Saisons belles qui passent

Mona conseillère uniquement pour vous

Sacha Touillobou est un lecteur fidèle. Comme nombre d’entre vous, il m’a adressé un courrier avec une question fort embarrassante mais devant laquelle je ne me déroberai pas. Sacha, accrochez vous mes petits loups, veut savoir s’il y a des signes extérieurs qui permettent de savoir quand une femme n’a pas encore connu le loup. Si je résume votre courrier, mon cochon,  vous voulez savoir si, au premier coup d’œil, vous pouvez deviner si une femme est vierge ou non… On peut dire, mon cher, que vous êtes direct. Le romantisme, c’est pas votre truc. 

Mais, comme à l’habitude, j’apporterai une réponse à Sacha Touillobou. Pour ce, j’ai cherché dans mes archives et je suis tombée sur un ouvrage, certes un peu ancien ( écrit en 1612) mais qui traite de ce sujet. Si vous êtes à la recherche de détails et que vous maitrisez le vieux français, voici les coordonnées de l’ouvrage.  

Les yeux sont beaux avec une naïve gaieté en la pucelle. Mais après que la fleur de pucelage a été cueillie, le blanc de la tunique conjonctive qui est en l’œil paraît terne, et aussi le regard plus triste qu’auparavant.
Le visage qui est en la pucelle net et poli, est rendu par le coït marqueté de taches rouges, rousses ou noirâtres.
Le bout du nez, qui se monstre plus charnu en la pucelle, apparait aucunement décharné et fendu en celle qui a perdu son pucelage. Ce qui ne provient de ce que les narines se dilatent d’avantage, mais plutôt à raison que le travail d’esprit et l’agitation corporelle s’appliquent aux embrassements des hommes.
Quand la fille commence à jouir de l’embrassement de l’homme, sa voix, qui était claire auparavant, commence à se rendre plus forte et âpre.
La fille qui en pleine santé jouissait de son pucelage, quand elle vient à être agitée par l’effort de l’ouverture qui se fait de son cabinet, entre en quelque dédain des viandes, voire mêmes ni souvent surprise de nausées et vomissements.
La fille a le cou plus grêle et menu quand elle est jouissante de son pucelage, qu’après que cette fleur lui ait été ravie.
On remarque également qu’en la pucelle, le bout du tétin ou papille (c’est ce que l’enfant prend en sa bouche pour sucer le lait de la mère nourricière) est de même couleur que le reste du tétin. Mais après la défloration, il est rendu rouge en la fille qui est blanche de nature et, en la brune, il ternit et devient tanné. Mais il faut bien garder d’être trompé par l’âge. Car il se trouve de vieilles filles qui auront le bout du tétin tanné, quoi même qu’il soit tenu pour constant et certain qu’elles soient jouissantes de cette première fleur. Mais quand ladite papille est relevée, c’est indice de conception.
Si vous pulvérisez une petite quantité de bois d’aloès et la baillez à boire à une fille dans quelque breuvage que ce soit ou bien à manger parmi la viande : si elle est vierge, elle pissera incontinent, si non, elle n’en sera émue.
On a également recours à l’inspection de la situation du poil qui est dans la motte ; quand il est droit et bien situé, c’est signe de pucelage ; mais quand il est relevé et biaisé, c’est signe qu’on s’est trop appuyé dessus.

Alors, mon vieux Sacha Touillop’tibou, vous voilà satisfait. Allez bonne chasse ! Trouver une fille qui encore son berlingot, c’est plus difficile que toucher le quinté dans l’ordre ou trouver une source dans le Sahara.

Mona de jolis yeux, mais avec un rien de conjonctive. Déduisez-en ce que vous voulez…

Pou de latrines

Pourquoi ! Y’a un problème ?

Comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, on trouve de jolis trésors sur Google Books. Par exemple, l’ouvrage de Vincent Lombard de Langres au titre très évocateur : Berthe ou le pet mémorable. On trouve une anecdote savoureuse :

La célèbre Mademoiselle Arnould m’a conté : Préville et quelques-uns de ses camarades, moi et quelques autres actrices de l’Opéra sortions de faire un souper très gai chez un financier qui demeurait à la Chaussée-d’Antin. La nuit était belle ; au lieu de monter sur le champ en voiture, nous préférâmes faire un tour de promenade sur le boulevard. Préville s’arrêta pour satisfaire un petit besoin ; nous avançâmes de quelques pas, et nous l’attendîmes. En lâchant de l’eau, il se soulagea d’un vent monstrueux au moment où quelqu’un passait derrière lui. Monsieur, lui dit l’inconnu d’un ton menaçant, et en s’arrêtant tout court, pourquoi pétez- vous quand je passe ? Monsieur, lui dit Préville, pourquoi passez-vous quand je pète ?

Ma Chère Mona, cette histoire vous a fait sourire… Tant mieux. Que diriez-vous d’un Bourgogne 2008 du Domaine Morey Blanc. Installé à Meursault, il produit de très grands vins blancs naturels.

Il faut que Genèse se passe

En Alaska, les habitants utilisent les baculum[1] de morses, phoques, ours blancs pour faire des manches de couteaux. L’os pénien du raton-laveur est monté en bijou et est considéré comme un porte-bonheur et favorise la fertilité de celui qui le porte. Si vous n’aimez pas les colliers, le chic du chic peut être de s’en servir comme cure-dents. Si vous allez au Québec, on peut vous tendre celui du coyote pour touiller votre café.

Le baculum est un os présent dans le pénis de nombreux  mammifères : beaucoup de rongeurs, chez la plupart des primates, chez les insectivores, enfin chez les carnivores ; par contre les grands herbivores en sont dépourvus. Au niveau de la taille, il varie de 3 à 4 mm pour le chat jusqu’à 63 cm chez le morse. On a même vendu aux enchères un fossile de 1.4 m de long pour 68.000 $, de quoi se filer des complexes.

Il existe chez certaines femelles un os correspondant appelé baubellum ou os clitoridien.

C’est juste pour vous montrer mon bijou en os péniens

Aucune expérience n’a permis de démontrer l’utilité de cet os pénien. Est-ce pour faciliter l’introduction, éviter à la femelle de rencontrer des mâles d’une autre espèce, permettre au reproducteur de chasser la semence de ceux qui sont passés avant lui… La science n’a pas résolu le mystère de cet os. Mais une chose est sure : l’homme n’en a pas.

Si certains scientifiques pensent que l’os a disparu chez l’homme au cours de l’évolution, d’autres avancent l’hypothèse que l’os qui servit à créer Eve n’était pas une côte d’Adam, mais bien son baculum…En relisant le texte de la Genèse (2.21-22), ils croient à une erreur de traduction qui aurait fait croire qu’il s’agissait d’une côte.

Et pourtant, Mona l’impression, parfois, de tomber sur un os ! Hé !


[1] Os pénien

Les faits sans l’air….

Ma valise contient mes souvenirs de vacances

En mai dernier, un couple gay américain revenait de vacances du Costa Rica. Leur voyage de retour imposait une escale à Houston avec changement d’avion. Ils y récupèrent leur valise qu’ils enregistrèrent direction Virginie.

Arrivés at home, ils attendent leur bagage. Le carrousel s’ébranle et la valise se présente mais elle est surmontée d’un joujou intime scotché grossièrement par le service sécurité de la compagnie. La forme allongée de l’objet avait attiré leur attention. Pressés par le temps, les agents n’avaient pas jugé indispensable de ranger le joujou. Surprise des autres passagers puis des rires moqueurs étouffés, certes, mais remarqués par le couple.

Ils n’osent récupérer leur bagage et appellent à l’aide un couple d’amis et attendent leur arrivée pour attraper le bagage et son sex-toy.

Ils ont décidé de porter plainte contre la compagnie Continental Airlines pour dommages, détresse psychologique, atteinte à la vie privée et négligence.

