Un père et passes

Putain, çà fait cher....

Au cours des années, un homme passe ses journées dans les rue de plaisir de Paris. Il repère un client qui sort d’un hôtel de passes les bourses vidées.,mais ayant un portefeuille garni. Il l’interpelle et le traite de « salaud ». Il l’accuse d’avoir couché avec sa femme. Et il dit bien fort « Je ne supporte pas d’être cocu par votre faute. » Généralement, le client, ne souhaitant pas être remarqué propose de l’argent. Et dès ce moment, les choses s’arrangent. Le bougre encaisse les billets qu’on lui tend et fonce sur une autre proie.

Mais, un jour, les choses tournent mal et notre maître-chanteur tombe sur un récalcitrant qui non seulement ne lui donne pas un rond, mais, de plus, le fait arrêter. « Salaud…je l’avais bien dit. »

Ma chère Mona, je ne peux encourager de telles pratiques. Mais çà ne doit pas nous empêcher de déguster. Allez vite, deux verres… Je vous sers un Clos des Grives 2005. Ce Crozes-Hermitage est à point, au sommet de sa forme. Du plaisir, que du plaisir ! Le 2009 l’égalera au moins.

http://www.vins-rhone.com/fr/2547-Crozes%20Hermitage.html

Il prend Racine

Racine avec son amie boit l'eau

Ici repose le corps de messire Jean Racine, trésorier de France, secrétaire du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, et un des quarante de l’Académie française, qui, après avoir longtemps charmé la France par ses excellentes poésies profanes, consacra ses muscs à Dieu, et les employa uniquement à louer le seul objet digne de louange. Les raisons indispensables qui l’attachaient a la cour l’empêchèrent de quitter le monde ; mais elles ne l’empêchèrent pas de s’acquitter, au milieu du monde, de tous les devoirs de la piété et de la religion. Il fut choisi avec un de ses amis, par le Roi Louis-le-Grand, pour rassembler en un corps d’histoire les merveilles de son règne, et il était occupé à ce grand ouvrage, lorsque tout-à-coup,  il fut attaqué d’une longue et cruelle maladie, qui à la fin l’enleva de ce séjour de misères, en sa cinquante-neuvième année. Bien qu’il eût extrêmement redouté la mort lorsqu’elle était encore loin de lui, il la vit de près sans s’en étonner, et mourut beaucoup plus rempli d’espérance que de crainte, dans une entière résignation à la volonté de Dieu. Sa perte toucha sensiblement ses amis, entre lesquels il pouvait compter les premières personnes du royaume, et il fut regretté du roi même. Son humilité et l’affection particulière qu’il eut toujours pour cette maison de Port-Royal des champs lui firent souhaiter d’être enterré sans aucune pompe dans ce cimetière, avec les serviteurs de Dieu qui y reposent, et auprès desquels il a été mis, selon qu’il l’avait ordonné par son testament. O toi! qui que tu sois, que la piété attire en ce saint lieu, plains dans un si excellent homme la triste destinée de tous les mortels; et quelque grande idée que puisse te donner de lui sa réputation, souviens-toi que ce sont des prières, et non pas de vains éloges, qu’il te demande.

Cette épitaphe de la main de Boileau était sur la tombe du grand écrivain à l’abbaye de Port-Royal où Racine avait demandé à être enterré. Le dramaturge était mort le 21 avril 1699. Mais après la destruction de Port-Royal, le 2 décembre 1711, son corps fut transporté en l’église de Saint Etienne du Mont à Paris et fut inhumé auprès de la tombe de Blaise Pascal.

Jean Racine et Nicolas Boileau furent les meilleurs amis du monde et ce depuis l’âge de 17 ou 18 ans. Ils partageaient leurs moments de bonheur comme leurs chagrins. En un mot, ils étaient inséparables. Sentant sa fin proche, Racine fit ses adieux à Boileau en l’embrassant les yeux baignés de larmes. Il lui dit simplement : « Je regarde comme un bonheur pour moi de mourir avant vous. »

Mona pleuré en lisant çà…. Et vous ?

