Mozart est là

mozart

En 2006, on célébrait le 250ème anniversaire de la naissance de Mozart. A cette occasion, les scientifiques ont réalisé des études sur le crâne supposé être celui du musicien et conservé par la Fondation Mozarteum de Salzbourg. Les résultats ont déçu les admirateurs du génial compositeur : aucun lien avec les restes de sa grand-mère ni de sa tante.

Et Dieu sait si l’on a gaussé sur la mort de Mozart à l’âge de 35 ans : l’enterrement, les causes de la mort…

Jan Hirschmann est biologiste à Washington. Il a analysé tous les symptômes de l’agonie du musicien. Son diagnostic est formel : Wolfgang Amadeus Mozart est mort de la trichonose, affection due à l’absorption d’un ver parasite issu de la viande de porc.

Amis épicuriens, mélomanes ou non, un conseil : faîtes bien cuire vos côtes de porc et accompagnez les d’un petit coup de rouge pour éviter tout risque : en effet, un verre, çà tue les vers.
Qu’on se le dise !

Mona vit médical.

Juger aux truies

A notre époque, en droit, c’est le propriétaire d’un animal qui est responsable de ses actes. En cas de morsure d’un chien, par exemple, c’est son maître qui sera poursuivi. Les autorités pourront faire abattre l’animal en cas de danger de récidive ou de maladie mais sans faire appel aux tribunaux.

Au Moyen Age, les animaux pouvaient être jugés et condamnés[1]. Les règles étaient les suivantes : si l’animal auteur d’un délit pouvait être saisi et amené devant un juge, il devait être traduit devant un tribunal criminel ordinaire. S’il ne pouvait être appréhendé (insectes par exemple), ils étaient jugés par le tribunal ecclésiastique. En effet que voulez-vous que fasse la justice ordinaire contre une invasion de mouches, de charançons, de chenilles, de limaces ? Elle est impuissante à sévir contre les dévastations causées par ces terribles fléaux; mais la justice religieuse, qui est en rapport avec la Divinité, saura bien atteindre les coupables.

Parlons d’abord des procès poursuivis contre les animaux devant la justice criminelle ordinaire. Comme on le voit encore dans certains pays, les porcs et les truies, au moyen âge, cochon-mangeurcouraient en liberté dans les rues des villages, et il arrivait souvent qu’ils agressent des enfants; alors on procédait directement contre ces animaux par voie criminelle. Voici quelle était la marche que suivait la procédure :
On incarcérait l’animal, c’est-à-dire le délinquant, dans la prison du lieu. Si après l’audition des témoins et au vu de leurs dépositions, le juge  rendait une sentence déclarant l’animal coupable d’homicide, et le condamnait définitivement à être étranglé et pendu par les deux pieds de derrière à un chêne ou aux fourches patibulaires, suivant la coutume du pays. Et du XIII° au XVI° siècle, la liste des porcins condamnés, souvent pour infanticide, est fort longue.

Des procès de taureaux, chevaux sont également relevés mais en moins grand nombre.

Plus étrange, on relate le procès en sorcellerie d’un coq car il a pondu un oeuf. L’animal fut condamné au bûcher. Il faut dire qu’on reprochait aux sorciers qui voulaient se mettre en rapport avec Satan d’employer les oeufs de coq. C’était sans doute parce qu’ils étaient réputés renfermer un serpent et que ces reptiles plaisent infiniment au diable…

Pour les invasions d’insectes qui ravageaient les récoltes, on s’adressait au tribunal de l’Eglise. Cette dernière avait une arme que la justice humaine n’avait pas : l’excommunication. Un défenseur des animaux est nommé. Au XVI° siècle,  Barthélemi de Chasseneuz a laissé un traité sur les procès d’animaux et sur son rôle d’avocat. Ses principaux clients furent des rats, insectes et vipères.

