En odeur de sein tété

Autrefois, il ne faisait pas bon passer dans les mains des médecins et ce quelque que soit sa condition. Ainsi, Louis XIII fut vraiment handicapé par un bégaiement. Un contemporain écrit que le Roi avait une langue « si longue et si épaisse, que quand elle était sortie de sa bouche, ayant peine à la retirer, il était obligé de la repousser avec le doigt « . Il se demande si cette « malformation » n’était pas la cause d’une intervention délicate qui fut pratiquée lorsqu’il était bébé.

Sa nourrice constatant que le nourrisson ne tétait pas bien le confia aux mains expertes de Guillemain, chirurgien du roi. Le diagnostic fut immédiat : le filet de la langue gêne la prise du sein. Le praticien dut s’y reprendre à trois fois pour couper le filet trop épais dans le palais princier.

Est-ce cette intervention qui est l’origine du bégaiement ? Pas sûr. Mais, ce qui est certain, c’est que Louis XIII eut toute sa vie une répulsion pour les seins comme le dit le texte suivant : « On savait entre autres choses, que le roi Louis XIII regardait les tétons comme damnation et leur faisait même des avanies« .

Mona, si vous voulez un filet de vin, tendez donc votre verre, je vous prie. Marcel Couturier, vigneron à Fuissé, nous propose un Pouilly-Loché Le Bourg 2009. Le Chardonnay est grand sur ce joli terroir trop peu connu. Il faut dire que cette appellation n’est plantée que sur un peu plus de 30 ha…