La rêveuse et la macho

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Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, nous les femmes sommes très différentes des hommes. Et je ne parle pas seulement de ce petit appendice qui pendouille entre leurs guiboles mais sur le plan psychologique. Le Pr Andrew Galperin de l’université de Californie vient de publier ses travaux. Il a mené plusieurs études auprès de divers panels. Il en conclut qu’en regardant leur passé, les hommes déplorent les occasions manquées alors que les femmes regrettent les expériences décevantes en matière sexuelle. De même, un homme est fier de son tableau de chasse bien fourni alors que la femme n’en tire aucune gloriole et peut même considérer ce défilé comme dévalorisant.

Pour être infidèle, les femmes ont besoin d’une bonne raison, les hommes d’une bonne occasion. Et lorsqu’elle franchit le Rubicon la femme, les regrets l’habitent (si j’ose dire) alors que son Julot, lui, il regrette bien plus s’il n’a pas réussi à conclure.

Toujours dans cette étude, nous sommes presque une sur deux à nous mordre les doigts d’être passée trop vite au pieu ; une sur trois déplore s’être donnée à un mec qu’elle connaissait trop peu. Il faut dire que nous ne grimpons que rarement aux rideaux avec un tireur de passage. Et seulement une femme sur cinq aurait aimé avoir été plus entreprenante dans sa jeunesse alors que les mecs, eux, ils revoient toutes les nanas qu’ils n’ont pas eues. Et pour 40% d’entre eux, ce qu’ils regrettent le plus c’est d’avoir tiré un coup sur du gibier de second choix : cageots, thons, laiderons, boudins, vieilles rombières, trumeaux, guenons, colis, remèdes à l’amour…

Bon, ben voilà les filles quand nous, nous cherchons le Grand Amour, les mecs, ils nous notent sur leur calepin comme une proie de plus et ils nous attribuent une note avant de passer à la suivante. Bande de salops !

Mona des attitudes de mec. Elle change quotidiennement de cavalier.

Quand long ne rime pas avec c’est bon

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Dans le cadre d’une étude sur l’infection par le VIH, un groupe de plus de 500 femmes a été interrogé au Kenya. Elles sont mariées à des pécheurs du lac Victoria. Il ressort que 6.2% ont été infidèles au cours des six mois qu’a duré l’enquête et les ¾ n’ont pas utilisé de préservatif.

Quelles sont les causes de cette infidélité : malheureusement la violence conjugale en est la première cause, vient ensuite le fait que l’homme ne pense qu’à son propre plaisir et n’en procure pas à sa partenaire de pieu. Et enfin, elles sont nombreuses à évoquer la taille du pistolet d’amour de leur mari qui de forte taille les fait souffrir au lieu de les faire grimper au septième ciel. Aussi recherchent-elles des gars ayant un plus petit oiseau.

Vous voyez les gars, j’ai déjà eu l’occasion de vous dire que sauf à avoir une coquillette trop cuite dans le calbute, nous les femmes ne courrons pas vers les mecs montés comme des ânes. Une bonne taille moyenne, des caresses, du temps avant de vous dégager les glandes nous conviennent parfaitement. Les gros bastringues, ça nous gêne aux entournures et ça ne nous aide pas à aller au bonheur. Alors ne lâchez pas votre oseille à tous ces médecins rallongeurs d’engins. Sans leur intervention, vous éviterez à Popaul des souffrances inutiles et le pognon que vous n’aurez pas allongé, vous pourrez l’utiliser chez un bon bijoutier, car nous les gonzesses, un petit caillou brillant, ça nous éblouit toujours. Sauf à tomber sur une fille mal éduquée, vous devriez y trouver votre compte au niveau plumard. Croyez moi !

Mona toujours la moyenne et ça lui suffit.

Plaisir d’amour ne dur….

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Un grand merci à Octave Vergèdur qui revient sur un article dans lequel Sam Démange nous parlait de son salsifis de contrebande. Peintre de son état, il est tellement complexé par son cornichon microscopique, qu’il n’utilise plus ce petit pinceau depuis belle lurette pour gâter les dames.