mouche1Ainsi à Beaune, une invasion de grosses mouches ravage le vignoble et s’attaque aux récoltes. Pour consoler les Beaunois du fléau qui les afflige, Chasseneuz leur apprend que « les insectes dont ils se plaignent ne sont rien en comparaison de ceux que l’on rencontre dans les Indes. Ces derniers n’ont pas moins de trois pieds de long; leurs jambes sont armées de dents, dont on fait des scies dans le pays. Souvent on les voit combattre entre eux avec les cornes qui surmontent leurs têtes. Le meilleur moyen de se délivrer de ce fléau de Dieu, c’est de payer exactement les dîmes et les redevances ecclésiastiques, et de faire promener autour du canton une femme les pieds nus durant ses menstrues. »

Les résultats mettent quelquefois du temps. A Beaune, par exemple, les insectes ne disparurent que 90 ans après leur excommunication…. En attendant, les braves gens ont payé leur dîme, c’est toujours çà de gagné…

Plus tard, on trouve encore, çà et là, quelques procès à l’encontre des animaux  Ainsi, le 28 brumaire an II (18 novembre 1793) fut exécuté, à Paris, le chien de l’invalide Saint-Prix, condamné à mort la veille, avec son maître, pour avoir trop bien défendu celui-ci contre les recherches de la police. Il y a mieux : en mai 1906, le tribunal de Delémont condamnait également à mort un chien complice de deux meurtriers qui s’en tirèrent eux avec la détention à perpétuité.

Est ce l’origine de « une vie de chien » ?


[1] Nombre de ces informations sont extraites de  « Procès contre les animaux » par Émile Agnel 1858

Ken Follett : England pompe

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Avez-vous lu les Piliers de la Terre ?
Plus de 90 millions d’exemplaires ont été vendus à travers le monde pour cette magnifique fresque historique qui relate la construction d’une cathédrale. J’avais été passionnée, et plus d’une fois, par l’histoire de Tom le maçon et de sa famille, de Philip de Gwynedd, le Prieur de Kingsbridge, et de tous ces personnages qui luttent pour survivre et faire vivre leurs passions. J’ai dévoré ce livre… et quand j’y repense, j’ai encore la chair de poule (mon chef va encore se moquer de moi, mais c’est pas grave. Il trop insensible pour comprendre mes émotions)…

« Un Monde sans Fin » reprend le flambeau de cette épopée devenue légende : les héros de cet opus sont les « descendants » des constructeurs de la cathédrale de Kingsbridge, érigée dans l’Angleterre du XIIe siècle.
Nous sommes en 1327, quatre enfants sont les témoins d’une poursuite meurtrière dans les bois : un chevalier tue deux soldats avant d’enfouir dans le sol une lettre mystérieuse, dont le secret pourrait bien mettre en danger la couronne d’Angleterre. Ce jour lie leurs destins à jamais…
Les quatre jeunes héros connaîtront chacun une vie exceptionnelle et tourmentée. Et notamment Caris qui rêve d’être médecin, devra rentrer dans les ordres, et renoncer à Merthin qu’elle aime. Ce dernier, constructeur de génie,  partira vers l’Italie.
La peste va envahir l’Europe. Caris va s’opposer aux représentants de l’Eglise dont les moines médecins ne savent pas guérir les malades. Elle va chercher notamment des remèdes auprès de Mattie, la guérisseuse sorcière.  Je vous livre quelques lignes :

« Caris connaissait la recette des potions les plus couramment utilisées par Mattie : celles qui soulageaient la douleur; celles qui faisaient vomir ; celles qui nettoyaient les blessures ou faisaient baisser la fièvre. Elle savait comment utiliser l’aneth pour soigner les problèmes de digestion ; le fenouil pour faire tomber la fièvre ; la rue pour empêcher les flatulences ; le cresson pour rendre les femmes fertiles. Elle connaissait même certains traitements auxquels Mattie ne recourait jamais, par exemple les cataplasmes à base de bouse de vache, les potions à base d’or et d’argent, l’application à l’endroit du corps douloureux de versets sacrés recopiés sur du vélin. »

Je n’ai pas été vraiment emballée par ce livre qui fait un peu réchauffé, même si, je dois l’avouer, on a du mal à s’arrêter en cours de lecture et que souvent les mains deviennent moites…

Mona pas trop aimée

Comme un coq en plâtre

La cathédrale de Santo Domingo de la Calzada (près de Burgos) abrite des hôtes bien particuliers. En effet, comme le veut la tradition depuis maintenant 600 ans, un coq et sa poule y logent, occupant un poulailler « trois étoiles ». Nos deux gallinacés font d’ailleurs l’objet d’une attention toute particulière.

