Il faut que Genèse se passe

Adam : "Eve, j'ai amené du cidre, crache ta pomme... d'Adam"

Dans la Genèse, on peut lire :

Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. Et l’homme dit : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! On l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme ». C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.

Donc la femme est née après l’homme et est issu d’un de ses os. Et ces quelques instants d’écart lors de la création, vont générer nombre de phrases qui vont faire rougir de colère celles qui me considèrent comme un affreux misogyne.

Alexandre Dumas fils en déduit que « la femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la fatigue. »

Bossuet dont les sermons ont fait le bonheur de ceux qui ont connu, au lycée, le Lagarde et Michard relevait que « la femme est le produit d’un os surnuméraire ».

Paul Valéry est pessimiste lorsqu’il dit « Dieu créa l’homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour lui faire sentir sa solitude. »

Jules Renard, comme à son habitude traite le sujet avec légèreté et pragmatisme : « si l’homme a été créé avant la femme, c’était pour lui permettre de placer quelques mots. »

Alors vous allez dire tout cela vient de la religion. Et pourtant, en feuilletant  Aristophane, on lit qu’ « il n’est rien de pire dans ce monde qu’une femme, si ce n’est une autre femme. » Quand au premier gars qu’avait la bosse des math, Pythagore, il affirme qu’ « il y a un principe bon qui a créé l’ordre, la lumière et l’homme. Il y a un principe mauvais qui a créé le chaos, les ténèbres et la femme. »

Bon ok, vous allez me dire que tous ces écrivains sont des hommes miso. C’est pas faux. Et pourtant que dire de çà : « je me console d’être femme en songeant que, de la sorte, je n’en épouserai jamais une » ;  Lady Montagu est-elle réaliste, traîtresse ?

Alors moi misogyne ? Je préfère être contre les femmes mais tout contre, n’est ce pas, Mona ? Allez, buvons un coup à la santé des dames. Avec le Bourgogne blanc 2007 de Deux Montille, on retrouve la patte d’Alix. Cette jeune femme est une des prêtresses du Chardonnay.  Un régal qui donne envie de goûter les crus d’Auxey, de Meursault…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *