Plus un poil de sec

Nous sommes en Floride. Il fait beau. Une jeune femme roule dans sa belle automobile à la rencontre de son amant pour « faire la bagatelle ».
Quand soudain à un feu, elle ne freine pas suffisamment tôt et emplafonne un pickup qui se trouvait là. Les deux passagères de l’engin sont légèrement blessées et emmenées à l’hôpital. Quant à la chauffarde,  elle continue sa route comme si de rien n’était…
La police avertie rattrape vite la conductrice et l’interroge. Cette dernière leur déclare sans gêne :

« Je n’ai pas vu les voitures à l’arrêt car j’étais en train de me faire le maillot. En effet, mon gros Papou est extrèmement rigide sur le poil : il ne supporte aucune pilosité. Et vous comprenez, Monsieur l’agent, je n’avais pas eu le temps de le faire avant de prendre le volant. »

Manque de chance, elle avait été condamnée la veille à une suspension de permis de 5 ans. Cumulant défaut de permis, délit de fuite et accident ayant causé des blessés, elle finit au poste.
Le plus dur dans tout çà, c’est qu’en garde à vue, on lui a retiré son rasoir. Résultat : impossible de finir le travail commencé.

« Et mon pauv’ p’tit Chéri, qu’avait pris son viagra, il sera pas content… »

La vie est dure, dure.

Mona pas de rasoir, juste des ciseaux. Et vous ?

Concert ou cédez Rome…

Situé en plein cœur historique de la ville, le Panthéon de Rome est un des monuments les plus connus de Rome. Cet ancien temple romain est resté intact.

Construit sous l’empereur Hadrien, entre 118 et 125, à la place d’un précédent temple, détruit par le feu, il était consacré à tous les dieux romains. L’empereur Byzantin Phocas en fait cadeau au Pape Boniface IV qui le transforme en église en l’an 609.

Dimanche 28 février dans ce lieu sacré, le quintette russe Bach Consort n’a pu interpréter le dernier mouvement d’un concerto de Vivaldi. En effet, à 18 heures précises, une gardienne s’empare d’un micro et demande au public de quitter les lieux. Malgré les protestations, le concert est définitivement interrompu.

Au ministère de la Culture, on est atterré. Le ministre s’est fendu d’un courrier aux musiciens pour leur présenter ses excuses.

« Evidemment, les gardiens du temple ne peuvent être payés en heures supplémentaires, indique-t-on au ministère, mais le dernier mouvement dure 4 mn. C’est un comportement myope qui ternit notre image ».

Une enquête a été ouverte…

Le bon coté des choses : la vidéo de cet incident a été visionnée dans le monde entier. Joli pub pour les musiciens, moment de honte pour la culture…

Ma chère Mona, je vous propose un vin Italien du domaine Antoniolo 2004 en appellation Gattinara qui allie finesse et l’élégance.

En-quête de vérité

Suspense, émotion et une page d’histoire de l’URSS sous Staline. Tout est noir dans ce livre comme une nuit sans lune. Les héros sont de petits fétus de paille ballottés par un système policier inhumain.

Tout le monde suspecte tout le monde, tout le monde se surveille, tout le monde est en sursis. La vie de l’individu tient à un fil.

Un livre qui vous prend et ne vous lâchera que lorsque vous l’aurez fini.

Inutile de vous dire que j’ai aimé ce livre. Alors précipitez vous sur Enfant 44 de Tom Rob Smith.

Mona plus un poil de sec.


Suspense, émotion, histoire de l’URSS sous Staline. Tout est noir dans ce livre comme une nuit sans lune. Les héros sont de petits fétus de paille ballottés par un système policier.

Tout le monde suspecte tout le monde, tout le monde se surveille tout le monde est en sursis. La vie de l’individu tient à un fil.

Un livre qui vous prend et ne vous lâchera que lorsque vous l’aurez fini.

Inutile de vous dire que j’ai aimé ce livre. Alors précipitez vous sur Enfant 44 de Tom Rob Smith.

Mona plus un poil de sec.

Henri, t’es un gars lent ?

Nous sommes en 1556, Charles IX se rend à Nérac pour visiter la cour de Navarre. Fêtes et jeux se succèdent.

Au cours d’un tournoi de tir à l’arc, le Duc de Guise et Henri de Navarre sont en lice. A la recherche d’une cible pour les départager, le jeune prince de Navarre, âgé de 15 ans, voit briller une rose sur le sein d’une des jeunes filles qui entourent la barrière, il s’en saisit et court la placer. Le duc tire le premier, son adresse est en défaut… Henri plante sa flèche au milieu de la fleur, dont il se saisit galamment, puis il court la rendre à la jolie villageoise, sans la détacher de la flèche qui lui sert de tige.

