Où squelette enterrée ?

Dans son édition du 18 juillet, le Huffington Post rapporte que des archéologues italiens auraient retrouvé le squelette de Lisa Gherardini, qui est présentée comme le modèle de la fameuse « Joconde » de Léonard de Vinci

Les ossements ont été retrouvés près du couvent de Sant’Orsola à Florence. Ils seront examinés pour résoudre le mystère de ce tableau mythique du Louvre. La princesse Natalia Strozzi, descendante de ladite dame regrette qu’on ne laisse pas son ancêtre reposer en paix.

Ce qui est certain, c’est que toutes les études sur ce squelette n’aideront pas à expliquer ce sourire énigmatique…

Mona toujours aimé la Joconde. Et vous ?

Mets aux potes, amie

Les gars, aujourd’hui, je vais vous faire un plongeon dans le temps. Vous connaissez le gars Hammourabi ? Non, il n’habite pas le 9-3. Tout faux, il était Babylonien. Et c’était pas un gigolo puisqu’il fut roi de la Mésopotamie de 1792 à 1750 avant JC. Autant dire que çà date (facile, je sais). Si vous allez au Louvre, vous verrez une stèle de 2.25m de haut érigée en son honneur. Vous dire la renommée du mec ! Si vous lisez couramment la langue akkadienne, vous pigerez que c’est du pur juridique, ta mère !

Mona au Louvre

Hammurabi a laissé son nom dans l’histoire grâce à son «Code» de lois qui doit régir toute la société. Avec les châtiments de l’époque, je crois que la récidive devait être rare…

Si un homme a volé un bœuf, mouton, âne, porc ou une barque, si c’est au dieu ou au palais, il rendra au trentuple; si c’est à un noble, il compensera au décuple. Si le voleur n’a pas de quoi rendre, il est passible de mort.

Si un homme a fait sortir des portes un esclave ou une esclave du palais, un esclave ou une esclave d’un noble, il est passible de mort.

Si un homme veut répudier son épouse qui ne lui a pas donné d’enfants, il lui donnera tout l’argent de sa tirhatou[1], et lui restituera intégralement la cheriqtou[2] qu’elle a apportée de chez son père, et il la répudiera.

Si elle n’est pas ménagère, mais coureuse, si elle dilapide la maison, néglige son mari, on jettera cette femme à l’eau.

Si un homme a épousé une femme, et si cette femme a donné à son mari une esclave qui a procréé des enfants, si cet homme se dispose à prendre une concubine, on n’autorisera pas cet homme, et il ne prendra pas une concubine.

Si un homme a pris une épouse, et si celle-ci a donné à son mari une esclave qui lui procrée des enfants ; si ensuite cette esclave rivalise avec sa maîtresse, parce qu’elle a donné des enfants, sa maîtresse ne peut plus la vendre ; elle lui fera une marque et la comptera parmi les esclaves. Si elle n’a pas enfanté d’enfants, sa maîtresse peut la vendre.

Si un esclave dit à son maître : tu n’es pas mon maître, il le convaincra en justice comme étant son esclave, et son maître lui coupera l’oreille.

Si un homme a frappé une fille d’homme libre et a fait tomber son intérieur[3], il payera, pour son fruit, dix sicles d’argent. Si cette femme meurt, on tuera la fille de l’agresseur.

Si un homme a donné son enfant à une nourrice, et si cet enfant est mort entre les mains de cette nourrice, si la nourrice nourrit un autre enfant, sans la permission de ses père et mère, on la fera comparaître, et pour avoir nourri un autre enfant, sans la permission de ses père et mère, on lui coupera les seins.

Mona du lait écrémé. Vous en vou-lait ?


[1] Somme remise par la famille de l’époux
[2] Dot remise par la famille de l’épouse
[3] Avorter

S’amuser au musée ?

Une de mes copines m’a invitée à l’accompagner en Islande.

-Et pourquoi, lui dis-je, on irait là-bas ? Ces paysages volcaniques et quasi lunaires me foutraient le bourdon. Et je ne quitte pas mon beau pays pour voir des geysers dans un climat froid. Alors ma chère, je ne viendrai pas avec toi.

