Caca-colle là

Selon une étude récente, il ressort que les américains boivent beaucoup plus de bière que de vin. Convertie en litres, la consommation de bière est de l’ordre de 80 litres par an, par habitant alors que celle de vin est d’un peu moins de 9 litres. En France, on boit environ 35 l de bière alors que la consommation de vin bien qu’en baisse régulière est de 52 litres par habitant.

Quand aux boissons sucrées de type soda et jus de fruits, la consommation aux USA est de 200 litres environ alors qu’elle n’est que de 60 litres (mais attention, cela augmente de 4.5% par an. Veillons !).

En attendant que peut-on déduire de ces habitudes de consommation. Bière et sodas ont des effets sur le corps humain


Pour les buveurs de vins, les conséquences sont tout autre

Mona la ligne…

Cachez ce zinc que je ne saurais boire

vins de "Sein pour sein"

Servir « la bière au mètre » se pratique dans nombre de bars les soirs de beuverie : un gabarit en bois permet d’aligner un mètre de gobelets plastique remplis d’un breuvage mouvant apte à transformer le premier Belge venu en buveur d’eau. Servir « du vin au mètre » se pratique à Grenoble et dans le Dauphiné : avec dextérité, le patron vide une bouteille dans de petits verres ballon alignés sur le comptoir… et ce, sans en perdre une goutte ! Souvent, à la saison, le vin est un Coteaux du Lyonnais, un de ces « petits vins » fruité et velouté qui vous réconcilie avec les vins primeurs. En Beaujolais, on ne chipote pas, on pratique le « mètre de pots » (50 cl)…

Bien loin de ces excès, dans le temps, à Saint Pourçain (vins de l’Allier), le cabaretier posait sur le zinc un pichet de vin. Au moment de partir, il trempait une cordelette dans le pot. Le client payait en fonction de la hauteur de la coloration. C’était servir le vin « à la ficelle ».

Enfin tout çà, c’était au temps où le vin n’était mis au pilori. Ahrrr !!

Alors en buvant avec modération, ma p’tite Mona, je vous invite à boire un verre de Fixin 2007 de Pierre Gelin. Ce vin Bourguignon marqué de fruits noirs, est charnu et délicieux.

Et sur cette bière, je construirai mon mondial

Je découvre avec effroi l’article publié par Mona hier. Au nom de la France, des responsables de la Fifa et de moi-même, je vous présente mes excuses pour ces insultes à votre arrière endroit, amateurs de ballon rond. En plus, c’est bien agréable de grignoter des trucs qu’on ne mangerait pas le reste de l’année et de se taper des binouses avec ses potes. Et ma chère Mona, je tiens à vous faire savoir que la bière peut être poésie. Tiens, ma p’tite,  lookez donc cette vidéo qui nous vient du pays du Soleil Levant. Si en plus, vous visionnez la chose en HD, vous aurez l’impression pendant quelques secondes d’être au Paradis. Alors, footeux de tous pays, n’ayez pas honte, buvez votre petite blonde devant votre écran et faîtes vous plaise…

Bon Mona, c’est pas tout çà, mais à propos de ballon, allez donc chercher deux verres, je vous prie. Profitons de ce qu’à cette heure, il n’y a pas de match pour titiller un Morgon du Domaine Calot. La bière, c’est pas mal pour la téloche, mais le Beaujolais, c’est quand même un must à cette heure là.

Bière tombe mal

vin-ou-biere
Vin ou bière ? A votre santé

Il y a peu, nous attirions votre attention sur les effets liés à l’absorption de bière. Et bien encore une étude qui ne va pas me pousser à changer mes habitudes : je bois du vin comme tout bon latin et délaisse la bière.

Une étude danoise, publiée dans le British médical Journal, assure que les buveurs de vin ont une espérance de vie plus longue que les buveurs de bière. Les auteurs, une équipe de l’Institut national de la Santé publique de Copenhague, soulignent que les buveurs de vin ont une alimentation plus équilibrée que les amateurs de bière.

Pour démontrer cela, ils n’ont pas hésité à éplucher 3,5 millions transactions choisies au hasard à partir de 98 points de vente de deux grandes chaînes de supermarchés danoises durant six mois. Les clients ont été classés  en quatre catégories : « acheteurs de vin uniquement », « uniquement de bière », « consommateurs de vin et de bière » et « n’achetant aucune boisson alcoolisée ». Le détail de tous leurs achats, le nombre d’articles, leur prix et le coût total des achats de chaque client ont été enregistrés et analysés.
Leur constat est limpide comme un verre de blanc : les buveurs de vin consomment en quantité non négligeable des olives, des fruits et légumes, des volailles et des produits laitiers maigres. Les buveurs de bière, quant à eux, achètent plus volontiers des plats cuisinés, des chips, des saucisses et des boissons sucrées…

Bref, les amateurs de vins sont plus fins gourmets que les avaleurs de bière et cette meilleure hygiène de vie aurait un effet bénéfique sur leur santé.

