Nous sommes la civilisation à steack

Mona en appelle aux gloires de la France. Sauvons la cuisine française.

Décidément, depuis quelques temps, documentaires, livres sur notre restauration, nos produits alimentaires et notre cuisine. Ainsi, cette semaine, Michael Steinberger, un américain amoureux de la France, nous met en garde. Il vient d’écrire : « La Cuisine française, un chef d’œuvre en péril ». Dans une interview à l’Express, il déclare notamment :

Steinberger : Vous êtes parmi les premiers consommateurs de McDonald’s dans le monde et certaines études indiquent que la France atteindra en 2020 le même taux d’obésité que les Etats-Unis. Votre exception gastronomique se meurt et vous ne faites rien pour la sauver. Prenez l’exemple des fromages : chaque année, plusieurs variétés disparaissent dans l’indifférence. Je raconte dans mon livre une discussion passionnante avec Philippe Alléosse, l’un de vos meilleurs fromagers. Il me disait que ses clients américains, anglais ou japonais avaient l’air plus préoccupés par le sort des fromages au lait cru que les Français eux-mêmes …

L’express : Pourquoi ne pas avoir aussi mis l’accent dans votre enquête sur les bonnes nouvelles, comme le retour du bon pain?

Steinberger : Le pain est un bon exemple. Certes, il est aujourd’hui meilleur que dans les années 1960. Mais, comme l’affirme le chercheur américain Steven Kaplan, qui a d’ailleurs beaucoup contribué à ce sursaut qualitatif, il y a seulement 15 % de « bonnes » boulangeries en France. La qualité est donc devenue l’exception.

Françaises, Français, réveillez-vous, défendez votre patrimoine. Pain, fromages, vins et autres sont notre identité. Alors cocorico ! Comme le dit Steinberger : « c’est aussi pour mes enfants que je souhaite que la France reste le pays où l’on mange le mieux dans le monde. »

Manger, ok, et si en plus on peut boire un bon vin… Qu’en pensez-vous Mona ? Ben, je vois que vous avez déjà lavé deux verres. Allez, c’est ma tournée : Château Simone 2006. Ce « Palette » puissant et de belle structure fait honneur aux vins du Sud de la France. Mona, commandez en une « palette »…!!!!!

http://www.fromage-alleosse.com/

Mona, elle croit au Pernod, elle

Saviez vous que l’alcool n’est interdit en compétition que dans les sports suivants : aéronautique, automobile, karaté, motocyclisme, motonautisme, pentathlon moderne, tir à l’arc ? Ces interdictions ne sont pas tant dictées par la que par les vertus supposées tranquillisantes de l’alcool : un petit verre peut être un moyen de vaincre le stress et d’augmenter la confiance en soi.

Ainsi, Suzanne Lenglen buvait du Cognac lors de la finale de Wimbledon en 1919. Elle s’imposa au terme d’un match marathon.
Quant à Raymond Kopa, il  a déclaré : « En 1966, nous étions menés deux buts à zéro par le Stade Rennais dans un match de Coupe de France. Notre président avait amené deux caisses de champagne ce jour-là. Comme nous nous attendions à encaisser de nouveaux buts, nous nous sommes dit qu’une petite rasade ne changerait pas grand-chose à l’affaire. Reims s’est imposé trois buts à deux. »

Plus fort, en 2008 la Confédération Mondiale de Sports de Boules, dont le siège social est à Monaco, a obtenu de l’Agence Mondiale Antidopage que l’alcool soit enlevé de la liste de produits dopants pour les compétitions de ladite Confédération.

La Fédération internationale de pétanque, basée à Marseille, est catastrophée par cette décision. L’espoir de devenir un sport olympique s’envole… Par contre Pernod Ricard doit se frotter les mains.

Bon Mona, que diriez-vous de jouer aux boules ? Ma paire est prête à l’emploi … et pour se donner confiance, je vous suggère un vin provençal : le Château Simone 2000. Ce vin blanc encore vif se termine sur une note miellée.


