Ok. Nous pigeons

Les pigeons voyageurs sont  des volatiles étonnants. Les colombophiles les transportent en un lieu inconnu, loin du nid qui les a vus naître. Lâchés, ils retournent vers leur pigeonnier sans même brancher leur GPS ou consulter leur carte Michelin. De temps à autre, il y a des ratés.  Ainsi en juin 1953, un pigeon, futur champion espéré, est largué dans la campagne anglaise pour un simple vol d’entrainement à quelques miles de sa base. Le colombidé est attendu dans la soirée. Les heures passent, l’oiseau ne rentre pas. Mais il est dit qu’un pigeon retrouve toujours son domicile. Onze années plus tard, le facteur amène un colis en provenance d’Amazonie. Il contient la dépouille de l’oiseau. Avec cet humour tout britannique, le sujet de sa majesté, en voyant la corps sans vie de son animal dit : « De toute façon, j’avais fait une croix dessus. »

Et parfois, çà tourne au fiasco. Lors d’une course, toujours en Angleterre, 6748 pigeons sont lâchés. Moins de 2400 rejoindront leur port d’attache. Diverses hypothèses furent élaborées : pourquoi pas un tir nourri en provenance d’un groupe de chasseurs en quête d’un salmis de palombes ? Mais compte tenu de la vitesse de vol des pigeons, il fut calculé qu’il aurait fallu un rassemblement de plus de 400 chasseurs particulièrement rapides et habiles au tir. Peu vraisemblable. Un naturaliste de renom pense que les volatiles, lassés du climat pluvieux des Iles Britanniques, ont pris la poudre d’escampette et ont rejoint les côtes ensoleillées du sud de la France.

Comme quoi, les pigeons, faut pas les prendre pour des pigeons.

Bon Mona, un vin de soleil, çà vous fera rester au bureau ? Je vous propose les Armières 2007 du Domaine de Garance. Un vin magnifique…

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