En odeur de sein tété

Autrefois, il ne faisait pas bon passer dans les mains des médecins et ce quelque que soit sa condition. Ainsi, Louis XIII fut vraiment handicapé par un bégaiement. Un contemporain écrit que le Roi avait une langue « si longue et si épaisse, que quand elle était sortie de sa bouche, ayant peine à la retirer, il était obligé de la repousser avec le doigt « . Il se demande si cette « malformation » n’était pas la cause d’une intervention délicate qui fut pratiquée lorsqu’il était bébé.

Sa nourrice constatant que le nourrisson ne tétait pas bien le confia aux mains expertes de Guillemain, chirurgien du roi. Le diagnostic fut immédiat : le filet de la langue gêne la prise du sein. Le praticien dut s’y reprendre à trois fois pour couper le filet trop épais dans le palais princier.

Est-ce cette intervention qui est l’origine du bégaiement ? Pas sûr. Mais, ce qui est certain, c’est que Louis XIII eut toute sa vie une répulsion pour les seins comme le dit le texte suivant : « On savait entre autres choses, que le roi Louis XIII regardait les tétons comme damnation et leur faisait même des avanies« .

Mona, si vous voulez un filet de vin, tendez donc votre verre, je vous prie. Marcel Couturier, vigneron à Fuissé, nous propose un Pouilly-Loché Le Bourg 2009. Le Chardonnay est grand sur ce joli terroir trop peu connu. Il faut dire que cette appellation n’est plantée que sur un peu plus de 30 ha…

Sein plait

Les seins sont dans l'essieu

En Grèce, au cours des années 1990, un jeune couple part en voyage de noce en train. Le jeune marié insiste pour que sa mère soit du voyage.

Devant l’étonnement de sa femme, il la rassure en disant :

– Elle ne nous gênera pas. D’ailleurs, elle sera dans un autre compartiment.

Attention à la fermeture automatique des portes…

Le soir venu, le jeune homme s’excuse auprès de sa jeune épousée. Il va dire bonsoir à sa mère. Un quart d’heure plus tard, il n’est pas revenu. Inquiète, la jeune femme se dirige vers le compartiment de belle-maman. En ouvrant la porte, elle trouve son mari assis sur les genoux de sa mère, en train (si j’ose dire) de téter !

Cette histoire me rappelle une nouvelle de Guy de Maupassant, grand amateur de femmes et mammophile[1], écrite en 1884 : Idylle.  L’histoire se passe dans un train. Une femme à la poitrine généreuse voyageant seule n’avait pas donné le sein depuis la veille à son petit. Manquant de s’évanouir, elle fut bien heureuse que le jeune homme en face d’elle se proposa pour la soulager.

Mona pas de bébé, çà vous dérange ? ….


[1] Passionné par les seins de femmes. Un peu comme Lépicurien, quoi !

Mesdames, faut être en tétée

En mai 2009, les femmes Kényanes faisaient la grève du sexe pour obliger les hommes politiques à trouver un compromis (si j’ose dire).


Actuellement, en Arabie Saoudite, des femmes veulent utiliser, à leur avantage, une fatwa pour pouvoir conduire elles-même leur voiture…
Si elles n’obtiennent pas satisfaction, elles menacent d’appliquer à la lettre l’édit religieux.

De quoi s’agit-il ? Les femmes, ne pouvant pas conduire et étant riches, utilisent les services d’un chauffeur pour leurs déplacements. Or, le Cheick Abdul Mohsen Bin Nasser Al-Obeikan (vous pouvez respirer), membre du Conseil des grands oulémas d’Arabie Saoudite a édicté une fatwa qui invite les femmes à « donner le sein à leurs conducteurs afin d’en faire l’équivalent de leur propres fils et frères de leurs filles« . Le religieux explique que, devenus membres de la famille, les étrangers peuvent se mêler au reste du foyer sans violer la loi islamique qui interdit aux hommes et aux femmes de frayer ensemble. En effet, dans l’Islam, la relation entre frères et sœurs de lait est jugée aussi importante que la fratrie de sang.

Bien qu’il ait écrit que « la femme peut donner le sein à un homme adulte pour en faire son fils« , Al-Obeikan explique que sa parole a été déformée par les médias et qu’il voulait dire que « le lait tiré de la femme devait être bu par l’étranger dans une tasse« .

En attendant, les femmes l’ont pris au mot et demandent si elles doivent donner le sein en public ou devant leur mari.

Plus sérieusement, des militantes s’interrogent sur ce texte : « je peux donner le sein à un étranger, mais je ne peux pas conduire ma voiture » ou bien : « je n’ai pas donné le sein à mes propres enfants, dois-je le donner à mon chauffeur ?« .

Et on se pose la question : est ce que cette fatwa s’applique également au personnel de maison. Les hommes devront-ils téter les femmes de chambre pour devenir frères et sœurs ? Dur, dur…

Pour en savoir plus, consultez l’article de Courrier Internationnal

Mona pas donné le sein à Lépicurien. Il ne deviendra pas mon frère ; il reste le patron.

L’art d’être mammaire

Mona est courageuse. Malgré les sarcasmes de certains, elle continue à défendre la tétée. Elle cite ce brave Alexis Delacoux. Elle n’a pas osé ajouter ce qui suit :

L’âge le plus favorable, comme je l’ai déjà dit, est de vingt cinq à quarante ans. Les femmes qui auront eu plusieurs enfants offriront plus de garanties que celles qui seront mères pour la première fois, parce que le premier allaitement est toujours plus laborieux, et qu’alors il arrive souvent que les mamelles tarissent après quelques mois, ce qui n’est point à craindre chez les premières. En outre, il est mieux de ne point donner à l’enfant un lait trop vieux, et autant que possible il faut que la nourrice soit nouvellement accouchée.

Les femmes brunes, de moyenne taille, mais bien prises, seront en général meilleures nourrices que les blondes, pâles, minces et de haute stature; de même que celle dont la peau est noircie par le hale et le soleil donnera un lait plus sain que telle autre au teint blafard et comme étiolé, et qui aurait vécu dans la paresse et l’oisiveté. L’embonpoint médiocre et même la maigreur seront des conditions préférables à l’obésité et à ces tempéraments molasses et empâtés. Ordinairement les femmes maigres ont peu de mamelles, mais ce n’est point toujours une raison pour les croire incapables de nourrir. Ce serait également une erreur de croire qu’une nourrice a peu de lait, quand par la pression du mamelon, il n’en coule point : ici le mode d’excitation est tout, et la succion est le plus favorable.

On doit regarder comme un signe de santé le bon état de la bouche, une haleine douce, et des dents saines et blanches. Le défaut de propreté empêche souvent de reconnaître ces qualités; il faut donc bien distinguer ce qui tient à cette circonstance d’avec ce qui dépend d’une cause morbide. L’absence de quelques dents, quand celles qui restent sont saines, n’est qu’un accident qui ne mérite aucune importance.

Mona, je vous propose une gourmandise du domaine des Sablonnettes de Christine et  Joël  Ménard : Coteaux du Layon Vieilles vignes 2007. Un  nez de fruits blancs, une jolie bouche  acidulée et fraiche. Le pied, quoi !!