Lefaur fait…

N'est-ce pas Mona auprès d'André Lefaur ?

André Lefaur est un acteur français, qui connut son heure de gloire de 1910 à 1944. Il fut très présent au théâtre dirigé notamment par Sacha Guitry. Au cinéma, il tourna dans une cinquantaine de films.

Il était réputé pour son esprit et ses répliques cinglantes. Ainsi, un soir où il jouait au Théâtre des Variétés, alors qu’il se préparait à franchir l’entrée des artistes, le directeur sortit à sa rencontre et l’informa qu’un des seconds rôles était soufrant et ne serait pas là.

Lefaur regarda la longue file de spectateurs déjà présents devant les portes fermées et répondit :

– Vous voyez, çà se sait déjà !

Ma petite Mona, on peut dire que çà c’est envoyé…. Bon assez de bavardage. Par ce beau temps que diriez vous de boire un coup de rosé : La Commanderie de Peyrassol est un excellent Côtes de Provence. Et çà se sait déjà….

Dac or des mots

Lépicurien m’a fait connaître un de ses maîtres. Je veux parler de Pierre Dac. Pour le plaisir, je vous glisse quelques petites annonces qui m’ont faite mourir de rire :

Vends corbillard d’occasion : levier de vitesse bloqué au point mort.

Auteur dramatique échangerait pièce en quatre actes contre deux pièces-cuisine.

Ex cuisinier devenu antiquaire cherche à se spécialiser dans la restauration des pois cassés.

Vends vache laitière payable par traites.

Perdu hier une bonne occasion de me taire.

Échangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.

Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.

Un lot de passoires non percées pouvant servir de casseroles.

Artificier cherche femme canon.

Échangerais quinze jours de vacances pris au mois de juillet contre quinze jours à prendre en septembre.

Me moquant du tiers comme du quart, les échangerais contre un bon demi.

Par suite déménagement au rez-de-chaussée, échangerais plante grimpante contre plante rampante.

Médium cherche courroie de transmission de pensée.

A vendre robe de mariée portée une seule fois par erreur.

Mona vendre des os à moelle…


J’ai mal cocu !

Puisque je vous dis que ce n'est pas moi !

Avec Lépicurien, nous avons déjà eu l’occasion de parler de ce fléau qui touche nombre de couples : je veux parler du cocuage.

Bien que ne pouvant être touchée par ce mal (et non mâle) puisque je ne suis pas passée devant Monsieur le Maire, je ne peux rester indifférente au lancement de ce nouveau site : Révèle les Cocus. Les Français qui, à d’autres époques, furent, dit-on, les champions de la délation vont pouvoir se lâcher. Le principe est simple : dénoncer une infidélité conjugale en indiquant l’adresse email ou le profil Facebook  de la personne trompée qui est prévenu gratuitement par un message lui apprenant qu’il est cocu. Pour accéder à la totalité des informations fournies, le malheureux devra bourse (si j’ose dire) déliée. Quant au délateur, s’il indique le nom de l’amant(e), il touchera un peu de pognon…

Bravo aux créateurs de ce site qui va chercher les bas-fonds de l’être humain. Ils en sont tellement fiers qu’on ne trouve pas leurs coordonnées sur le site. Par contre, çà marche : au moment où est publié ce texte, s’ajoutent quotidiennement de 200 à 300 inscriptions. Décidément, les Français parlent aux Français.

Mona pas envie de dénoncer ses amants….

Orage, ô désespoir…

En ce 1er juillet 1810, un temps orageux pèse sur Paris. C’est ce jour que l’ambassade d’Autriche a retenu pour fêter le mariage de Napoléon avec Marie-Louise. Plus de vingt têtes couronnées sont réunies et l’ambassade brille comme un des palais des Mille et une nuits. C’est une débauche de bougies qui éclaire convives et salons. Par moments, des coups de vents n’inquiètent pas assez les services de sécurité pour empêcher de tirer un magnifique feu d’artifice. Une fusée tombe sur une galerie provisoire : début d’incendie rapidement éteint sans que les invités ne remarquent quoi que ce soit.

