C’est pas de ma faute, j’arrive pas à la Blier….

hotel-du-nord-afficheJ’ai toujours aimé les acteurs français de la trempe de Jean Gabin, Louis Jouvet, Michel Simon, Gérard Philippe… mais j’ai une tendresse particulière pour Bernard Blier, cet acteur de génie. Je ne me lasse pas de regarder les Tontons Flingueurs, 100.000 dollars au Soleil, Buffet Froid… Aussi c’est avec délectation que je suis en train de lire « Bernard Blier – Un homme façon puzzle » l’ouvrage de Jean-Philippe Guerand.

J’ai confié ce livre à Mona qui aura l’occasion de vous faire un compte-rendu de lecture d’ici quelques jours.

Dans cet article, je souhaite simplement souligner une anecdote du tournage d’Hôtel du Nord. Je vous conseille, au passsage, de visiter le sympathique site internet de l’hôtel.

Ce film culte de Marcel Carné est sorti en salles en 1938 avec notamment à l’affiche Louis Jouvet, Arletty, Annabella. Bernard Blier y incarne un éclusier cocu esclave d’Arletty.

A la suite d’une scène déshabillée avec cette même Arletty, Bernard Blier se refuse à sortir du lit…. en proie à une érection aussi spectaculaire qu’incontrôlée. Arletty, avec sa gouaille habituelle, considéra que c’était le plus vibrant des hommages qu’un homme puisse lui rendre….


Mona, afin de m’aider à développer ma personnalité, je vous prie d’apporter deux godets, je vais sortir le vitriol… vous verrez, çà a le goût de pomme….

Toc, toc … coque

oeuf_a_la_coque-9d6f4Au XVII° siècle, un obscur gastronome adorait les plats en sauce… Ses vêtements maculés faisaient le désespoir de sa femme et la fortune de son blanchisseur. Il expérimenta plusieurs instruments : cuillers à double fond, chalumeaux en verre ou en métal  pour emboucher les sauces sans en mettre partout. Un jour, il eut une fulgurance : il saisit une boulette de mie de pain et épongea le sublime suc dans le fond de l’assiette : Jules Antoine MOUILLET venait d’inventer la « mouillette ». Une dizaine d’années plus tard, en découpant croûte et mie en fins bâtonnets, il rigidifia son invention. La dégustation de l’œuf à la coque en fut durablement modifiée jusqu’à nos jours.

La semaine prochaine, je vous raconterai la vie exaltante de Monsieur JAVEL, inventeur de l’eau du même nom. L’histoire ne dit pas si sa fille se prénommait Aude. Einfirmiere2sft si vous êtes sages, je vous conterai, lors d’une prochaine sortie, la vie trépidante de Madame CUISINE qui inventa la ba tterie….

Bon, c’est pas tout çà, je vous laisse. C’est l’heure de l’apéro…  Mona, servez nous donc un verre de blanc à la santé de ces grands hommes. Mais qui sont ces hommes en blanc qui viennent vers moi ? Que me veut cette infirmière ? Mona ne me laissez pas, au secours !!

Se rincer la dalle

femme-buvantAutrefois, la dalle était le bassin en pierre de réception des eaux, notre moderne évier… Légèrement en pente afin de faciliter l’écoulement, la dalle fut rapidement assimilée au gosier et à la charmante manière de l’humecter. En sortent quelques expressions imagées réservées au grands buveurs, du style : avoir la dalle en pente, se rincer la dalle ou se mouiller la dalle…

De même dans le Nord, « Avoir la dalle penchée », indique une forte propension à abuser de la boisson. A ma connaissance, nos amis bretons, pourtant grands buveurs, n’ont pas de locutions avec le mot dalle, curieux , non ?

Je cours de ce pas ajouter un additif à ma « convention obsèques ». J’hésite entre être incinérée pour m’offrir « une dernière cuite » et être enterrée pour profiter des derniers petits « vers ». Une chose est sure, en terre ou en urne, je demande à avoir la dalle en pente.

