Berlin l’enchanteur

Vous n'espériez quand même pas voir autre chose
Vous n’espériez quand même pas voir autre chose

Une dizaine de députés verts allemands soulèvent un grave problème de santé publique. Ils constatent que dans les pays occidentaux, la chasse aux phtalates est organisée car ces substances plastiques semblent être à l’origine de graves dérèglements de santé (notamment de cancers). Que ce soit dans les plastiques alimentaires ou les jouets de nos bambins, les autorités sanitaires veillent à ce que leur taux baisse dans les divers composants et même les emballages.

Mais les écolos constatent que les godemichés et autres joujoux intimes échappent à tout contrôle et ils relèvent que plus de la moitié des vibromasseurs contiennent tellement de matières toxiques qu’en passant dans le sang à travers les muqueuses, il y a un risque aggravé de cancer mais également de stérilité ou de troubles hormonaux chez le fœtus

Bon, si même en cherchant à se faire du bien, on risque de se faire du mal…
Est-ce pour  cette raison qu’un américain a été hospitalisé avec un gentil petit hamster dans son fondement ? Certes, c’est écolo, mais l’animal ayant trouvé un terrier peut avoir envie de rester au chaud. Ça peut poser des problèmes…

Oui, je sais Mona, ces informations ne sont pas réjouissantes et je comprends que vous ayez souhaité, vous la Muse pure et convoitée, que je m’y colle. Bon maintenant que c’est fait, il est temps de déboucher un vin d’Arbois : Melon à queue rouge 2010 du Domaine de la Pinte est issu d’un rare cépage blanc. Un nez de poire, de pêche pour un vin blanc bien équilibré. C’est vin  plutôt rare mais que c’est bon !

Bière tombe mal

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Vin ou bière ? A votre santé

Il y a peu, nous attirions votre attention sur les effets liés à l’absorption de bière. Et bien encore une étude qui ne va pas me pousser à changer mes habitudes : je bois du vin comme tout bon latin et délaisse la bière.

Une étude danoise, publiée dans le British médical Journal, assure que les buveurs de vin ont une espérance de vie plus longue que les buveurs de bière. Les auteurs, une équipe de l’Institut national de la Santé publique de Copenhague, soulignent que les buveurs de vin ont une alimentation plus équilibrée que les amateurs de bière.

Pour démontrer cela, ils n’ont pas hésité à éplucher 3,5 millions transactions choisies au hasard à partir de 98 points de vente de deux grandes chaînes de supermarchés danoises durant six mois. Les clients ont été classés  en quatre catégories : « acheteurs de vin uniquement », « uniquement de bière », « consommateurs de vin et de bière » et « n’achetant aucune boisson alcoolisée ». Le détail de tous leurs achats, le nombre d’articles, leur prix et le coût total des achats de chaque client ont été enregistrés et analysés.
Leur constat est limpide comme un verre de blanc : les buveurs de vin consomment en quantité non négligeable des olives, des fruits et légumes, des volailles et des produits laitiers maigres. Les buveurs de bière, quant à eux, achètent plus volontiers des plats cuisinés, des chips, des saucisses et des boissons sucrées…

Bref, les amateurs de vins sont plus fins gourmets que les avaleurs de bière et cette meilleure hygiène de vie aurait un effet bénéfique sur leur santé.

Vous voyez Mona… En vous faisant boire du vin, non seulement, j’assure le plaisir de vos sens, mais encore, je maintiens votre santé au top. Allez, on va s’en jeter un. Prenez donc deux verres pour goûter ce vin de Graves : le Château Léhoul produit des vins, que dis-je, des fortifiants qui en plus, excitent les papilles. Assez parlé, je sers.

C’est un Brie qui court….

Le site lepoint.fr a publié une information que je reprends intégralement :

plateau-fromages-et-vin« Pour promouvoir les spécialités françaises, le gouvernement va cofinancer, avec des producteurs, des soirées vin et fromages chez des particuliers américains, canadiens et d’ailleurs. Les hôtes, choisis par l’agence de marketing Sopexa, recevront, outre des bons d’achat pour du vin bon marché, un tire-bouchon et… un CD où chante Carla Bruni ! En échange, ils doivent vanter sur Internet les mérites de la nourriture et du vin français. La Sopexa a déjà reçu 14.000 demandes de particuliers. Le coût de l’opération, réalisée dans 19 pays, est estimé à 1,6 million d’euros, dont 60 % seront à la charge du ministère de l’Agriculture. »

Des journalistes et nombre de sites ont réagi en trouvant scandaleux que le budget participe à l’achat des disques de la 1ère Dame. En fait, il semble que le disque soit une compilation de variétés dont un titre est de Carla Bruni… Mais peu importe cette polémique ne m’intéresse que fort peu.

Par contre, je suis étonné que personne ne souligne le fait, qu’à l’intérieur de notre beau pays, l’image du vin soit plus associée au risquecoq-bleu-blc-rge de cancer dès le 1er verre et à l’alcoolisme. Mais dès que l’on sort de nos frontières, le vin est présenté comme un des fondements de notre civilisation et comme un des pôles de notre gastronomie.

Quand va donc cesser cette schizophrénie ?

Epicuriennes, Epicuriens, à vos verres, il est temps de faire comprendre à nos dirigeants que :

« Bonne cuisine et bons vins, c’est le paradis sur terre »
Henri IV (1553-1560)… c’est-à-dire en France comme ailleurs.

Il fallait et il faut le dire.

Boire ovaire

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Peinture de Gerard Ter Broch – 1660

Pendant que nous continuons en France à détruire des siècles de civilisation du vin, les chercheurs étrangers continuent à se pencher avec bienveillance sur le jus de la treille et à lui trouver des vertus.

Ainsi, selon une étude australienne, la consommation de deux verres de vin par jour, pour une femme, pourrait réduire de moitié le risque de cancer des ovaires. Un résultat dû à la présence d’antioxydants et à l’impact de l’alcool sur les hormones féminines. A noter : le vin rouge semble être plus efficace que le vin blanc. Et pourtant, nos hommes sont convaincus que nous avons une attirance certaine pour le « goût du blanc »…. Faut pas les décevoir, ils verraient rouge.

« Bon, en attendant, viens on va se jeter une fillette. Comme çà, on frisera pas l’ovaire dose ! », m’a dit gentillement mon bien-aimé patron.

Votre Mona