Mais un coup de vent fait bouger un lustre qui se rapproche d’un rideau de mousseline qui s’enflamme. Rapidement le feu s’étend. Le couple impérial est évacué ainsi que les principales personnalités.

Pendant ce temps, les danseurs ne s’aperçoivent de rien jusqu’à ce que:

« Sur cette foule qui se bouscule, se presse, s’entasse, s’écrase, les bougies liquéfiées, la cire et le goudron enflammés, gouttent, tombent, brûlent les cheveux, les nuques, les épaules, les gorges et les bras nus, s’attachent aux habits brodés d’or, percent les légers tissus des robes… Les cordons qui supportent les lustres rongés par le feu, se rompent ; les lourdes masses de bronze en tombant renversent, blessent, écrasent ceux qui se trouvent en dessous, défoncent le parquet… et dans ces trous, dans les branches de métal, les gens trébuchent, s’empêtrent, se foulent aux pieds, se brûlent et se déchirent. »

Un grand nombre de volontaires du quartier participèrent aux secours. Des voleurs en profitèrent pour dévaliser tout ce qui semblait avoir de la valeur…

On ne connut pas le nombre exact de victimes mais le chiffre de 90 morts circula. La belle-sœur de l’ambassadeur, Pauline Charlotte d’Arenberg-Hohenfeld, princesse Joseph de Schwarzenberg, notamment fut retrouvée écrasée par une poutre. C’est grâce à ses bijoux (non volés) qu’elle fut identifiée.

Napoléon fut fortement affecté par ce drame. Pensait-il à la bousculade qui avait endeuillé le mariage de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Les autrichiennes étaient-t-elles porte-malheurs pour les gouvernants de France ?

En 1811, l’Empereur ordonna la création d’un corps militaire de sapeurs du génie de la Garde impériale chargé d’assurer la sécurité incendie des palais impériaux qui deviendra rapidement le bataillon des sapeurs-pompiers de Paris chargé de prévenir les incendies dans la capitale.

Mona, rendons hommage à ce corps de sapeurs qui a rendu et rend toujours tant de services. Buvons à leur santé un vin du Liban. La cuvée 2008 du Château Musar est le second vin de ce domaine qui produit de très jolis vins. L’étiquette toute rouge brille comme un camion de pompiers !

Peinture sur wood

Mona pose avec les mdèles du famaux tableau

American Gothic est une des œuvres les plus connues de la peinture américaine. Vision caricaturale de l’Amérique profonde pour certains, hommage aux pionniers fondateurs du pays pour d’autres, elle reflète une époque.


C’est en 1930, que Grant Wood repéra une petite maison de style gothique comme il en existe dans son Iowa natal. Il demanda à sa sœur Nan Wood-Graham et à son dentiste, le Docteur Byron McKeeby de poser devant ce blanc logis. Compte tenu de la différence d’âge, on imagine qu’il s’agit d’un fermier aux cotés de sa fille même si, lors de la première exposition, ils furent pris comme mari et femme. Il faut dire que Wood souhaitait peindre sa mère au coté de l’arracheur de dents, mais il n’osa lui demander.

Ce tableau a été parodié à de nombreuses reprises.

Ma chère Mona, vous qui êtes vieille fille (même si ce terme vous va si mal, vous qui êtes belle comme un bouton de rose), je suis certain que vous apprécierez ce Bourgogne Pinot Noir 2006 du Domaine Amiot-Servelle. Un vigneron qui sait vinifier….


Con ce type !

Et vous trouvez çà drôle ?

Dans les « Annales d’hygiène publique » parues en 1870, on peut lire cette belle et charmante histoire :

Augustine R…, trente-huit ans, à qui j’avais plusieurs fois déjà donné des soins, travaillait depuis plusieurs années dans un atelier de couture de la rue du Bac, qu’elle quitta au mois de novembre 1868 pour travailler à la machine à coudre. Elle était tourmentée depuis quatre ou cinq ans par une constipation, contre laquelle tous les remèdes étaient à peu prés impuissants. Au bout de huit jours de travail à la machine, et à son grand étonnement, elle alla à la selle presque tous les jours et à la même heure, sans avoir d’ailleurs rien changé à son régime alimentaire habituel.