Un trouble naïf et touchant se peint sur les traits charmants de la jeune fille. Henri sent s’arrêter le battement de son cœur ; un doux regard s’échange rapidement entre eux. Henri apprend que la Belle est la fille du jardinier du Château.

Dès le lendemain, le jardinage est devenu sa passion. Il demande au jardinier de l’aider à planter. C’est l’occasion de voir la jeune fille lorsqu’elle vient à la rencontre de son père.

L’idylle dure un mois et ils se retrouvent chaque soir à la fontaine. Mais le précepteur du prince les ayant surpris, décida d’éloigner Henri.

Les adieux furent déchirants :

« Vous me quittez, Henri, disait la tendre enfant, étouffée par ses pleurs, vous me quittez, vous m’oublierez, et je n’aurai plus qu’à mourir ! » Henri la rassurait, et lui faisait le serment d’un amour éternel.
« Voyez-vous cette fontaine de la Garenne, » disait-elle au moment où la cloche du château rappelait le prince pour le signal du départ;  « absent, présent, vous me trouverez là !… toujours là ! »…
Le temps passe… quinze mois. Henri qu’on appellera le Vert-Galant, revient au Château avec de belles filles. Il se promène dans le parc à leur bras.
Son amour le voit et, au hasard d’une promenade, ils se croisent. Henri est sous le charme et demande à la Belle de le rejoindre à la fontaine le soir.
« J’y serai à huit heures », lui promet-elle.

Huit heures sonnent. Le Béarnais s’esquive du château, il traverse le taillis du parc, et arrive à la fontaine. Personne…  Mais à l’endroit même où tant de fois il s’est assis près de son amour est fichée une flèche : il la reconnaît.  La rose fanée y tient encore. Un papier est attaché à la pointe; il le prend, essaie de le lire; mais le jour s’est éteint. Palpitant, troublé, il vole au château, ouvre le fatal billet. …le voici : « Je vous ai dit que vous me trouveriez à la fontaine : j’y suis. Peut-être êtes-vous passé bien près de moi. Retournez-y, cherchez mieux… Vous ne m’aimiez plus…. Il le fallait bien… Mon Dieu ! Pardonnez-moi ! … »

Le corps la jeune fille fut retiré du fond du bassin où s’épanchent les eaux de la fontaine.


Parmi toutes les femmes qui traversèrent la vie d’Henri IV, cette idylle de jeunesse ne laissa ni trace, ni marmot mais on fait mémoire de Fleurette puisque tel est son prénom dès que l’on tente de conter  fleurette.

C’est beau…

Mona pleuré en relisant cette histoire. Pas vous ?

Du sexe des hanches

Vous vous souvenez de Nicolas Venette. Je vous ai déjà glissé, sur ce blog, des extraits d’une de ses œuvres : Tableau de l’Amour Conjugal. Aujourd’hui, je vous propose un extrait de Génération de l’Homme.

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Je connais quelques femmes qui ont toujours accoutumé de se coucher sur le côté droit lorsqu’elles dorment avec leurs maris, et c’est aussi dans cette posture qu’elles sont caressées et qu’elles conçoivent presque toujours des garçons. On ne saurait donner d’autre raison de ce qui arrive de la sorte, que celle qui favorise mon sentiment ; car la semence de l’homme étant reçue dans la matrice de la femme, située dans la posture que nous avons marquée, ne peut tomber, par son propre poids, que dans la corne droite, où les garçons sont le plus souvent formés. C’est une remarque qu’a faite Rhafis[1], aussi bien que moi, lorsqu’il dit que les femmes qui se couchent ordinairement du côté droit, ne font presque jamais de filles.

Pour ceux qui douteraient de ce qui vient d’être énoncé, je vous invite à réfléchir sur ce qui suit : Nicolas est né plutôt à droite, alors que Ségolène est née plutôt à gauche. Ce qui nous permet de conclure avec certitude que le Rochelais Venette avait raison.

C’est scientifique. Qu’on se le dise !

Mona coutume de dormir sur le dos !!!!


[1] célèbre médecin arabe du IX° siècle

Taupe modèle

Le 13 février 1917, à l’Hôtel-Palace, au 103[1] avenue des Champs-Elysées, un capitaine rentre dans la chambre 113. La locataire sort nue de la salle de bain. Elle passe un peignoir et est arrêtée. Elle s’appelle Gertrude Zelle, elle a 41 ans.