Octave a lu le livre de Jared Diamond, biologiste spécialiste de l’évolution : Pourquoi l’amour est un plaisir. Ce sage y explique que la sexualité humaine est radicalement différente de celle de nos plus proches cousins, les grands singes. Dans l’article déjà cité, j’avais souligné la taille minuscule du scoubidou du barraqué gorille. Jared Diamond ne s’explique pas pourquoi notre asperge s’est développée de la sorte. Il affirme que notre bigoudi chauffant est quatre fois plus gros qu’il ne serait biologiquement nécessaire et que cette taille est préjudiciable d’un point de vue structurel. Il estime que si les cellules superflues du gros chose avec un col roulé étaient utilisées à augmenter son cortex, l’homme en tirerait dans sa vie quotidienne de nombreux bénéfices. Est-il indispensable d’ajouter que nous les femmes savons depuis toujours que le centre de décision de l’homme se trouve plutôt dans son calbute que sous son occiput. Il est certain qu’un plus gros cerveau et une coquette moustachue plus petite faciliteraient surement les rapports (si j’ose dire) homme/femme.

Peut-être, approuve malicieusement Octave Vergédur, mais je ne connais pas d’homme qui sacrifierait ne serait-ce qu’un centimètre de sa zigounette, pour un doigt supplémentaire d’intelligence.
Et ça ne date pas d’hier, de plus c’est universellement partagé. Dans un manuel du 8ème siècle à l’intention des geishas, on peut lire :

Toujours tu diras de son membre viril qu’il est énorme, merveilleux, plus gros qu’aucun autre.

Si ça, c’est pas une preuve. Ça date de perpète les oies et ça se passe au Japon, pays qui fait pourtant partie des moins bien dotés en longueur de goupillon moustachu. Les gars du Soleil Levant, ils sont équipés d’une toute petite baguette et de deux grains de riz minuscules, d’après ce qu’on en dit. Je dois vous signaler que je n’ai jamais eu l’occasion de vérifier ; il faut dire que je ne fais pas dans les demi-mesures…

Chers lecteurs, je suis fière de vous. Votre contribution à ce journal est précieuse. C’est avec des articles de cette qualité, que je suis certaine qu’un jour, nous serons publiés dans une revue médicale ou scientifique de première bourre (si j’ose dire). Inch Allah !

Mona de grandes ambitions pour vous.

Drôle de pinceau

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Sam Démange m’a adressé un courrier dans lequel il me confesse qu’en sa qualité d’artiste peintre, il ne peint que des concombres, courgettes, carottes et radis noirs. Par retour, je l’encourage lui disant que je connaissais des artistes qui ne peignent que des paysages, d’autres que des portraits, des animaux ou des natures mortes. Votre choix de peindre uniquement des légumes est original. Rien qu’avec les marchands de fruits et légumes et les végétariens, vous avez un public potentiel énorme.
Mais Sam me relance en me précisant que son choix lui est dicté par sa morphologie. Il a un zizi de la taille d’un radis rose et ce, lorsqu’il est en pleine forme. Aussi les légumes qu’il retient pour ses œuvres sont gros, longs, fermes et le font fantasmer.
Mes chers amis, que dire à un artiste qui a le pinceau gicleur aussi petit ? Je vous le demande…

Finalement m’est revenu un extrait des Aveux Inavouables de Salvador Dali. Le Maître y écrit :

Nu et me comparant à mes condisciples, je découvris que mon pénis était petit, pitoyable et flasque. Je me souviens d’un roman pornographique dans lequel le séducteur mitraille les parties génitales des femmes avec une joie féroce et dit qu’il adore entendre les femmes craquer comme des pastèques. Il m’a fallu admettre que je ne serais jamais capable de faire craquer une femme comme une pastèque.

Alors mon petit Sam Démange, méditez ce texte et qui sait si un jour, vos vegetables huileux ne seront pas accrochés dans les meilleures galeries à coté des toiles du grand Salvador. Avouez que cette gloire qui vous tend les bras (à défaut du reste) est un joli but dans une vie d’artiste. Pour commencer, je vous invite à peindre une jolie pastèque.