santo_domingo_de_la_calzadaLa légende raconte qu’au Moyen Âge, une famille allemande originaire de Cologne, un père, une mère et leur fils partirent en pèlerinage jusqu’à Compostelle. Ils firent halte à Santo Domingo de la Calzada. La fille de l’aubergiste qui les hébergeait, tomba amoureuse du fils qui la rejeta vertueusement.
Vexée, elle décida de se venger. Aussi, elle dissimula un gobelet d’argent dans la besace du jeune pèlerin qui se fit arrêter pour vol. Jugé, l’innocent fut  condamné à la pendaison,. Sitôt dit, sitôt fait. … Désespérés, les parents poursuivirent néanmoins leur pèlerinage afin de demander de l’aide à Saint Jacques.

Revenus quelques jours plus tard à Santo Domingo, ils trouvèrent leur fils encore en vie, suspendu à sa corde… Il leur déclara que saint Jacques l’avait soutenu par les pieds et ainsi maintenu en vie. Les parents essayèrent alors de convaincre le juge de l’innocence du jeune homme en invoquant le miracle de sa survie. Celui-ci, était à table. Il était en train de manger un coq et une poule en cocotte. Il ne les crut pas et leur rétorqua : « Votre fils est, à ce jour, aussi vivant  que ce coq et cette poule « .

A ces mots, les plumes des gallinacés se mirent subitement à repousser et ils s’envolèrent. Devant un tel miracle, le juge ne tarda pas à libérer le fils. La fille de l’aubergiste fut pendue sans que Saint Jacques n’intervienne…

Aujourd’hui, c’est un aubergiste qui a été nommé responsable de ce poulailler très spécial et difficile à gérer : « Aux enterrements, ils chantent à tue-tête, mais, avec les touristes, ils se taisent ! »
foghornL’évêque lui a même demandé s’il n’était pas possible de mieux les dresser : impossible. En effet, il faut les remplacer toutes les semaines car ils vivent dans une cage dorée mais très à l’étroit.
Le poulailler est placé en hauteur près du porche d’entrée et hors de portée des pèlerins pour éviter que ceux-ci n’arrachent les plumes des volailles en souvenir.
Quant aux œufs pondus dans l’enceinte de la cathédrale, ils sont très recherchés car ils auraient des vertus de guérison pour de nombreux maux. Pour cela, il suffit de les faire mariner dans du vinaigre, jusqu’à ce que la coquille se décompose, puis de boire cet avenant breuvage.

Bon, c’est pas tout çà, Mona. On s’ouvre une petite fiole, ma p’tite poule…

Alli be good for GSK

alli_120_capsule_refillDepuis un mois, le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK) commercialise, en Europe, Alli, médicament a priori réservé aux personnes véritablement en surpoids. C’est le laboratoire Roche qui a développé la molécule miracle. Vendu uniquement sur prescription médicale sous le nom de Xenical, le traitement était prescrit aux obèses. GSK l’a racheté à Roche et en diminuant sensiblement le principe actif, il a obtenu une vente sans ordonnance. Dès 2007, les Américains se sont rués sur le médicament jusqu’à provoquer une rupture de stock…

Depuis avril 2009, le produit est arrivé en France. Résultat : les ventes en un mois sont égales au prévisionnel d’une année pleine.

Alli comment çà marche ? Il empêche le corps d’absorber des graisses. Mais il faut bien évacuer le supplément, aussi est-il conseillé de prévoir la proximité de toilettes. Nombre de patients souffrent … de diarrhées.

Si les ventes ont été aussi importantes, on ne peut s’empêcher de penser que certaines personnes ont acheté le produit miracle uniquement pour perdre la petite bouée qui les gêne pour rentrer sans problème dans leur string…

Et pourquoi GlaxoSmithKline ne donne pas de chiffres sur ses ventes d’Alli en Afrique subsaharienne, est ce un oubli ?

overweightJe ne sais pas si le médicament offre des résultats satisfaisants pour les acheteurs, mais en tout cas, ce qui est certain,c’est qu’il engraisse GSK… au delà de toutes ses attentes.