Le 15 octobre de la même année, à 6h15, elle est passée par les armes au fort de Vincennes après un procès expéditif. Le commissaire du gouvernement déclarera plusieurs années après le procès : « il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. »

Et pourtant cette femme avait connu une gloire à Paris comme « danseuse indienne ».

Mata Hai, danseuse orientale

Née au Pays-Bas en 1876, Gertrude, orpheline et ruinée, se marie jeune avec un militaire plus âgé et part pour Java. Elle est prise de passion pour la danse indienne et y trouve un nom : Mata Hari[2]. De retour en Hollande, elle divorce. A 26 ans, elle se rend à Paris et devient « Lady Mac Leod[3]« , danseuse de charme. De salons privés en salons privés, sous son pseudonyme javanais de « Mata Hari », elle se fait inviter par Monsieur Guimet[4], possesseur d’une salle de spectacle privée. Sa représentation le soir du 13 mai 1905 en princesse indienne totalement nue marque le début de sa vie mondaine. Sans porte de jugement sur ses qualités de danseuse indienne, on peut simplement dire que c’est comme « stripteaseuse orientale qu’elle sera reconnue.

Colette, à la suite d’un de ses spectacles écrit : « Elle ne dansait guère mais elle savait se dévêtir progressivement et mouvoir un long corps bistre, mince et fier. »

C’est le succès et Mata Hari se produit à Madrid, Monte Carlo, Berlin, La Haye, Vienne et même Le Caire…
Sa carrière s’essouffle. Qu’à cela ne tienne. Elle collectionne les amants pas toujours jeunes et beaux mais toujours riches et influents. On en dénombre plus de 150…


Lors de la déclaration de guerre, Margaretha (son autre prénom) Zelle vit à Berlin auprès d’un ancien galant, Alfred Kiepert. De retour à Paris, elle continue à vivre de ses charmes. Au début de l’année 1916, lors d’un voyage en Allemagne, Mata Hari, endettée par son train de vie, est contactée par Herr Cramer, consul allemand à La Haye. Celui-ci lui propose de régler ses dettes et d’avantage en échange de renseignements sur la France. Elle devient ainsi l’agent H 21.

Mata Hari était-elle coupable ? On le saura peut-être en 2017 à l’ouverture des archives. Même, Le commissaire du gouvernement en fonction lors du procès,déclarera plusieurs années après : « il n’y avait pas de quoi fouetter un chat. »
Mais de toute façon, l’opinion, lasse de la guerre, réclamait des coupables.
Au matin du 15 octobre 1917, Mata Hari refuse qu’on lui bande les yeux. Elle lance un baiser aux soldats. En retour, onze balles et le coup de grâce calment la vindicte populaire Son corps, non réclamé, est mis à la disposition de l’institut médico-légal.

Bon, ben, c’est pas gai aujourd’hui. Bon Mona, il ne reste pas de trace de la danseuse. Faisons revivre sa mémoire quelques instants en buvant un vin allemand Schloss Johannisberg Riesling Rosalack Auslese 2003 : un Riesling, sec, racé, délicatement fruité, avec un bouquet d´une grande finesse.


[1] C’est actuellement le siège d’une banque anglaise

[2] Œil du jour (nom du Soleil en Indonésie)

[3] C’était son nom de mariage

[4] Émile Guimet (1836 -1918) : industriel et collectionneur d’objets d’art. Ses collections asiatiques ont donné naissance au musée national des Arts asiatiques Guimet.

Tour de magie

Nul n’ignore que la Tour Eiffel fut érigée pour l’exposition universelle de 1889. Mais conçue comme un ouvrage temporaire, elle a failli être détruite au terme d’une concession de 20 ans au profit de Gustave Eiffel. Seule l’invention de la radio lui donna vie durable.

Mais, même après l’installation des antennes qui l’ont grandie d’une douzaine de mètres, des bruits récurrents annonçaient sa fin prochaine.


Une telle nouvelle attire les escrocs. Ainsi en mars 1925, un certain Victor Lustig réussit à vendre la Tour Eiffel en pièces détachées à un ferrailleur répondant au nom d’André Poisson ? La presse venait d’annoncer que la célèbre tour était promise à la démolition car l’entretien devenait insupportable pour le budget. Lustig fabriqua de faux documents à l’en-tête du ministère des Postes et Télégraphes (alors responsable de la Tour Eiffel) et se fit passer pour un cadre de ladite administration.