-Mais non, me dit-elle, je ne vais pas pour me peler devant des jets d’eau moins hauts que celui du lac Léman. Je vais visiter un musée.

-Tu plaisantes, ma belle. A Paris, tu as le Louvre, le Musée d’Orsay…. Et toi tu vas aller en plein désert glacial pour voir des croutes que l’on trouverait dans le plus petit musée provincial de l’hexagone.

-Oui, mais à Paris, je ne connais pas de Musée du Phallus. Ah, çà t’en bouche un coin (si j’ose dire).

-Qu’est ce que, que cette plaisanterie ?

-Tout ce qu’il y a de plus sérieux. Sigurdur Hjartarson, son fondateur et directeur, y expose 209 membres et présente l’ensemble des mammifères du pays. Tu peux y voir un sexe de hamster qui mesure à peine 2 mm (loupe conseillée) et à l’opposé un sexe de cachalot qui lui s’étale sur un peu plus de 1,70 m.

-Tu me dis que les zizis de tous les mammifères sont présents. Pourtant, sauf erreur, l’homme est un mammifère, que je sache…

-T’as raison. Mais pour çà, il faudra encore attendre. Páll Arason a signé un acte notarié dans lequel il offre son « service trois-pièces » au musée et ce, après son décès. Il estimait, en signant, que sa bébête était de taille suffisante pour remplir une vitrine du musée. Mais ayant passé les 80 printemps, il constate que son membre diminue avec l’âge. Le directeur espère que néanmoins, sa famille ne s’opposera pas à la volonté de Páll. En attendant, le musée possède les testicules et le prépuce d’un homme. Mais ces pièces ne sont pas exposées. Alors tu viens ?

Mona pas parti à Reykjavik. Sa copine est trop pénis-ble…

http://fr.visiticeland.com/Aladecouvertedel%E2%80%99Islande/Unpaysadecouvrirentoutessaisons/

Les trempettes de Géricault

Le radeau de la Méduse ou de la Mona ?

4,91 m de hauteur, 7,16 m de large : difficile de rater la toile de Géricault lorsqu’on se rend au Louvre. Cette peinture  qui a illustré tant d’ouvrages semble avoir toujours fait partie de ces chefs-d’œuvre incontestés et incontestables. Et pourtant, il n’en fut rien. Peinte entre 1817 et 1819, elle fut présentée au Salon de 1819. Le journal de Paris soulignait à cette occasion que le Radeau de la Méduse  » frappe et attire tous les regards ». Mais, la majorité des critiques sont négatives. Ainsi, on peut lire :  » Mr Géricault semble s’être trompé. Le but de la peinture est de parler à l’âme et aux yeux, et non pas de repousser » ; ou bien  » Rien ne repose l’âme et les yeux sur une idée consolante, pas un trait d’héroïsme et de grandeur ». En fait, la polémique est surtout politique. Après la Révolution, l’Empire, les Bourbons sont revenus au pouvoir : c’est la Restauration. Or pour cette toile, Géricault s’est servi d’un fait divers : le naufrage du bateau la Méduse au large du Sénégal. Et il faut dire que cet évennement, survenu en 1816, soit à peine trois ans plus tôt, fut tragique. Le  commandement de ce navire avait été confié par le Roi à Hugues Duroy de Chaumareys, un émigré de 51 ans[1], qui n’avait pas navigué depuis au moins vingt-cinq ans. Ce dernier échoua son navire sur un banc de sable… Pas très glorieux.

Ce tableau fut exposé l’année suivante à Londres.

Après-demain, je vous proposerai le récit de cette tragédie écrit par deux « échoués » qui prirent place sur ce fameux radeau. En attendant, buvons un coup, Ma chère Mona : La Cuvée des Sires de Baujeu 2009 est un vin en appellation Régnié, soyeux et déjà prêt à boire. Régalons nous, et en plus, en buvant, nous faisons une bonne action : nous finançons les Hospices de Beaujeu.


[1] Il avait fait croire qu’il n’avait que 50 ans, âge maximum pour commander une frégate.