Mona envie d’une belle saucisse pour accompagner ses légumes. Curieux, non ?…

Taille crayon

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Y’avait longtemps ! Mais il fallait bien que ça revienne sur le tapis, Justin Peuplu m’envoie une photo que je ne peux publier dans ce journal. On l’y voit nu comme un ver avec son instrument dressé comme un fusil sur l’épaule d’un fantassin défilant sur les Champs-Elysées. Et comme de bien entendu, la question rituelle : est-ce que j’ai la bonne taille ? Il précise : mon tricotin lorsqu’il est au max de sa forme atteint péniblement 15.2cm, ce qui me complexe à tel point que je n’ai pas besogné au plumard depuis des lustres. Il faut dire que ma dernière conquête venait de quitter Rocco Siffredi et lorsque je me suis déloqué, elle a ri comme une hyène devant un film d’horreur, en me demandant si j’étais content de mon salsifis de contrebande. Mon matos est immédiatement rentré à la niche et la nana est repartie de chez moi sans même moucher ma petite chandelle. Depuis, nada, nothing, ничего, nichts, niente, τίποτα, … pas une nana n’a sali mes draps. Vous, Mona, qui êtes une femme d’expérience et psychologue comme c’est pas permis, dites-moi franchement ce que vous pensez de mon trombone à coulisse. Puis-je espérer un jour ou une nuit satisfaire et faire grimper aux rideaux une belle gigolette ?

Mon cher Justin Peuplu, je regrette que nos lectrices et lecteurs ne puissent admirer votre photo. Vous auriez reçu un paquet de mails de connaisseuses vous rassurant sur le développement de votre muscle rétractile à moustaches. Selon des enquêtes menées au cours de ces 50 dernières années, il y a une constante. Bien que l’homme soit de plus en plus grand, son appendice garde la même mesure. Et puisqu’il faut lâcher des mensurations, sachez Justin Peuplu que 15.87 cm est la taille moyenne du boudin blanc (je dis ça bien qu’on soit déjà loin des fêtes de fin d’année) de tous les lascars qui peuplent la planète bleue. Certes c’est un peu plus long que l’étude que nous avions reprise en novembre 2011, mais cela intègre toute l’humanité…

Bon et si ça doit vous rassurer, sachez que le gorille à la carrure si impressionnante, avec un poids qui dépasse les 250kg ne présente à ses femelles qu’un petit pipeau en extension de moins de 4cm. Ça vous la coupe, si j’ose dire !   

Mona pas de complexes, mes petites chattes. 

Chaud latin

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Le latin, c’est une langue morte

Certaines lectrices et lecteurs nous ont complimentés pour la diversité de notre vocabulaire et plus spécifiquement pour évoquer le zizi de l’homme. Ils relèvent (si j’ose dire) une certaine poésie grivoise et pleine d’humour pour nommer ce qui intéresse le plus le mâle bipède. Dois-je vous rappeler qu’il pense à la chose au moins 19 fois par jour ?

Bien entendu vos éloges nous mettent en joie et nous encouragent à poursuivre notre mission humanitaire à votre endroit (et votre derrière). Donc un grand merci à vous, petites chates et à vous gros cochons qui avez pris sur votre temps si précieux pour nous féliciter.

Cependant, nous ne sommes pas les premiers à utiliser de jolis mots pour décrire cet appendice dont les hommes sont à la fois fiers et inquiets. Fiers car, lorsqu’il se déplie, il semble une épée prête au combat et inquiets car ils se demandent toujours si leur arme est-elle assez longue et grosse pour satisfaire et transpercer d’amour leur partenaire de sommier.

Les Romains avaient un vocabulaire riche pour parler de leur appendice. Pour votre culture, je vous en lâche deux ou trois. En parlant de leurs attributs virils, ils utilisaient le mot mentula qui trouve son origine, selon les sources, avec : esprit étroit ou partie proéminente et velue. Pour évoquer Popaul au mieux de sa forme, c’était phallus qui signifie en grec : paquet. Mais les Romains étaient des soldats dans l’âme et le mot qu’ils chérissaient était gladius qui se traduit par glaive. Ce vocable a été abandonné au profit du fameux penis que nous employons toujours. Et pourtant gladius trouvait son fourreau qui en latin se dit vagina. Avouez que c’est charmant. Fermez le ban !