Mona vidé son verre comme les autres

Boire la coupe jusqu’…au lit

ivre-mortL’abus de boisson provoque souvent un sommeil profond (aussi profond que le sommeil du juste ?). Dans certains coins de Bourgogne, on présente le début d’ivresse comme « prendre son lit en marche ».
Etre ivre tous les soirs, c’est « prendre son lit pour une tirelire », car régulièrement, on y met un « gros soûl dedans ».

Mona, versez donc un Muscadet … sur Lie…

Rosse pour rosse

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Lequel d’Oscar Wilde[1] ou de George Bernard Shaw[2] avait le plus d’esprit ? Difficile de départager ces deux écrivains Irlandais. Pour preuve, cette savoureuse anecdote :

Oscar Wilde, alors qu’un de ces pièces allait être jouée, eut l’attention délicate d’adresser à son vieux ami mais rival, George Bernard Shaw , deux places pour le soir de la générale. Malheureusement, il ne put s’empêcher de les accompagner d’un petit mot après avoir trempé sa plume dans du vitriol :
« Je vous envoie deux places. Vous pourrez ainsi amener un ami …
si toutefois vous en avez un!
« 

Par retour du courrier il fut remercié par le billet que voici :
« Merci pour les places que vous m’avez fait parvenir. Désolé, je ne suis pas libre ce soir-là, mais je viendrai à la seconde représentation … Si toutefois, il y en a une! »

Un partout, balle au centre. Mona, saviez vous qu’Oscar Wilde a écrit : « Pour connaître l’origine et la qualité d’un vin, il n’est pas nécessaire de boire le tonneau entier ». C’est très beau tout çà, mais çà ne doit pas nous empêcher d’écluser un petit godet, hum ?


[1] Oscar Wilde (écrivain et poète, Dublin 1854, Paris 1900)

[2] George Bernard Shaw (Dublin 1856 – Ayot Saint Lawrence -au nord de Londres- 1950) critique musical et dramatique irlandais, essayiste, scénariste, et auteur célèbre de pièces de théâtre. Nobel de littérature en 1925.

Cà prête à contusion

sexy-nurse-costume3Un médecin est assis dans le bureau du directeur de l’hôpital suite à la plainte d’une infirmière à qui il aurait proféré des insultes…
Le directeur s’adresse au Docteur de Retard:
« Ce genre de comportement n’est pas digne et, même, est, je dirais, inqualifiable. Comment avez-vous pu parler de la sorte à Madame Vasectomie ? »

Le médecin répond qu’il regrette ce qui s’est passé, mais qu’il a des circonstances atténuantes:

Tout a mal commencé ce matin. Mon réveil n’a pas sonné. Quand j’ai vu l’heure, j’ai sauté brusquement du lit. Je me suis pris les pieds dans le tapis. Et je suis tombé la tête la première sur la table de nuit en cassant la lampe de chevet, un cadeau de ma mère.
Ensuite, pendant que je me rasais, la sonnette de la porte d’entrée a retenti. J’ai sursauté et je me suis coupé. Je vais ouvrir : c’était un jeune homme qui vendait des encyclopédies. Et je n’ai réussi à le sortir de chez moi qu’après avoir acheté les volumes A à K… Du coup, j’ai du boire mon café froid et manger des toasts brûlés.

En allant au garage, j’ai glissé sur une peau de banane et je me suis flingué le genou. Quand j’ai voulu démarrer la voiture, la batterie était à plat. Ça a pris 45 minutes et 200 € pour qu’on me dépanne.
Et pour finir le tout, en arrivant sur le parking de l’hôpital, un connard a embouti ma voiture. »

Le médecin prend alors une grande respiration et reprend :

« Finalement, j’arrive dans mon bureau et je m’assied dans mon fauteuil. A ce moment là, l’infirmière, Madame Vasectomie arrive et me dit : « Docteur, on vient de nous livrer une centaine de thermomètres. Où voulez-vous que je les mette ? »…

Mona, j’ai chaud subitement. Si on se déglaçait la glotte avec un Muscadet un peu vif ?