Au mois d’avril 1869, elle dut quitter son travail pendant un mois, pour aller en Normandie soigner sa mère malade. Au bout de quelques jours, la constipation la reprit jusqu’au jour où elle recommença le travail à la machine. Depuis cette époque, en effet, les garde-robes[1] ont toujours été à peu près régulières.

Me basant sur l’observation précédente, j’ai cru devoir, depuis cette époque, conseiller la machine à coudre comme remède à la constipation. Les résultats que j’ai obtenus ont été très-satisfaisants dans un autre cas; mais je n’en ai retiré aucun effet appréciable dans trois autres occasions. Il est vrai de dire que l’expérience a été faite sur un trop petit nombre de personnes. El puis tant de causes diverses peuvent causer la constipation, que les moyens qui réussissent le mieux sur certaines personnes échouent complètement chez les autres.

Mona pas de problème de ce coté là, ni de l’autre d’ailleurs !


[1] Toilettes au sens de wc

Un examen vin sur vin

Mona en pleine dégustation à Edimbourg

Le professeur Richard Wiseman a profité du Festival Science d’Edimbourg pour réunir 578 personnes volontaires pour goûter une gamme de vins rouges et blancs. Il avait choisi des vins bon marché (moins de 5.50€) et des vins plus chers (entre 10 et 35€).

La seule question qu’il leur posait était : « Est-ce un vin bon marché ou un vin plus cher ? ».

Sans être un maître mathématiques et statistiques, chaque dégustateur avait une chance sur deux de répondre convenablement.

Et c’est justement le résultat qui est ressorti de cette expérience.

Wiseman en conclut que les dégustateurs d’un jour ne percevaient pas de différence notable entre les vins pas chers et chers.

Cela confirme, s’il en était besoin, que peu de gens sont connaisseurs en vin. Le chiffre de 3% d’amateurs circule pour la France. N’oublions pas que le prix moyen d’achat d’une bouteille de vin est de l’ordre de 3€ au pays d’Astérix… Pas de quoi en faire une potion magique !

Bon, en attendant, ma Chère Mona, on va faire remonter les statistiques en ouvrant ce Coteaux de l’Aubance Les Trois Schistes 2008 du Domaine Montgilet. Un vin léger mais long en bouche et qui, bien que liquoreux, laisse la bouche fraîche.

Que fœtus là, mon bébé ?

Avec les progrès de la science, les médecins sont capables de sauver des prématurés de 24 semaines. Le professeur René Frydman, célèbre obstétricien, estime qu’il sera fort difficile de réduire cette durée. En effet, c’est seulement à ce stade que les divers organes sont mis en place. Or, si les médecins savent élever un fœtus, ils ne savent pas le « créer ».

Dans une récente émission d’Arte, on apprend que des chercheurs envisagent de développer un bébé, depuis sa conception jusqu’à sa naissance, dans un utérus artificiel. Après une bonne fécondation in vitro, on placerait l’œuf dans une sorte d’incubateur contenant du liquide amniotique de synthèse, un placenta artificiel. Au terme des neufs mois, la » mère » viendrait récupérer un beau bébé tout prêt à l’emploi. Le pied ! Les avantages sont nombreux et notamment la femme peut continuer à travailler pendant la gestation de ce  têtard (comme disait Jacques Lanzmann). De retour à la maison, le nouveau-né boirait son lait en boîte avant de passer aux petits pots que sa maman commanderait sur internet et puis, ayant grandi, il passerait directement aux « hamburgés » et sodas. L’amour dans tout çà ? On s’en fout!

Le principal, c’est que la femme soit rentable dans son travail.

Reste un point : est-il nécessaire qu’il reste des mâles. Sans eux, la vie serait plus cool. Heureusement, la science y a pensé. Des expériences menées sur les souris sont stupéfiantes. Des testicules prélevés sur des souriceaux de quelques jours sont élevés en laboratoire. Et le tour est joué !

Mona pas envie de çà.