Mon coup de girl

Et pourquoi les filles le feraient pas ?
Et pourquoi les filles le feraient pas ?

Vous allez dire que je suis fleur bleue. Mais j’étais persuadée que les comices agricoles étaient d’un autre siècle. Au cours de ces rencontres, on tâtait la croupe des vaches et les bourses des cochons pour estimer leur valeur marchande et on en profitait pour élire la plus belle fille du canton. Mais tout ça est révolu.

De nos jours la révolution internet a tout bouleversé. Des sites passent leur temps à interroger leurs membres (si j’ose dire) et publient les résultats les réponses. Ainsi le site de rencontres Lovoo a demandé à 2 000 bonhommes inscrits de décrire leur femme idéale. Et le portrait-robot n’est pas celui qu’on attendait. Elle est brune, de taille moyenne et avec un balcon plutôt généreux. En dessous du 75C, passez votre chemin. Elle doit aimer la table et déguster un peu de vin. Si en plus elle est infirmière ou prof, elle n’aura aucun mal à trouver un mâle.

Bon je vous la résume, façon comices : robe brune, pas plus de 1.58 m au garrot, mamelles bien développées avec un pis saillant. Lors de cet examen, on ne parlera pas des cornes qui pourraient pousser plus tard… Non décidément, les comices n’ont pas disparu.

Vous me connaissez, je ne suis pas féministe. Mais, il y en a mare de toutes ces enquêtes qui nous rabaissent au rang de paquets prêts à consommer par des mâles en rut.

Mona-vait ça sur le cœur, il fallait le dire ! 

Une femme oeufphorique

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Mona,
Je me pose beaucoup de questions après la lecture d’un article du New-York Post. Je suis inquiète. Comme vous pouvez le lire, on y annonce que Suzanne Harper a donné naissance à deux chialeuses après avoir mangé des œufs. Or des œufs, j’en ai mangés encore la semaine dernière. Je les adore sous toute forme que ce soit à la coque, durs, mimosa, en omelette, brouillés ou juste sur le plat. Alors de deux choses l’une ou bien je suis stérile ou bien je ne vais pas tarder à être en cloque. Moi qui voulais me marier en blanc, avouez que c’est rageant. J’ai le moral dans les chaussettes. J’ai arrêté mon abonnement à Meetic et je ne boufferai plus jamais d’œufs…
Régine Amainsicent

Ma petite poule,
Que d’affolement pour rien. Si vous aimez les ovules de gallinacé, faut pas vous priver, cuisinez en autant que vous voulez. N’ayez crainte ça ne vous donnera jamais la taille d‘une omelette soufflée à cause d’un lardon qui squatte votre bide. Je vous conseille à l’avenir de progresser en english ou de vous servir du traducteur mis à votre disposition sur internet.
Il est vrai que Suzanne a bien absorbé un mélange d’œufs et de lait de soja pour se gâter la taille. Mais elle souffre d’un dérèglement de son système immunitaire. Il produit des cellules tueuses qui s’attaquent à ses embryons. Autant dire que la môme, elle était stérile comme une compresse (en un seul mot ?). Et la mixture, mélange d’acides gras avait pour but d’éliminer les cellules indésirables. Et ça a marché. Hourra ! Merci à la science. Mais avant d’avaler du jaune d’œuf, Suzanne a bénéficié d’une fécondation in vitro. Et vous verrez que l’histoire du couple Harper est héroïque. Pour avoir des pisseuses, il leur en a fallu vaincre des obstacles… Chapeau bas.

Mona un faible pour les œufs en meurette.

Une loi qui n’est pas votée en vain

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En décembre dernier, nous rendions un vibrant hommage aux sénateurs qui avaient présenté un amendement visant à inscrire le vin comme patrimoine culturel et gastronomique français. En effet le vin est actuellement considéré comme un simple alcool parmi d’autres en France. Heureusement le sénateur Courteau rappelle que :

La viticulture modèle le paysage de la France, participe au patrimoine rural du pays. C’est un produit bimillénaire, ne l’oublions pas. Autant de qualité qui font du vin un alcool à part à dissocier des alcools durs, n’en déplaise à certains.

Alors là, on boit du petit lait (si j’ose dire). Enfin une loi est en vue, certes plus de dix ans après les Espagnols ! Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire. Si cet amendement est voté par le Parlement, on pourra montrer une bouteille de vin sans peur et sans honte à la télé. On pourra former et informer les jeunes à devenir des consommateurs responsables et épicuriens. Je vous livre le texte tel qu’il a été voté à l’Assemblée Nationale. Il sera présenté au Sénat après les élections municipales qui se déroulent en cette fin mars 2014.