Il demande un paiement par virement et surtout une somme en liquide pour payer le silence des fonctionnaires.

Victor Lustig quitte la France avec un joli magot. Le ferrailleur par peur du ridicule ne portera pas plainte. Trouvant le procédé facile à exécuter, il reviendra plus tard à Paris pour retenter l’expérience mais le « client » prévient la police. Victor se réfugie aux Etats Unis où il continue sa carrière d’escroc.

En 1947, année de sa mort, des ferrailleurs hollandais se présentent à Paris pour emmener les 10.000 tonnes de la Tour qu’ils ont achetée.
Victor avait fait des disciples… !!

Mona chète jamais de vieille ferraille, et vous ?

Pense cocu

Les  textes que je vous propose ce jour sont tirés d’un livre du XIX° siècle écrit par Adolphe Ricard qui préface son ouvrage avec ces mots : « Ce livre est assurément le plus joli de tous les dictionnaires, puisqu’il contient dans ses 600 pages tout ce que les moralistes, les poètes et les romanciers ont écrit de plus ingénieux et de plus piquant, en bien comme en mal, sur I’amour, les Femmes et le Mariage, depuis le déluge jusqu’à nos jours. »


Un littérateur du XVII° siècle, nommé Eustache Lenoble, avait pour maîtresse la femme d’un riche épicier de Paris. Un jour que nos deux amoureux s’étaient donné rendez-vous dans une petite maison du faubourg Saint-Antoine, ils se laissèrent surprendre par le mari. Arrêtés aussitôt, et traduits en justice sous l’accusation d’adultère, ils furent jetés en prison. Ce procès fit tant de scandale, que le bruit courut que tous ceux qui s’étaient rendus coupables du même crime subiraient le même sort.

Sur cette rumeur, Eustache, ayant réussi à s’évader, fit imprimer l’épigramme suivante qu’on distribua clandestinement aux juges qui l’avaient condamné :

Quel affreux désert seras-tu
Pauvre Paris ! Tu vas devenir Rome
Si Thémis, de tes murs, bannit tout galant homme
Dès qu’il aura fait un c….
Grands porteurs de bonnets à cornes,
A ce zèle mettez des bornes,
Ou vous dépeuplerez cette auguste cité.
Consultez l’intérêt de l’État et du maître;
Punissez qui détruit, protégez qui fait naître
Des sujets à Sa Majesté.
Mais je vois d’où vient la tempête;
Chacun craint pour son atelier,
Et l’on dit qu’en jugeant vous vous frottiez la tête
Contre celle de l’épicier.


*********

En Egypte, une loi prévoyait que l’on couperait le nez à toute femme qui aurait été surprise en adultère, et que tout homme convaincu du même crime aurait les yeux crevés.

Hélas ! s’écrie un pauvre rimeur qui rapporte ce fait :

Si l’on ressuscitait ces lois vieilles et dures,
On verrait en beaucoup de lieux,
A moins que justement on n’eût pris ses mesures,
Bien des femmes sans nez et des hommes sans yeux.

*********

Une jeune femme, veuve à vingt-trois ans d’un mari qu’elle avait beaucoup aimé, en prit un second qu’elle fit cocu.
Surprise en flagrant délit, elle fut traduite en justice.

-« Pourquoi donc, Madame, après avoir été toujours fidèle à votre premier mari, avez-vous indignement trompé le second ? » lui demanda le président du tribunal.
« Parce que jusque là, Monsieur, personne ne m’avait rien demandé, » répondit naïvement la jolie coupable.

Mona pas, c’est vous….

Des Sand de pantalon

« Cette femme qui s’appelait Lamartine et cet homme qui s’appelait George Sand. »
Décidément, Victor Hugo a la dent dure.

Il faut dire que George Sand (1804-1876) ne peut laisser indifférent : ne porte-elle pas un prénom d’homme, ne porte-elle pas des pantalons ?

George Sand est une femme moderne ; son féminisme ne renonce ni à la féminité ni à la tendresse. Tourgueniev qui fut son ami en dit :
« Il fallait la connaître comme je l’ai connue, pour savoir …l’immense tendresse qui se trouvait dans ce génie. »

Elle aimait les parfums et les bijoux comme toutes les femmes…

Suffisamment connue, elle put vivre tranquillement même en pantalon.

Et pourtant depuis 1800, il était prévu que « toute femme désirant s’habiller en homme doit obtenir une autorisation préfectorale. » A Paris, Adèle Pecquet est condamnée à une amende pour avoir porté, sans autorisation, des pantalons.