Le livre de tous les besoins

Vous avez été nombreux à nous remercier pour l’article « Un ca-cadeau indispensable« . Mais est ce par timidité, par manque de connaissance du fonctionnement d’un blog, vous préférez communiquer par mail… C’est dommage. Vos remarques fort pertinentes ne peuvent pas être partagées par des internautes qui, comme vous, « sont dans le besoin » d’informations et n’osent pas parler de ce sujet que la société moderne  a décidé d’ignorer, de mettre au placard.
Et Dieu sait que le sujet vous a passionné. Tel ou tel a avoué qu’il préférait changer d’étage lorsqu’il avait besoin de se soulager sur son lieu de travail ; tel autre nous a chaleureusement remercié pour le conseil (éteindre la lumière pour s’assurer que ce n’est pas son patron qui occupe les toilettes) : « c’est quelque chose que je ferai systématiquement maintenant. » Une mention particulière à Mr xxxx qui a proposé de modifier le titre avec ce joli slogan : « étron, boulot, po-pot« . Bravo à lui, il a gagné une brosse wc qu’il pourra retirer dans un des magasins Ikaka.
Tous ces mails sont pour nous un encouragement. Nous avons de plus en plus le sentiment de faire oeuvre de salut public, d’être au service de nos frères et soeurs épicuriens.

Aussi, c’est un plaisir de vous présenter un nouvel ouvrage indispensable : IN CACA VERITAS.
Une idée de cadeau pour la fête des pères. Imaginez vos enfants, vous offrant ce livre en chantant : « Etrons, étrons, petit patapon ». Un moment fort et je dirai même inoubliable.

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Les auteurs, deux américains, mettent les pieds dans … le plat dès l’introduction avec une belle entrée en matières :

« L’objectif premier de ce livre est de réhabiliter le caca, injustement mis au ban de la société, et aussi de décomplexer tous ses fans, qui, jusqu’à présent, n’osaient pas faire part de leur enthousiasme autour d’eux. »

Pour tout savoir sur le sous-marin, les rapides du rectum, le petit poussé, le train bloqué dans le tunnel, le m’as-tu-vu, le post-it, l’horloge intestinale, la revanche….installez vous confortablement sur votre trône. Détendez vous, laissez vous allez … Bonne lecture et bon vent.

Mona, mon petit, y’a pu de papier …Où çà ? mais…
… dans l’imprimante, voyons, quelle question !!

C’est pour nous les filles !!

du_feuCe sont toujours les mecs qui racontent des histoires. J’ai décidé de me lancer. Avec l’accord de mon Chef extra, je vous raconte une histoire qui peut facilement être utilisée dans votre vie de tous les jours. Si vous avez la chance d’être belle comme moi, il vous arrive forcément plusieurs fois par jour de tomber sur un type qui se comportera avec vous comme le gars de l’histoire. Et si vous vous repreniez la réponse de la fille….  La tête du type vous fera encore plus rire que l’histoire. Bon allez, j’y vais :

Dans un bar, un homme se tourne vers une femme très séduisante et lui dit :
« – On ne se serait pas déjà vu quelque part ? »

La jolie dame répond d’une voix bien forte :
« – Oui, oui, nous nous sommes déjà rencontrés à mon travail. Je suis la secrétaire du Docteur Londart, spécialiste des maladies vénériennes. Cà va mieux, vous ? »

Votre Mona nanas

Un livre ca-cadeau indispensable

comment-chier-au-bureauIl est des livres qu’on devrait classer d’Utilité Publique. L’ouvrage que j’ai retenu, si j’ose dire, est de ceux là. En effet, dans les siècles passés ou dans d’autres civilisations, le fait de se soulager est naturel et ne pose aucun problème. Ainsi, vous savez sans doute que notre bon Roi Soleil recevait ambassadeurs et courtisans sur sa chaise percée. De même les courtisans à Versailles, appelaient un serviteur chargé de leur tendre un « pistolet » pour vider leur vessie tout en continuant conversation.