Autant dire que l’on n’est pas loin de la sortie. Le pays du bien manger et du bien boire va retrouver le rang qu’il n’aurait jamais dû perdre au moment où le vignoble Bourguignon attend son classement au patrimoine mondial de l’Unesco.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

I.- L’article L. 3323-2 du code de la santé publique est ainsi modifié :

1° Au début du premier alinéa, est insérée la mention : « I » ;
2° Il est ajouté un II ainsi rédigé :
« II.- Par dérogation au I, dans le cas des boissons agricoles mentionnées aux chapitres 22-04 à 22-07 de la liste prévue à l’article 38 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, sont autorisées :
« 1° Les opérations de parrainage ;
« 2° La propagande ou la publicité, directe ou indirecte, en faveur de ces boissons, sur tous supports, à l’exclusion :
« a) Des publications destinées à la jeunesse définies au premier alinéa de l’article 1er de la loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse ;
« b) Des services et programmes de radio et de télévision destinés à la jeunesse ;
« c) Des services de communication en ligne qui, par leur caractère, leur présentation ou leur objet, apparaissent comme principalement destinés à la jeunesse, et de ceux édités par des associations, sociétés et fédérations sportives ou des ligues professionnelles au sens du code du sport.
« En outre, toute publicité est interdite dans les locaux ou installations des associations de jeunesse ou d’éducation populaire. »

Article 2

Le dernier alinéa de l’article L. 3323-4 du même code est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Dans les mêmes conditions, toute publicité en faveur des boissons agricoles définies au premier alinéa du II de l’article L. 3323-2 doit être assortie d’un message incitant à la modération de la consommation et à la responsabilité du consommateur. »

Mona, il nous faut des bulles pour fêter cet événement.  Champagne ! Le blanc de blancs de Ruinart étant votre préféré, vos désirs sont des ordres… Santé.

Ça coûte la peau des fesses

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Récemment un reportage a fait du bruit de l’autre coté de l’Atlantique. Le journaliste y dénonce les dégâts dus aux injections de silicone dans le pétard. Ce sont souvent des strip-teaseuses, danseuses ou transexuels qui voulant une silhouette attirante se font piquer le fion. Il faut dire que, sur le papier, les piquouses ont tout pour séduire. Le coût de l’intervention est 20 fois moins cher qu’une opération et le résultat immédiat. En effet, si je fais appel à un chirurgien, il faudra plusieurs semaines pour cicatriser et donc rentabiliser le résultat. Alors qu’avec le silicone, on injecte et le dargeot gonfle comme une boule de pâte. Le soir même, l’artiste peut rejoindre son club et exhiber son joufflu. Le seul hic, c’est que les produits injectés ne sont pas vraiment appropriés et les accidents sont nombreux après quelques semaines ou quelques mois.

Ainsi, Oscarina Busse, strip-teaseuse à Miami a payé pour savoir. En 2002, elle fait une première injection sans conséquence sur sa santé. Son pétard illumine les scènes où elle se pointe comme si c’était le phare d’Alexandrie. Mais en 2008, le galbe fessier ne lui convient plus. Elle en remet une couche. Et là, c’est le drame : son postérieur devient bleu, puis gris. Les masses musculeuses s’affaissent et semblent devenir liquides. Elle se trimbale comme de la gelée.

Finalement, c’est un chirurgien esthétique très réputé qui la sauvera. Bien sûr, elle paiera 60.000$, non pour retrouver un joli pétard mais simplement la santé. Depuis elle a changé de métier faute de matos à exposer à la vue des clients aux yeux exorbités comme le Wolf de Tex Avery. 

Les journalistes soulignent que depuis quelques années, ces injections se multiplient bien qu’elles soient illégales et les conséquences à venir pourraient être dramatiques.

Une nouvelle fois, la volonté de s’embellir à tout prix ne peut être une solution. En tant que femme, je demande à ce que ces marchands de mort qui s’enrichissent sur le dos des pauvres gens soient lourdement condamnés.

Mona fesse qu’il fallait…   

Dis moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es

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Le budget que nous consacrons à notre nourriture fond comme neige au soleil. En 2012, les dépenses alimentaires étaient de 13,2%. Cependant ces chiffres cachent une réalité complexe. A la fois, nous continuons à défendre les repas traditionnels (sanctuarisés par l’Unesco).  On y cultive l’art du bien manger et du bien boire. Ce repas gastronomique met l’accent sur le fait d’être bien ensemble, le plaisir du goût, l’harmonie entre l’être humain et les productions de la nature. Simultanément, le temps consacré à cuisiner pour un dîner est passé de 42 à 28 minutes en semaine et de 60 à 35 mn le week-end.