Vous voyez Mona… En vous faisant boire du vin, non seulement, j’assure le plaisir de vos sens, mais encore, je maintiens votre santé au top. Allez, on va s’en jeter un. Prenez donc deux verres pour goûter ce vin de Graves : le Château Léhoul produit des vins, que dis-je, des fortifiants qui en plus, excitent les papilles. Assez parlé, je sers.

J’ai de la cuite dans les idées

Une nouvelle qui va vous interloquer, peut-être même vous faire peur, gros épongeurs de binouzes… Il est possible que la bière contienne des hormones féminines. Ne pouvant laisser nos épiciuriens dans le doute, j’ai décidé avec quelques amis de vérifier ce que nous avions entendu. Pour ce, nous n’avons pas hésité à nous enfiler 10 mousses d’affilée. Qu’est ce que je ne ferais pas pour vous…????

femme-biere

Et bien, c’est un fait avéré. Après dix demis:

  • a) nous avions tous pris du poids, et çà nous tracassait,
  • b) nous parlions beaucoup pour ne rien dire,
  • c) nous racontions de plus en plus de conneries,
  • d) nous ne pouvions plus conduire une voiture correctement,
  • e) il nous était impossible de tenir un raisonnement clair, simple et cohérent,
  • f) nous refusions obstinément de reconnaître que nous avions tort même lorsque cela était tout simplement évident,
  • g) nous nous vexions pour un rien,
  • h) et puis… on allait pisser toutes les cinq minutes,
  • i) et enfin, le jury a tenu à souligner que, durant toute la durée de l’expérience, aucun rôt, ni même aucun pet n’ont été entendus. Ce qui est un signe irréfutable de plus.

bier_kuehlschrankCette étude a été menée avec toute la rigueur scientifique que vous nous connaissez et les résultats ont été constatés par un jury d’experts en bibines. Leur jugement est sans appel. Il est inutile de pousser les tests plus loin… C’est certain : il y a bien des hormones femelles dans la bière !

Bien entendu, chères lectrices, chers lecteurs, n’essayez jamais de reproduire cette expérience car n’oubliez pas qu’il faut boire avec modération et que seuls des épicuriens parfaitement entraînés peuvent aider les scientifiques à progresser dans la connaissance de l’être humain (et de la femme ?).

En attendant, Mona, j’ai une soif. Qui dit bière, pense souvent Alsace. Mais moi, là-bas, je vois plutôt de grands vins blancs. Aussi je vais déboucher une bouteille de chez Marcel Deiss. Jean Michel Deiss est un vigneron épicurien et adepte convaincu et convaincant du « complantage des cépages » de cette belle région. Un grand moment nous attend.

Partir en miction

1483294863_31613af84f_oLa bière a la réputation d’agir sur la vessie. Il suffit de se rendre dans une fête de la bière, notamment à Munich, pour comprendre que c’est tout à fait justifié.

Et pourtant c’est le vin qui semble avoir suscité les expressions les plus imagées relatives au phénomène.
« Pisse dru « , La pissotière de l’Impératrice » : nombre de vocables locaux en font cas. Le vin est-il velouté ? C’est « le petit Jésus qui vous pisse dans le gosier« . Dès l’antiquité, les poêtes comparaient les grands vins à l’urine des dieux.
L’acte peut introduire une notion d’urgence. Ainsi du Beaujolais : « sitôt fait, sitôt bu, sitôt pissé » ou bien « il doit être bu et pissé avant Pâques » pour les Muscadets.
Le vin blanc est connu pour « destouper » les tuyaux. Par exemple les asperges conjuguées avec un Muscat d’Alsace invitent à une visite régulière du petit coin. Huîtres et Gros Plants ont également des effets diurétiques manifestes.

Quant au « bourru », ce mi-vin, mi jus de fruits, chargé de levures et de sucres que l’on boit durant les vendanges avec des châtaignes, ses vertus gustatives et surtout purgatives vous privent du plaisir irremplaçable de croquer une dragée Fuca.

Ahhhrrr, Scheiße, ahrrr !!!!