Il n’y a que le premier papa qui goûte

L’ami Auguste ne rate pas une occasion de nous instruire sur les choses de la vie. Aujourd’hui, il nous avertit des risques à pratiquer la chose si on n’est pas au top de sa forme. Avant de penser à bomber la guérite, à Maman, vérifiez que vous êtes pas en train de pomper dans les rinçures pour que vos enfants à venir ne souffrent pas d’une faible constitution :

M. Théophile V***, homme du monde, qui n’avait reçu de ses parents qu’une très faible santé, arriva jusqu’à l’âge de trente ans sans songer à se marier. D’une intelligence aussi développée que sa constitution physique était chétive, il avait jugé que son état valétudinaire lui défendait les plaisirs du mariage. Cependant le désir d’avoir des enfants et de vivre au milieu d’une famille dont il serait l’idole devint si vif, si pressant, qu’il se décida subitement à prendre femme. Son médecin, consulté, lui donna des conseils qu’il suivit ponctuellement.

siesteThéophile V*** alla choisir en province une femme de vingt-quatre ans, fraîche, bien constituée, pleine de force et de santé. Après dix mois de mariage, il eut le bonheur de se voir père d’une jolie fille, qui ressemblait à sa mère par sa bonne constitution. Sa femme lui donna encore deux autres enfants aussi beaux que le premier. Mais, il faut le dire, Théophile avait suivi strictement le régime des hommes qui veulent avoir une belle progéniture. Avant de s’approcher de sa femme, il s’était soumis, pendant un mois, aux règles de la continence et à une alimentation fortifiante. Une fois sa femme enceinte, il s’était interdit toute caresse amoureuse qui eût pu gêner le travail de la gestation.

Le même mariage va nous montrer la triste influence qu’exerce, sur la progéniture, l’état antihygiénique des parents.

man-exhaustedForcé de quitter sa femme pour remplir une mission diplomatique, Théophile revint, après quelques mois, fatigué, épuisé de veilles, de soirées, de parties aristocratiques auxquelles sa position sociale l’obligeait de prendre part. Le soir de son arrivée, il eut l’imprudence de s’approcher de sa femme; la fécondation s’ensuivit ; mais le fruit qu’elle donna ne ressembla en rien aux premiers. Ce quatrième enfant, malgré tous les soins dont fut entouré son berceau, resta toujours malingre et chétif. On eût dit que ses parents épuisés ne lui avaient pas transmis une assez forte dose de vitalité ; il crût cependant, mais fluet, étiolé, semblable à une plante qui s’allonge comme un fil et se dessèche, bientôt. M. Théophile, s’accusant intérieurement d’avoir donné le jour à un être si faible, eut la douleur de le voir mourir avant sa cinquième année. Cette perte fut pour lui un constant remords, car il avait l’expérience du passé, et l’homme sage, avant de céder à l’attrait du plaisir, doit en calculer froidement les conséquences.

Louis XIV demandait à son médecin pourquoi les enfants qu’il avait de sa femme étaient chétifs ou difformes, tandis que ceux que lui donnaient ses maîtresses étaient beaux et vigoureux.
– « Sire, lui répondit le médecin, c’est parce que vous ne donnez à la reine que les rinçures. »

Répétons encore ici qu’une trop vive ardeur en amour, de même que les excès vénériens, nuit à la fécondation, La salacité ou la soif immodérée des voluptés sensuelles sont également les ennemis d’une belle procréation.

Comme il y va Auguste. Rinçures, c’est trivial mon vieux ! Enfin Mona, çà ne doit pas nous empêcher de boire à la mémoire du Doc. Allez on fait péter Château Simone 2001 : un merveilleux vin blanc des Bouches du Rhône en appellation Palette. Un vin qui redonne des forces, si  vous voyez ce que je veux dire, ma chère Mona.