Bon en gros, il faut pas trop manger… plutôt que d’ingurgiter de la chimie.

Mona plus faim du tout

J’ai testé pour vous

steakJe ne sais pas chez vous, mais ici, le printemps a été pourri. La pluie, la grsteack-peintêle m’ont empêchée de profiter d’un bon repas barbecue. Si comme moi, vous êtes frustrés, ou bien si vous n’avez pas de barbecue et si, qui plus est, vous vivez en appartement, ce qui rend difficile ou délicat de se faire une viande grillée au charbon de bois, vous pourrez adopter cette solution de secours…
Le concept nous vient, encore une fois, des Etats Unis avec « THE » produit que nous attendions tous : LE BEEFSTEAK précuit en boîte. Ah, enfin…
Et ce produit miracle existe en deux versions : la « normale » et la « avec marques de grill » ; cette dernière étant, bien entendu, plus chère. Pour éviter de mâcher, je vous suggère de choisir la formule hachée.

Pour faire des économies, en ces temps de crise, je vous conseille vivement d’acheter la « normale » et de peindre vous-mêmes les rayures de brûlé indispensables à la parfaite présentation du produit dans les assiettes. Et, en plus, je suis certaine que çà doit même pas changer le goût…  Evitez de vous servir de votre vernis à ongle, c’est trop long à étaler et çà sent. Mais utilisez donc une peinture à l’eau, çà va plus vite… et c’est sûrement meilleur pour votre santé !!

Amis Epicuriens, c’était ma minute cuisine vite fait, mal fait. Bon c’est pas tout çà, avec mon chef, on va boire une petite « p(e)inte » à votre santé.

Votre Mona saisonnée

Laissez les ivres

friedrich_august_der_starkeLa Pologne a la réputation d’être la terre d’élection de l’ébriété. Mais on lui prête peut-être plus de capacité qu’elle n’en a. On prétend que pour choisir un nouveau souverain, on buvait beaucoup et que le plus fort buveur était finalement élu roi.

Quant à Auguste II[ 1], roi de Pologne, qui eut, disent les mauvaises langues, plus de trois cent cinquante bâtards, il buvait tant qu’on disait de lui :
– « Quand Auguste boit, c’est la Pologne qui est ivre ».

*****

elisabeth_petrovna_par_heinrich_buchholz_vers_1768La liste des buveurs célèbres est trop impressionnante et décourage l’énumération. Retenons seulement une buveuse : Élisabeth de Russie[2]. On prétend qu’elle s’enivrait si fréquemment qu’on ne parvenait pas à la déshabiller le soir. Aussi ses femmes avait-elles imaginé de lui faire porter des robes simplement bâties et non cousues. Quelques coups de ciseau suffisaient donc pour la débarrasser de ses vêtements, et ses femmes la portaient au lit « où elle retrouvait quelques forces dans les bras d’un bel athlète ».

*****

Balzac, quant à lui, raconte une ivresse mémorable qui le prit un soir de 1822, aux Italiens. Il avait fumé trop de tabac, et bu trop de vin avant la soirée et l’opéra acheva de l’enivrer. Il titubait légèrement à l’entracte.
– « Ce monsieur sent le vin, murmura une dame, dégoûtée.
– Non, madame, s’écria-t-il superbement, je sens la musique! ».

De nos jours, il aurait fini au ballon. Je propose de porter un toast à la mémoire d’Honoré et puis un autre à celle d’Auguste et pi un aut’ à cel’  d’Elisabeth. Mona, sortez les ballons, je vous prie.


[1] Prince électeur de Saxe, puis roi de Pologne de 1697 à 1704, puis de 1709 à 1733.