Alors vous voyez, mes petites ouailles, sans diminuer faussement nos mérites, avec Mona, nous n’avons rien inventé. Nous sommes simplement dans une lignée qui existe depuis la nuit des temps. Nous ne sommes que les enfants d’Ovide.

Mona, cette culture lapine latine m’a donné une de ces soifs. Vite deux verres. Un vin blanc de Toscane émoustillera nos papilles et centres nerveux. Castello Banfi Le Rime Chardonnay-Pinot Grigio 2012 est aromatique et gourmand. Il remplit la bouche… Comme quoi, on ne s’éloigne pas du sujet.

Hommage à Charles le Chauve

Un conseiller municipal pose nu dans l'Est Républicain
Un conseiller municipal pose nu dans l’Est Républicain

Chère Betty Monde, votre courrier nous a fait chaud au cœur. Vous avez daigné utiliser quelques minutes de votre précieux temps pour nous féliciter du service exceptionnel, dites vous, que nous rendons à nos frères et sœurs en humanité. Inutile de vous dire que moi, j’ai rougi comme une tomate arrivant chez Heinz ou plutôt comme un homard breton cuisant dans une casserole bourrée de whisky. Vous soulignez la filiation de notre vocabulaire avec Frédéric Dard, Coluche, Pierre Dac, Desproges… Alors là, je dois vous dire que j’ai failli me pâmer. La liste que vous avez faite semble sortie directement du Who’s-who de l’humour. Puis vous nous complimentez pour la richesse de vocabulaire notamment concernant le zizi. C’est vrai que nous sommes fiers des petits noms donnés à notre gentil Popaul. Mais ma Chère Betty, les surnoms dont on affuble le distributeur de bonheur pour dames, ça ne date pas d’hier. Je voudrais encore rendre hommage au grand Mouhammad al-Nafzâwî. Ce cheikh du XV° siècle en dresse (si j’ose dire) une liste qui mérite son pesant de cacahuètes.   

Apprends que les instruments des hommes ont reçu beaucoup de noms. Parmi ceux-ci, nous citerons : l’enveloppé, le sexe, l’instrument, l’objet qui s’allonge, l’objet poilu, la colombe, le sonneur, le griffeur, le hoche-tête, le hâbleur, le sommeilleux, le regorgeur, le frappeur, l’étancheur, le tourneur, le broyeur, le nageur, le passant, le borgne, le Père Larmoyant, le Père-au-long-cou, la feuille, le Père-à-l’œil-unique, le dénudé, le Père-à-la-peluche, le harponneur, le timide, le secoueur, le collant, le Père-la-salive, le frétilleur, le déchireur, l’inspecteur, le gratteur, le connaisseur, le découvreur. Et il en existe encore bien d’autres du même genre …

Vous voyez que nous n’avons rien inventé. Soyez assurée, Betty Monde que dans ces pages, nous sommes fiers de rendre hommage au camarade d’entrejambe et si notre Muse ne nous largue pas en route, nous continuerons à lui attribuer de jolis sobriquets.

Mona rien qui pend entre les guibolles mais aime le matériel viril à donner des frissons.

Zizi, je vous l’assure

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Photo prise en 2460…

Je vois d’ici les filles prudes dire que décidément, au contact de Lépicurien, j’ai les idées en dessous de la ceinture. Peut-être, mais il est de mon devoir d’aider celles et ceux qui me font la gentillesse de me lire ou de m’écrire pour me confier leurs angoisses et problèmes divers et variés. Aussi, ce jour, me voilà forcée de vous reparler d’un sujet trop négligée par la presse et qui devrait pourtant nous alerter. Selon une étude menée par le professeur Carlo Foresta, de l’hôpital universitaire de Padoue, le cigare à moustaches de nos partenaires de jeux rétrécit à vue d’oeil. En effet si la taille moyenne de leur chipolata au repos était de 9.7 cm en 1948, elle s’est réduite à 8.9 cm en 2012 soit une diminution de 0.8 cm en 64 ans. A cette allure là, ça nous laisse encore quelques belles années, mais en 2652, il leur restera moins d’un centimètre à loger dans leur calcif à nos petits chéris. Adieu poche kangourou devenue inutile pour ces petits dards de guêpe inoffensifs, ou si vous préférez, leur barreau de chaise cubain devient cigarillo, genre Café Crème.

