mes petites ouailles, sans diminuer faussement nos mérites, avec Mona, nous n’avons rien inventé. Nous sommes simplement dans une lignée qui existe depuis la nuit des temps. Nous ne sommes que les enfants d’Ovide.

Mona, cette culture lapine latine m’a donné une de ces soifs. Vite deux verres. Un vin blanc de Toscane émoustillera nos papilles et centres nerveux. Castello Banfi Le Rime Chardonnay-Pinot Grigio 2012 est aromatique et gourmand. Il remplit la bouche… Comme quoi, on ne s’éloigne pas du sujet.

Bonjour les bouts tannés

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Alors que viennent à peine de s’éteindre les lampions du festival de Kawasaki dont nous avons parlé il y a quelques temps, j’ai regardé un joli reportage sur le petit royaume du Bhoutan. On y découvre que les maisons sont décorées de zizis souvent prêts à l’emploi, raides comme la justice et durs comme l’épée Excalibur. Ça change des nains de jardin, cigales ou autres décorations occidentales.

Ces phallus de taille imposante (alors que les asiatiques en ont plutôt de petits) sont à la fois des protecteurs contre les démons et des encouragements à la procréation. Mais la vision de ces décorations m’incite à proposer aux dirigeants du Bhoutan de changer leur nom soit en Bhoussetan ou Bhoukistan. Logique non ?

Mais alors pourquoi le zizi est-il bénéfique pour les Bouthanais ? Il faut remonter au XV° siècle. Un fou divin du nom de Drukpa Kunley amena le bouddhisme au Bhoutan. Il mit en fuite des démons à l’aide de son vilebrequin farceur converti en obélisque . Avouez que fallait oser. Mais après avoir terrassé  les mauvais esprits, il se mit à convertir en priorité les femmes. La légende raconte qu’il en culbuta plus de 5.000 qui se firent bouddhistes aussi sec (si j’ose dire). Quelle santé, le bonze !

Mona envie de faire un voyage avec le Bhoutan-train…

Zizi aux japonais absents

Mona est très connue au Japon

Je viens de recevoir un courrier de détresse d’un de mes lecteurs assidus (et malheureusement pas assidur). Le pauvre chou me dit que sa flèche à cupidon reste aussi molle que celle d’un eunuque qui aurait avalé par erreur une poignée de cachetons de bromure. Il me fait comprendre que sa vie de couple est un enfer. Sa bourgeoise espère de moins en moins qu’il arrive à lui beurrer le moule à tarte. Pour lui, l’heure du coucher tourne au cauchemar. Vous imaginez cette vie ?

En gentille fille, je ne peux laisser Gérard Menvussa (c’est bien entendu un pseudonyme. Notre journal assure toujours l’anonymat) avec la trompette en limace qui ne fréquente jamais la salade à maman. J’ai tout d’abord rappelé à « Géjet » (un diminutif pour un mec comme çà, c’est approprié) que ce problème avait été déjà traité dans ces pages que le monde entier consulte et nous envie.

Mais le pauv’biquet m’a confessé, en pleurant, avoir bouffé autant de mandragore qu’un Irlandais boit de Guinness ; avoir avalé des douzaines d’huîtres comme d’autres sucent des caramels mous en regardant la pub à la télé…

J’ai compris que là, j’avais un cas (bien que sa famille n’ait jamais fréquenté, à ma connaissance, la Cordillère des Andes).

Comme je sais que tout le monde n’a pas le courage de GM et d’exposer à tous la dureté (si j’ose dire) de son mal (mâle), je le remercie de nous avoir laissés pénétrer son intimité (!??!). Grâce à vous, Gérard Menvussa, d’autres lecteurs pourront profiter de mes conseils pertinents et féconds.

Alors mon petit Gérard, commencez dès maintenant à faire des écrocros car le seul remède que je puisse vous recommander à ce stade nécessite un séjour dans l’Empire du soleil levant. Et comme chacun sait là où il y a du yen, y’a pas de plaisir, car au Japon, la vie est chère.

M’enfin pour redonner vie à sa baguette magique, que ne ferait-on pas ?

Donc vous épargnez pour vous envoler fin mars et arriver pour le dimanche 1er avril 2012 à Kawasaki Daishi.

Mona à Kawasaki rien que pour vous !

Ce jour là, se tient (tout seul ?) le Kanamara. Ce festival rend hommage à la fertilité. Pour ce, on trimballe dans la cité trois beaux phallus. On vend des souvenirs tels que des sucettes, pénis en bois, en céleri, en guimauve (mais çà c’est pas pour vous, Gé. D’ailleurs c’est nippon, ni mauvais)

Les japonais affirment que toucher les trois zizis ce jour là leur donne force et vitalité. Alors mon petit Géjet, j’espère que ce voyage vous donnera une troisième jambe et que Maman vous attendra avec le four préchauffé…

Si comme Gérard, vous avez des problèmes de durite ou autres, vous savez que votre p’tite Mona-bandonnera pas ses amis dans la mollesse.