La part des plats préparés à explosé, près d’un plat sur deux a été élaboré par une usine. Le nombre de fast-foods, de kebabs, sandwicheries est au zénith. Les restaurants qui utilisent l’industrie agro-alimentaire pour nourrir leurs clients sont aussi nombreux que les mouches sur un étron. Quel plaisir d’aller au resto pour bouffer la même chose que chez Findus ou Sodebo. La France est devenue un modèle de réussite pour McDo, un énorme marché pour les sushis et les pizzas… Burger King, autre chaîne de fast-food, constatant l’énorme succès de ses premiers sites en France va ouvrir 400 boutiques dans les 10 ans (25 dès 2014)…

Pis, peu de consommateurs s’intéressent à ce qu’ils ingurgitent. Il faut dire que la composition des produits écrite en tout petit et souvent en sigles incompréhensibles (E100…) ne facilite pas les choses.
Mais les choses vont peut-être changer. Des Américains ont présenté un petit appareil permettant d’analyser la composition chimique d’un aliment. Miniaturisé, il peut s’accrocher à un porte-clés et un seul bouton enclenche le processus. En quelques secondes, le résultat s’affiche sur votre smartphone. Ok, ça fait un peu science-fiction. Pourtant les concepteurs assurent pouvoir commercialiser le TellSpec dès la fin 2014. Patience ! Je dois vous dire qu’avec Mona, nous sommes impatients de tester ledit appareil.

Enfin pour bien manger, il faut de bons produits frais et goûteux. Or les groupes chimiques tels Mosanto ont imposé leurs semences au niveau mondial en sélectionnant des fruits, légumes et céréales non pour leur qualité gustative mais pour leur uniformité, leur facilité à rentrer dans des emballages standard et à se conserver dans les linéaires des grandes surfaces. En un mot, le con-sommateur acceptant n’importe quoi, on oublie de demander son avis et on se parle entre industriels et distributeurs. Néanmoins, il y a de l’espoir. La part du bio augmente de 5% par an et même si cela ne représente que 2,5% de notre consommation, on veut être optimiste.

Il nous reste à transmettre cet héritage déjà si dégradé et si fragile aux générations montantes. Elevés au lait en boîte, puis aux petits pots, découvrant les sodas et la malbouffe, nos jeunes sauront-ils garder le plaisir de partager un bon repas en famille ou entre amis alors qu’un nombre important d’entre eux mange sur le pouce ou grignote devant un écran en buvant du caca-cola. Si les bases sont là, on peut espérer un retour à la civilisation européenne au fil du temps.

Mona, je sais combien vous êtes attachée à notre patrimoine culinaire et vinicole. Quel dommage que vous n’ayez pas d’enfants à qui transmettre cette passion de la table. Je vous invite à parfaire votre connaissance des vins de l’hexagone. Je vous sers un Beaujolais Blanc 2011 de Xavier Bénier. Un vin fleuri, minéral. Et si c’était l’apéro idéal. Quoi, Mona, déjà fini ? Je vous ressers ? 

Le poil, c’est plus bien ?

Cameron et Mona présentant leur ouvrage
Cameron et Mona présentant leur ouvrage

Je vous l’ai déjà dit : je ne suis pas pour l’épilation intégrale. Cette mode récente s’est répandue comme la vérole sur le bas clergé et est devenue un dictat dans un certain nombre de milieux et spécialement auprès des plus jeunes. Sans faire le couplet de l’hygiène, je suis obligée de vous rappeler que l’évolution s’est chargée d’éliminer ce qui était inutile. De nombreux médecins soulignent que les foufounes rasées comme le Montrachet sont plus facilement attaquées par les saloperies infectieuses qui y traînent. Et ils relèvent des mini-blessures qui deviennent vite un terrain de jeux pour de méchantes bactéries pathogènes.

Et une actrice à la plastique qui n’a rien à m’envier, Cameron Diaz rejoint mon combat dans son livre : The Body Book. Elle y révèle qu’elle a toujours du cresson sur son petit fourneau et qu’elle con-sidère que les poils pubiens sont comme un joli drapé qui lui gardent une part de mystère. (Que c’est beau !). Et elle ajoute que ce voile velu est comme un cadeau que la femme offre à l’homme qui le dépieutera avec délice comme un enfant découvrant ses joujoux au pied du sapin (sapine).