Ben, je vais vous dire Mona, ces histoires, çà m’en bouche un coin (si j’ose dire). Certes la sécurité aérienne est utile mais de là à exposer la vie privée des clients, il y a un pas. Je vous propose de boire un coup. J’ai choisi un vin d’homme : Gocce di Passione 2010. Ce vin Sicilien est à base de Nero d’Avola. Ce cépage donne des vins plutôt tanniques et épicés. On sent quand çà descend…

Où squelette enterrée ?

Dans son édition du 18 juillet, le Huffington Post rapporte que des archéologues italiens auraient retrouvé le squelette de Lisa Gherardini, qui est présentée comme le modèle de la fameuse « Joconde » de Léonard de Vinci

Les ossements ont été retrouvés près du couvent de Sant’Orsola à Florence. Ils seront examinés pour résoudre le mystère de ce tableau mythique du Louvre. La princesse Natalia Strozzi, descendante de ladite dame regrette qu’on ne laisse pas son ancêtre reposer en paix.

Ce qui est certain, c’est que toutes les études sur ce squelette n’aideront pas à expliquer ce sourire énigmatique…

Mona toujours aimé la Joconde. Et vous ?

Y’a que demi-mâle

Mona votre service, mes petits chats

Depuis que j’ai eu la chance d’être embauchée par Lépicurien, des courriers arrivent régulièrement contenant la détresse de certains d’entre vous dont le piston à coulisse ne coulisse pas. En un mot, des gars ayant la braguette réformée, ont les trois jambes en coton et cherchent toujours le remède qui leur permettrait d’honorer leur belle pour qu’elle foute pas le camp avec un mec monté comme un pneu Michelin. Et ces braves gars à l’escargot en déroute attendent de Tata Mona un miracle. Ben non, mes petits choux, je ne suis ni sorcière, ni magicienne. Au cours des nombreuses feuilles sur ce sujet, je vous ai donné nombre de moyens. Alors soyez gentils, avant de m’envoyer votre missive, relisez mes conseils.
Mais quand je lis la souffrance de Justin Peticou (qui doit se marier dans quelques jours et qui craint que son anguille de calecif reste au point mort durant toute la nuit de noces), je ne peux rester les deux pieds dans le même caleçon. Aussi Justin, j’ai trouvé pour vous un texte du XVII°[1] siècle qui donne quelques conseils qui vous seront bien utiles pour espérer donner à Madame des souvenirs nocturnes de qualité kamasoutrique. Courage, mon petit Justin, la nuit de noces, çà ne dure (le mot est peut-être mal approprié) qu’une nuit.

Lorsque les nouveaux mariés sont sur le point de coucher ensemble la première nuit de leurs noces, leur faire écrire sur un billet, Omnia ossa mea[2] … et sur un autre billet, Quis similis[3]
Puis lier le premier billet sur la cuisse droite de l’époux, et le second sur la cuisse gauche de l’épouse (ce qui fait quis sur cuisse)

Percer un tonneau de vin blanc, dont on a encore rien tiré, et faire passer le premier vin qui en sort dans la bague qui a été donnée à l’épouse le jour du mariage.
Pisser dans le trou de la serrure de l’Église où on l’a épousée. Quelques-uns disent qu’afin que ce moyen ait tout le succès qu’on peut espérer, il faut pisser par trois ou quatre matins dans ce trou.

Mona percé le tonneau et vous invite à le vider sans pour autant pisser dans ses serrures.


[1] Abbé Thiers, Traité des superstitions
[2] Extrait d’une prière
[3] Psaume 83

Adeptes de Fidèle Gastro

Je m’entraîne pour rejoindre cette belle Société

A toutes époques, des personnages excentriques se sont réunis en France pour défendre ou honorer des causes soit indéfendables soit amusantes.

Ainsi, au XVIIIe siècle, fut fondée à Caen, la «Société des Francs-Péteurs». C’était une réunion d’hommes d’esprit, adversaires de l’intolérance religieuse, des privilèges nobiliaires et des exigences de l’étiquette.