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. (Article 1 de Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789)

Et pourquoi pas les femmes ?

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. (Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948)

Mona pas de pantalon aujourd’hui : vous en avez la preuve en image.

Encore un gland article

Alors les petits loups, vous vous adressez encore à Tata Mona en espérant qu’elle trouve un truc pour que votre flute fasse pan voire pan-pan. Je pensais qu’avec les diverses recettes déjà proposées, le problème était réglé. Il semble qu’il n’en ait rien et que vous avez toujours la tuyauterie aux abonnés absents. Heureusement, il y a Auguste, vous savez ce bon docteur Debay. Je l’ai usé jusqu’à la corde pour vous mes petits lapins. Il a laissé dans son livre que vous connaissez bien maintenant, une liste de pilules, pommades et potions diverses qui font revivre la pompe à plaisir et refleurir les joyeuses fanées, en tous cas, je l’espère. Allez, vas y mon petit Auguste, crache tes remèdes, t’es attendu (j’espère que cette terminaison un peu raide ne vous vexera pas) :

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DES APHRODISIAQUES OU SUBSTANCES QUI EXCITENT L’AMOUR
Le nom d’Aphrodisiaque (d’aphroditis, Vénus), a été donné aux diverses substances alimentaires et médicamenteuses capables de réveiller ou d’accroître l’appétit vénérien, soit en excitant l’économie entière, soit en portant une stimulation directe sut les organes génitaux. Plusieurs de ces substances sont très dangereuses et quelquefois mortelles. Malgré ces dangers, les invalides de Cythère ont cherché, en tout temps, les moyens d’exciter en eux, de raviver les feux de l’amour physique devenus languissants et de les rallumer lorsqu’ils étaient éteints.
Mais nous prévenons le lecteur que plusieurs de ces préparations étant d’énergiques stimulants, des excitants violents et quelquefois incendiaires, on ne doit en faire usage que sous la direction d’un médecin.

wine_in_glassVIN APHRODISIAQUE.
Gousses de vanille … 30 gr
Cannelle … 30 gr
Genseng … 30 gr
Rhubarbe … 30 gr
Vin de Malaga 1 lit.
Faites macérer pendant quinze jours ces substances dans le vin, en ayant soin d’agiter chaque jour. Filtrez et ajoutez 15 gouttes de teinture d’ambre. On peut remplacer le Malaga par du vin vieux de Chablis.

SIROP APHRODISIAQUE A L USAGE DES HOMMES.
Mou de quinquina …8 gr.
Racine de genseng … 60 gr
Cinéraire sibérienne … 30 gr
Gousses de vanille, . . . 30 gr
Semences de cardamome … 60 gr
Cacao …60 gr
Sucre blanc … 1 kilogr.
Ambre gris … 1 gr.
Musc ou civette …2 centigr.
Faites macérer toutes ces substances dans suffisante quantité de bon vin ; filtrez ensuite avec le plus grand soin, et mettez en bouteille que vous boucherez hermétiquement.

zizipanpanPASTILLES DE GENSENG.
Genseng en poudre …… 250 gr.
Vanille … 500 gr
Teinture d’ambre … 10 gouttes.
Huile de cannelle … 50 cl
Divisez la masse en pastilles de 1gr. et demi.
Ces pastilles, très excitantes, ont la propriété dit-on, de ranimer les forces éteintes des organes génitaux.

EMPLÂTRE APHRODISIAQUE.
Emplâtre diapalme 60 gr
Benjoin … 4 gr
Baume du Pérou … 4 gr

Amalgamez au bain-marie, retirez du feu et ajoutez :
Ambre … 120 gr
Musc … 20 gr
Pendant que la masse est encore liquide, étendez sur des morceaux de peau une couche de quelques millimètres d’épaisseur, et appliquez sur la région lombaire, ou sur la région sacrée, pour y rester quelques jours.

bainaphroBAIN APHRODISIAQUE
Romarin … 500 gr.
Sauge … 500 gr
Origan … 500 gr
Menthe … 500 gr
Fleurs de camomille … 500 gr
Eau bouillante … 3 lit.

Laissez infuser pendant douze heures, puis ajoutez :
Teinture de genièvre 60 gr.
Id. de muscade 60 gr
Verser le tout dans l’eau du bain au moment d’y entrer.

Mona plus de solutions pour vous si çà ne marche pas. Merci pour votre attention, … dur, dur…