Oh, Cameron, j’en ai chiallé. C’est beau comme une chatte persane (même si je dois vous dire que je ne suis jamais allée en Iran).

Mona du poil et en est fière. 

Sortez laids

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Ne voyez pas dans mes propos une quelconque fierté ou pis une pointe d’arrogance. Mais il faut se rendre à l’évidence, je suis super bien balancée et mon visage a un ovale quasi parfait. Quant à mon sourire, il en a fait craquer tellement que je ne peux en dresser (si j’ose dire) la liste.

Dire la vérité n’est pas vanité, n’est-il point ?

Pourquoi je vous dis tout çà ? Parce qu’une étude menée par des scientifiques de l’Université de Jena, en Allemagne va à l’encontre de nos idées préconçues. En effet, plutôt attirés par le beau, les humains sont sûrs de reconnaître plus facilement les figures des plus belles actrices et top-modèles. Or les chercheurs Holger Wiese, Carolin Altmann et Stefan Schweinberger ont écrit dans leur publication :

Nous avons pu montrer que les sujets testés étaient susceptibles de se souvenir plus facilement des visages peu avenants que de ceux attrayants, lorsque ceux-ci n’ont pas de traits particulièrement remarquables.

Purée de ta mère, c’est pas possible, moi qui passe une heure dans la salle de bain pour mettre en valeur ma frimousse admirable. Et je vous parle pas du gâchis. Rien qu’avec le rimmel, le fard, le rouge à lèvres que j’ai étalé dans ma vie, y’a de quoi repeindre la tour Eiffel. Ça en fait du pognon ! Et tout ça pour que vous mémorisiez plus facilement les faciès, bobines et tronches des boudins, laiderons, cageots, thons et grognasses de tous poils. C’est à vous dégoûter d’être belle. En même temps, je sais bien que vous Messieurs, même si vous dîtes dans les sondages que vous regardez nos yeux, c’est notre valseur ou nos roberts que vous matez. Me prenez pas pour une bleusaille, bande de  cochons ! 

Mais revenons aux travaux de nos chercheurs allemands. Pour eux, nous retenons moins bien les belles frimousses car, subjugués que nous sommes en voyant George Clooney ou Angelina Jolie (ou Mona-ndlr), nous en oublions de photographier dans notre radiateur à méninges, celui ou celle qui est en face de nous.

Mona une bobine que toute femme objective (si c’est possible) lui envie.

Sam dégoute

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Dans ce journal, nous sommes plutôt connus pour la gaudriole, la bonne bouffe, les bons vins… Alors certains, en lisant ces lignes, vont se dire : purée de ta mère, voilà que Mona et Lépicurien ont viré leur cuti. Ils se mettent à l’information casse-noix qu’on trouve dans tant de medias. Rendez-nous nos zizi-panpan, nos dégustations de belles bouteilles. Mona, tu ne vas pas pustuler pour le prix Nobel vous qui êtes si belle qu’on dirait un soleil. Quant à vous Lépicurien, occupez-vous plutôt de la courbe des flacons ou de Mona que de celle de la consommation ou de l’inflation.

Mais, je me devais de partager cette information économique venue de chez l’oncle Sam. Quand on pense Etats-Unis, on voit défiler des grosses voitures, des hommes et femmes gras bouffeurs de hamburgés… un pays riche où la réussite est toujours possible.

Depuis quelques mois, les divers instituts et la Federal Reserve nous gavent de statistiques montrant que l’économie américaine redémarre. Et ça marche, les marchés boursiers sont au plus haut. Les riches sont de plus en plus riches. Tout va bien au Far West.

Bon, je vais foutre un mauvais coup dans cette vitrine dorée. Figurez-vous que le nombre de pauvres augmente régulièrement et que près de 50 millions d’Américains utilisent des tickets d’aide alimentaire pour acheter leur bouffe. La plupart des Etats, chargés de distribuer ces allocations, étant pour en quasi-faillite vont réduire ces aides. Pas trop de réactions de la part des pauvres. Quand on est pauvre, on ferme sa gueule. Mais les principales chaines de grande distribution attirent l’attention des pouvoirs publics. Cette baisse des aides va avoir des conséquences non négligeables pour leurs ventes. Et ça, c’est pas normal. Il faut dire que près de 15% des consommateurs paient dans les grandes surfaces avec des tickets Supplemental Nutrition Assistance Program. Et quand on vous aura dit que des salariés du plus gros distributeur des States, Walmart, règlent leurs achats avec ces mêmes tickets, on se dit que le pire est possible chez l’Oncle Sam.