Etant vilipendés par les bien pensants de tout poil, ils publièrent en 1743 un texte qui explique leur fonctionnement.
J’ai retenu la cérémonie d’intronisation des nouveaux admis qui ne manquent pas d’air en intégrant la docte association :

On introduit le Candidat dans le vestibule de la salle d’assemblée où le Directeur, accompagné des deux observateurs, vient lui demander ce qu’il souhaite. Comme il répond ordinairement qu’il désire entrer dans la Société des Francs-Péteurs, on l’introduit dans l’appartement où on le place sur un siège travaillé à jour. Aussitôt on ferme les fenêtres fort exactement, et on ne laisse qu’une bougie allumée sur la table. Tous les confrères, placés en demi-cercle, entourent le candidat qui est au centre de l’assemblée; puis, au signal du Directeur, qui agit toujours le premier, ils font une brusque décharge de Zéphyr-Artillerie, dont les murs percés, de distance en distance, multiplient et grossissent le fracas. Si le nouveau Frère n’est point effrayé, on pense favorablement sur son compte, et on exige de lui, sans plus attendre, trois Pets clairs, sonores et sans odeur; car les deux Observateurs, qui sont pour lors en embuscade, ne laissent pas échapper le plus petit corpuscule, et jugent toujours sainement de la qualité du Pet.
A cette dernière épreuve succède le discours du Directeur qui est un exposé des obligations et des prérogatives d’un Franc-Péteur; après quoi tous les Confrères s’étant réunis pour consentir à la réception, le Candidat prononce à peu près cette formule:

« Tenant à grand honneur d’entrer dans la Société des Francs-Péteurs, je voue une constante soumission au Directeur de la Société et amitié à tous les Confrères. Je promets qu’ennemi déclaré du préjugé, je le combattrai partout, en pétant librement, souvent et méthodiquement, me gardant toutefois de commettre aucune incongruité qui pourrait nuire au public et déshonorer la Société. « 

Après ces paroles, prononcées à haute voix, les Confrères se succédant ou s’accordant, selon la mesure, composent le concert pétifique pendant lequel le Candidat va embrasser le Directeur, les Officiers et tous les autres selon leur rang.

La Révolution aura raison de cette Société qui s’évapora dès 1789.

Ma Chère Mona, je dois vous avouer que je suis admiratif de ces Caenais. Ils méritent notre res-pet. Je sais que vous aimez le Riesling. Aussi ce sera un plaisir de vous voir déguster ce grand vin : Le Riesling Sommerberg 2000 du Domaine Boxler. Ce domaine Alsacien produit des vins magnifiques. Cette bouteille est tout simplement envoutante.

La Maud de l’entre deux guerres

Mona et Maud

Maud avait un look… Sa frange inspira des artistes et elle devint modèle de Léandre, Poulbot, Utrillo, Suzanne Valadon

Elle se lança dans le théâtre et devint très rapidement une vedette. Son accent parisien ravissait les spectateurs. Elle était connue pour dire le joli mot de Cambronne en toute occasion et avec un ton qui n’aurait pas déplu à Arletty. Les auteurs rajoutaient même ce mot dans leurs pièces pour gagner facilement des applaudissements nourris. Un jour qu’on la présentait à Gaston Doumergue, elle lança :
-Vous êtes le président de la République. Ah, merde alors !

Rip[1] en fit même une revue où elle jouait, qui portait ce titre : Et moi je te dis…Maud ! 

Cette coqueluche de l’entre-deux guerres accueillit dans sa loge le roi Léopold I de Belgique,  le roi Alphonse XIII d’Espagne, l’Aga Khan

Mariée à un maharadjah, elle réussit à le ruiner. Il faut dire qu’entre 1918 et 1930, son train de vie était somptuaire.

Maud Loty (ou Loti) habitait un luxueux appartement au 68 des Champs-Elysées où elle donnait des fêtes grandioses. Elle possédait également une villa à Enghien, une écurie de courses, et fut même propriétaire du théâtre de l’Avenue à Paris, rue du Colysée. Elle avait une collection de chaussures dont plusieurs paires d’escarpins décorés de diamants. A l’achat de sa 2500ème paire, elle donna une réception dont le Tout-Paris se souvint longtemps.
Sa Rolls Royce était capitonnée de soie saumon pour s’harmoniser avec sa couleur de peau.
On la voyait partout, à Deauville au volant d’une Bugatti grand sport, à Cannes où ses toilettes faisaient sensation … On la croisait aussi sur les champs de courses et dans les salles de jeux où elle laissait des fortunes.