Selon le professeur italien les causes sont multiples : les polluants et les perturbateurs endocriniens s’ils accélèrent la puberté chez les femmes, limiteraient la croissance de la pompe à plaisir à pépère. Et les obèses seraient les plus touchés car le surpoids ferait baisser la production de testostérone. Si on rajoute à cela le fait que la qualité de la liqueur d’amour est moindre, autant dire que ça sera de moins en moins notre fête au pieu dans les siècles à venir.

Le professeur Richard Millant qui publia une étude sur les eunuques en 1908 constatait que ces pauvres gars, amputés de la flèche d’amour, avaient des jambes plus grandes que la moyenne et avaient une allure d’échassiers. La constatation est la même à notre époque : les mecs ont des guiboles qui s’allongent et des biroutes qui se rabougrissent. En voyant un gars, on pourra chanter : Héron petit patapon… Au niveau du calbute, la différence entre les deux jambes et celle du milieu va aller en s’accentuant… Dur, dur (si j’ose dire).

Mona pas envie de voir ça !

Vous n’y pensez pas ?

N’abusez pas mes petits loups. Le courrier que vous m’adressez arrive en masse. Nous en sommes arrivés au sac postal déposé chaque jour au bureau. Notre facteur nous demande même d’ouvrir une boîte postale, vous dire !

Mais, je ne pouvais laisser la lettre de Sabine Alamin sans réponse. Cette fidèle lectrice se demande si elle est normale car elle dit, je cite : «je pense au sexe au moins douze fois par jour, suis-je malade ou obsédée ?».

Sabine, tout d’abord, je vous rassure, tout va bien et même si vous êtes un peu au dessus de la moyenne, je ne vois rien d’inquiétant.

Il faut dire que des idées sur le sujet, il en circule autant que de voitures sur le périphérique en heure de pointe. La plus répandue est que les hommes ne pensent qu’à çà. Il se dit trop souvent que les hommes pensent au sexe toutes les sept secondes, ce qui équivaudrait à plus de 8.000 réflexions sur le sexe durant 16 heures de veille. Quant à la gente féminine, aucune étude sérieuse ne semble avoir été publiée ; mais on dit que nous y pensons beaucoup moins que nos mâles en rut.

Une étude de l’Université de l’Ohio menée avec près de 300 étudiants remet les choses en place (si j’ose dire). Un homme a en moyenne 19 fois par jour une pensée à caractère sexuel, alors que nous n’y pensons que 10 fois. Certes, il y a un écart, mais ce n’est pas un gouffre.

Alors vous voyez Sabine Alamin, tout va bien.

Mais ce que je trouve de vraiment intéressant dans cette étude, c’est que l’homme pense autant à sa gamelle qu’à sa braguette. La nourriture mobilise 18 de ses pensées quotidiennes et nos hommes pensent à leur sommeil 10 fois par jour.

Quant à nous, mes chéries, si nous sommes moins habitées par le sexe, nous sommes plutôt gourmandes : 15 pensées autour de la nourriture. Mais, le meilleur, je l’ai gardé pour la fin. Nous sommes complètement obsédées… par la mode, et notre cerveau pense quatre fois plus à une robe ou à une belle paire… de chaussures qu’un homme ne pense à une belle paire de… C’est au rythme endiablé de 91 fois quotidiennement que notre cervelle est habitée par les fripes, vêtements, sacs, parfums et maquillage en tous genres…

Alors comment voulez-vous que l’on se comprenne entre sexes ? Quand on pense à une nouvelle tenue à mettre, notre compagnon ne pense, lui, qu’à nous l’enlever. Quand nous avons la fièvre acheteuse, lui pense à nos dessous (et non à nos deux sous)

Mona des pensées uniquement pour vous ! 