Vous voyez ma chère Mona, ça me donne envie de vomir. Mais, vous me connaissez, le devoir avant tout. Si vous sortez deux verres, je vous servirais La Tour du Bon 2002. Ce Bandol rouge est à son sommet. Des notes chocolatées, une pointe de fraîcheur, des tanins policés. Le pied ! 

Moi, c’est ouvert jour et nuit

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Vous me regardez jusqu’au fond des yeux ?

Vous savez que nous vivons une époque formidable. La science s’occupe de nous et va souvent même au devant de nos envies les plus folles. Ainsi une société japonaise vient d’annoncer une découverte majeure pour notre vie de femme : un soutien-gorge qui ne s’ouvre que par amour. Rien que ça ! L’entreprise affirme qu’un capteur mesure votre rythme cardiaque et envoie ces infos à votre smartphone. Une application analyse et différencie les causes de cette accélération du palpitant. En effet l’augmentation peut être liée à d’autres causes d’émotions telles que le premier jour des soldes, l’achat d’un nouveau sac ou d’une paire de pompes, une séance de cinéma, des retrouvailles avec une bonne amie… Une fois la cause amoureuse établie, votre monte-charge à roberts s’ouvre comme par enchantement laissant vos lolos à l’air libre en attente de palpation. Super romantique non ?

Mais imaginez que vous restiez figée devant un beau mâle dans le métro en heure de pointe et que votre harnachement mammaire se déboucle au milieu d’un groupe de loubards, vous risquez de passer un sale quart d’heure. A ce jour aucune date n’est annoncée pour la commercialisation de ce soutif électronique (ta mère).

Par contre Microsoft  travaille sur un prototype similaire. Mais cette fois l’application analyse votre stress et vous invite à ne pas bouffer le petit encas que vous aviez pris en vous montrant que ce n’est pas la faim mais le stress qui vous pousse à manger. Le but est d’aider ces amerloques ladies qui à force d’avaler du beurre de cacahuètes, des barres chocolatées… sont obligées de changer la taille de leur wonder-bra chaque année. La boucle est bouclée… en attendant l’amour.

Enfin une étude remettrait en cause l’utilité du piège à nichons. Difficile de se faire un avis !

Mona des seins prêts à péter comme des obus.

Je vous la fait courte

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J’ai déjà eu l’occasion de vous dire tout le « bien » que je porte à cette période révolutionnaire de 1793 à 1794 au cours de laquelle Robespierre et une poignée d’hommes soumirent la France à une dictature insensée. Je sais bien que, dans les milieux bienpensants, il est inadmissible de toucher à ces pages d’histoire. Mais il faut appeler un chat, un chat. Furent exécutés des milliers de gens souvent de manière arbitraire pour des faits ou dires mineurs et ce sans autre forme de procès.

Aujourd’hui, je ferai mémoire d’une jeune parisienne Cécile Renault, fille d’un marchand papetier. Son père et sa tante qui remplaçait sa mère décédée, ne la laissaient sortir seule que pour faire des courses dans l’île de la Cité.

Pourtant, le 22 mai 1794, elle se présenta vers les neuf heures du soir chez Robespierre. Il faut souligner que tous les faits tirent leur source des rapports du Comité de sûreté générale. Apprenant qu’il était absent, elle laissa échapper des expressions qui décelèrent son mécontentement et éveillèrent des soupçons. Aussitôt on l’arrêta : interrogée sur les motifs de sa visite, elle répondit que c’était pour voir de près un tyran, et qu’elle verserait tout son sang pour avoir un Roi. Il n’en fallait pas tant pour traduire cette jeune fille devant le tribunal révolutionnaire, et son sort était prévisible. Cécile Renault fut guillotinée dans l’année de ses vingt ans, avec son père, Antoine Renault, son frère Antoine-Jacques Renault, et sa tante ex-religieuse, Edmée-Jeanne Renault  qui ne pouvaient qu’être évidemment instigateurs ou complices de ce crime.

Un témoin de ce procès dira plus tard :

-Elle n’avait rien d’exalté dans son regard, mais de la résignation. Elle semblait surprise, pourtant, de ce qui lui arrivait. J’eus compassion d’elle car je ne pus douter un moment qu’elle ne fût la victime d’un crime imaginaire.

Pour faire bonne mesure, on guillotina ce jour là une cinquantaine de personnes…

Vous voyez ma Chère Mona, le rappel de ces faits me donne la nausée. Aussi exceptionnellement, nous ne dégusterons rien ce jour.