[2] Fille de Pierre le Grand,  Impératrice de 1742 à 1762 et belle-mère de Catherine II

C’est pour nous les filles !!

du_feuCe sont toujours les mecs qui racontent des histoires. J’ai décidé de me lancer. Avec l’accord de mon Chef extra, je vous raconte une histoire qui peut facilement être utilisée dans votre vie de tous les jours. Si vous avez la chance d’être belle comme moi, il vous arrive forcément plusieurs fois par jour de tomber sur un type qui se comportera avec vous comme le gars de l’histoire. Et si vous vous repreniez la réponse de la fille….  La tête du type vous fera encore plus rire que l’histoire. Bon allez, j’y vais :

Dans un bar, un homme se tourne vers une femme très séduisante et lui dit :
« – On ne se serait pas déjà vu quelque part ? »

La jolie dame répond d’une voix bien forte :
« – Oui, oui, nous nous sommes déjà rencontrés à mon travail. Je suis la secrétaire du Docteur Londart, spécialiste des maladies vénériennes. Cà va mieux, vous ? »

Votre Mona nanas

Monsieur le Juge …

… Voilà pourquoi j’ai tué ma secrétaire.

cadre-photo-au-bureauJe me suis réveillé ce jour-là et j’avais 50 ans. Un cap difficile dans la vie d’un homme… J’espérais que ma femme me souhaiterait un joyeux anniversaire. Mais à ma grande déception, elle ne m’a même pas dit bonjour.
Au petit-déjeuner, mes enfants ne m’ont même pas adressé la parole.

Quand je suis arrivé au bureau, ma secrétaire s’est exclamée : « Joyeux anniversaire, Patron! »
J’étais content car elle, au moins, s’était rappelée de mon anniversaire, mais mes autres employés sont restés muets.

A midi, ma secrétaire m’a dit : « Pourquoi n’irions nous pas manger tous les deux ? »
J’ai dit que j’en serais très heureux et que c’était la plus belle chose qui m’avait été proposée en ce jour d’anniversaire.
Nous sommes donc partis d’abord boire une coupe et puis nous sommes allés déjeuner dans un excellent restaurant.

Sur le chemin du bureau, elle m’a soufflé à l’oreille : « Pourquoi retourner au boulot un tel jour, hein… ? »
Et elle me proposa de passer chez elle.
Arrivés à son domicile, on a débouché une bouteille de champagne millésimé qu’elle avait déjà mise au frais. Puis elle m’a susurré :
« Cà ne te dérange pas que je me mette à l’aise. J’en ai pour cinq minutes ? »
J’ai répondu : « Heu, heu non! … Bien sûr ! »

Décidément, après un début de journée raté, les choses s’annonçaient bien.
Ma secrétaire s’est éclipsée dans sa chambre.
Au bout de quelques minutes, elle est revenue avec un énorme gâteau, suivie de ma femme, de mes enfants et de l’ensemble de mon personnel….

Et moi j’étais comme un con … à poil dans son salon…

A cat pattes, je ne pense qu’à chat

cat_496_natural_3_329Mon patron n’aime pas les chats. Aussi lorsque je lui ai proposé cet article, je craignais qu’il ne me châtie…. Mais il resta silencieux comme un chartreux. Et pourtant, le sujet mérite intérêt.

Autrefois, dans les chais à barriques, on croisait des chats ( je devrais dire des chattes, car le matou, ce macho, ayant la fâcheuse manie de marquer son territoire, y était interdit de séjour).
Il y avait deux bonnes raisons à cela : dans un cuvier où stagne, à hauteur de mollet, une nappe de gaz carbonique, un chien suivant bêtement son maître se fera piéger. Le félin, lui, prudemment restera à l’entrée. Et puis, les chandelles, mastics et sébums œnologiques et les casse-croûte des ouvriers étaient convoités par les souris : mais là encore, la chatte montait la garde.

Aux Amériques, un nouveau chat fut, il y a quelques temps, très en vogue : gracile, élégant, aux pattes démesurées. Celles-ci se cassaient comme du verre dès qu’il sautait sur le sol depuis la hauteur d’une table ! Ce martyr de la sélection n’est pas reconnu comme une race en France. Son importation y est rigoureusement interdite. Ouf !

En ce qui concerne l’allergie aux poils de chat, une société étasunienne prétend, par clonage, éliminer dans les gênes la protéine responsable de ce désagrément. Ces chatons « hypoallergiques » devraient être commercialisés aux alentours de 3.500 dollars.

A quand le chien mutant avec duodénum[1] en circuit fermé ? Attention, conducteurs de moto-crottes, avec de tels progrès, vous n’aurez bientôt plus de travail !

Mona chat content


[1] Partie initiale de l’intestin grêle