Les lésions dangereuses

Le 23 novembre dernier, je répondais au courrier d’Alain Puissant et je pensais le problème réglé. Pour ceux qui auront la flemme de relire cet article, je vous fais un bref résumé. Alain a un mal fou à rester au garde à vous devant Madame ; son doigt du milieu est rarement dur comme un os, si vous voyez ce que je veux dire. Pour pallier à la faiblesse de son gourdin, je lui ai conseillé de se faire des tisanes de racine de salsepareille chaque jour. Mais ce traitement schtroumpfien n’a pas répondu à mon attente ni à la sienne car de tente, il n’a pu monter. Le pauvre a son zizi-panpan qui est toujours aussi mou qu’un vieux chewing-gum mâché longuement par une mère maquerelle édentée. Vous voyez le triste spectacle ?

Vous me connaissez ; je vous aime trop pour vous laisser dans la gêne. Alors Alain Puissant, je ne lâcherai rien (si j’ose dire) avant que ton arbalète décoche des flèches d’amour comme s’il en pleuvait. 

Et, comme je suis pas toubib, j’ai consulté. Et des savants de Marseille, j’en ai rencontrés. Chacun avait son avis : les origines du mâle mal sont complexes et mériteraient des examens approfondis. Ouais, d’accord, les docs, c’est sympa, mais Alain, il veut plus attendre. Il aimerait échanger tout de suite l’anchois rance qu’il a entre les guiboles contre un bel os de gigot dans son slip kangourou.

Mais, une étude récente a attiré mon attention. A la suite de quoi, je me suis rendue chez mon dentiste, Adam de Lait. Il m’a incitée à rencontrer Alain pour immortaliser sur pellicule ses ratiches. Sitôt dit, sitôt fait (mais je vous préviens, c’est tout à fait exceptionnel. Alors, ne rêvez pas, vous ne verrez pas Mona débarquer dans votre gourbi pour vous palper, bande de dégoutants). Alain Puissant m’attendait dans sa chambre et quand je lui dis que j’étais là pour l’examiner, le pauvret baissa tristement son falzar et s’apprêtait à me présenter sa chipolata et ses valseuses.

-Mon ami, que faîtes-vous ? lui dis-je. Ce sont vos dominos que je suis venue inspecter. Alors remontez moi (si j’ose dire) çà et ouvrez plutôt votre claque-merde (tiré des Tontons Flingueurs). Je sentis (c’est vrai qu’il refoulait du goulot, Alain) que mon interlocuteur, lecteur et patient d’un instant était pour le moins surpris. Mais Coco, c’est la vue de ton râtelier qui me donnera des indications précieuses sur l’état de ton chauve à col roulé. Je pris des photos de ses crocs que je portais prestement chez Adam de Lait. En voyant les clichés, il jura, pesta et dit qu’il n’avait jamais vu un tel délabrement et se proposait de refaire à prix coutant le pavement complet d’Alain Puissant.

Or que dit l’étude que je vous ai invités à lire ? (mais je vous connais bande de paresseux, vous êtes habitués à ce que Tata Mona vous mâche le boulot) :  

53% des hommes souffrant de problèmes d’élévation du chapiteau de calbute ont une inflammation des gencives due à des problèmes de ratiches.  

Pour Alain Puissant, le problème est réglé. Mon dentiste lui a refait entièrement la devanture et aujourd’hui, il lève les couleurs aussi vite et aussi haut qu’un légionnaire ne les grimpe au mât. Dans son slibard de marque bandalaise, sa chipolata est devenue une matraque de compétition. Un grand merci à mon arracheur de dents.

Alors toi !… plutôt, vous qui n’avez jamais osé m’écrire alors que votre tige est aussi défraichie qu’une une salade sur un étal en plein cagnard, foncez chez votre estourbisseur de clous de girofle et faîtes une révision générale de votre soupirail à sottises. Et peut-être que votre popaul retrouvera une vivacité, une raideur qui fera tomber maman à la renverse.

Mona pas besoin des services d’un arracheur de dents. Son sourire est une légende à lui tout seul.