Par contre, de nos jours, les choses ont beaucoup changé : désodorisant, coin isolé… nous invitent à évacuer sans laisser bruit ou odeur dominer notre passage aux WC et notamment sur le lieu de travail.

Dans leur introduction, les auteurs Mats & Enzo soulignent les risques encourus dans ces lieux pourtant dits d’aisance :

« Il suffit d’une fois, d’une seconde, d’une mésaventure, d’une mauvaise rencontre dans les toilettes de votre lieu de travail pour que l’image que vous avez construite auprès de vos collègues et de votre hiérarchie pendant toutes ces années soit anéantie ! D’ailleurs sans y avoir vraiment réfléchi, vous utilisez certainement déjà des stratégies plus ou moins efficaces pour vous rendre aux toilettes de votre entreprise (changement d’étage, utilisation des toilettes à l’autre bout du couloir …), car au fond de vous-même vous savez qu’il n’y a rien à gagner lorsque l’on se rend aux toilettes sur son lieu de travail, mais tout à perdre !

Heureusement, vous venez d’acquérir ce livre, référence mondiale en la matière ! Il a déjà sauvé des dizaines de milliers de carrières sur tous les continents et est sur le point d’en sauver des centaines de milliers d’autres. Grâce aux conseils qu’il contient, votre destin ne sera jamais brisé par un passage aux toilettes de votre entreprise. »

Chaque page étudie un cas concret et apporte une solution efficace. A titre d’exemple,,je vous propose de découvrir l’attitude à avoir lorsque par hasard, vous vous trouvez sur le lieu à risque en même temps que votre patron :


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cliquer sur l’image pour une lecture plus facile

Pour que vous ne ratiez rien de la solution qui pourra peut-être sauver votre carrière, voici le texte agrandi (à apprendre par coeur) :

comment-chier-au-bureau3Un livre indispensable que chacun devrait s’offrir ou offrir à ses enfants lors de leur premier emploi. Un papier soyeux, une présentation aérée … une belle table des « matières » en un mot : un livre dans le vent et qui va au fond des choses.

Partir en miction

1483294863_31613af84f_oLa bière a la réputation d’agir sur la vessie. Il suffit de se rendre dans une fête de la bière, notamment à Munich, pour comprendre que c’est tout à fait justifié.

Et pourtant c’est le vin qui semble avoir suscité les expressions les plus imagées relatives au phénomène.
« Pisse dru « , La pissotière de l’Impératrice » : nombre de vocables locaux en font cas. Le vin est-il velouté ? C’est « le petit Jésus qui vous pisse dans le gosier« . Dès l’antiquité, les poêtes comparaient les grands vins à l’urine des dieux.
L’acte peut introduire une notion d’urgence. Ainsi du Beaujolais : « sitôt fait, sitôt bu, sitôt pissé » ou bien « il doit être bu et pissé avant Pâques » pour les Muscadets.
Le vin blanc est connu pour « destouper » les tuyaux. Par exemple les asperges conjuguées avec un Muscat d’Alsace invitent à une visite régulière du petit coin. Huîtres et Gros Plants ont également des effets diurétiques manifestes.

Quant au « bourru », ce mi-vin, mi jus de fruits, chargé de levures et de sucres que l’on boit durant les vendanges avec des châtaignes, ses vertus gustatives et surtout purgatives vous privent du plaisir irremplaçable de croquer une dragée Fuca.

Ahhhrrr, Scheiße, ahrrr !!!!