Un jour, fatiguée de la vie qu’elle menait, elle décida d’entrer au couvent. Elle se rendit au Carmel de LisieuxMais dès le deuxième jour, la Mère Supérieure lui conseilla vivement de retourner dans le monde. Elle venait de lui demander du Champagne… pour accompagner ses repas.

De retour à Paris, elle continua à mener une existence excentrique et dispendieuse.

Mais, rongée par l’alcool, Maud Loty n’eut bientôt plus de rôles. Ses oublis et ses caprices de vedette avaient fini par lasser. Le public qu’il l’avait adulée, l’oublia… Alors elle commença à manquer d’argent.
Expulsée de son appartement de l’Etoile, elle sombra rapidement. C’est à Montmartre et à Pigalle qu’elle se fit diseuse de bonne aventure.
Mais le peu d’argent qu’elle gagnait filait dans les bars et tripots. Que de fois, les policiers la ramenaient chez elle et la posaient déjà endormie sur sa paillasse. Logée dans une mansarde, elle se nourrissait de fruits et légumes ramassés dans le caniveau ou en fin de marché, ou souvent donnés par un marchand des quatre-saisons qui fut un de ses admirateurs. Portant son éternel manteau de panthère, sans âge, usé, râpé, élimé et nue en dessous, elle semblait avoir trente de plus que son âge.

Après un séjour en hôpital psychiatrique, elle fut recueillie par sa sœur au Plessis-Robinson et elle y vécut jusqu’à 81 ans.

Mona pitié de cette Maud.


[1] Pseudonyme de Georges Gabriel Thenon, célèbre meneur de revue et chansonnier

Zizi aux japonais absents

d’après Fernando Botero

Vous vous souvenez de Mao, ce jeune artiste Japonais qui a régalé quelques convives avec ses attributs masculins.

Et bien, figurez vous qu’à la suite de plaintes de voisins, la police a ouvert une enquête à l’encontre de l’éphémère restaurateur. Mais le plus curieux, c’est pour obscénité que le jeune asexué est inquiété et non pour incitation à manger de la viande humaine car au pays du soleil levant, le cannibalisme n’est pas interdit.

Etonnant, non ?

Ma chère Mona, ne me demandez pas quel vin, je servirais avec un tel plat. Rien que d’y penser… Par contre, ne serait-il point l’heure de goûter un vin ? Mes papilles sont en éveil. Allez, je sers un Château Pey La Tour 2009. Ce Bordeaux est bien équilibré. Pas d’élevage sous bois et un fruit croquant en font un vin à boire avec la cuisine du jour. Qu’avez-vous prévu, ma Chère ? Rien ? Quel dommage…

Mona ouvert une boucherie

Quel suspense !

Mona marche à Londres

La Souricière est une pièce policière d’Agatha Christie qui fut créée sur la scène du théâtre royal de Nottingham le 6 octobre 1952. Le succès fut immédiat.

Quelques semaines plus tard, deux producteurs britanniques sortent de chez l’auteur. Ils se serrent la main et se congratulent. Ils se rendent dans un pub pour arroser leur succès. Ils viennent d’obtenir les droits cinématographiques. Ils prévoient un énorme succès et comptent se mettre au travail immédiatement car le contrat prévoit qu’ils pourront commencer à tourner six mois après la dernière représentation au théâtre. Pas de temps à perdre !

Seul problème, depuis 1952, la pièce est jouée sans discontinuer à Londres. C’est d’ailleurs elle qui détient le record de représentations consécutives avec plus de 24 000.

Quant aux producteurs …, ils sont morts et enterrés.

Mona respecté la volonté de l’auteur. Elle n’a pas dévoilé l’intrigue.