Le vin, çà sent la rose ?

Jusqu’à maintenant, on pensait que chacun, avec un peu d’entrainement, pouvait devenir un bon dégustateur. Lépicurien m’a d’ailleurs toujours encouragée et m’a incitée à travailler pour améliorer ma perception des arômes. Est ce que tout ce travail était nécessaire ? On peut en douter en lisant les lignes qui suivent.

Des chercheurs américains de l’Université de Rockfeller, dans l’état de New-York, jettent un sérieux pavé dans la mare des gourous de la dégustation. Selon une étude publiée dans la très sérieuse revue Nature, ces chercheurs affirment que les capacités à percevoir les arômes d’unvin sont liées à la présence d’un gène plus qu’à l’expertise du dégustateur.

Ces affirmations reposent sur une étude menée auprès de 400 personnes soumises à des tests de reconnaissance de 60 arômes différents. L’étude a révélé que de légers changements dans ce fameux gène pouvaient radicalement transformer la perception d’un arôme par les personnes affectées par cette modification génétique. Ainsi certaines odeurs de mâle ou d’urine étaient décrites et reconnues comme des senteurs de vanille !!! Ouille, ouille !!!

femme-insulte

Mona pas confondu ces senteurs. Il faut dire que j’aime le goût du blanc. Et vous, Mesdames ?

Posthume d’hiver

brillat_savarin3En octobre 1825, Jean-Anthelme Brillat-Savarin, âgé de plus de 75 ans, publie à compte d’auteur un ouvrage : Physiologie du goût, ou méditations de gastronomie transcendante. Ce livre, référence de la gastronomie est toujours édité depuis cette date.

Le 21 janvier 1826, Charles X fait dire la première messe commémorative officielle pour l’anniversaire de la mort de son frère, Louis XVI, guillotiné le 21janvier 1793. Cet office regroupe les différents corps d’Etat. La magistrature est représentée par Brillat-Savarin qui fut Conseiller à la Cour de Cassation.  Ayant longtemps bénéficié des largesses de l’Empire, il se rend, bien que grippé, à la cérémonie pour conforter le serment de fidélité qu’il vient de faire au Roi.

L’office qui se déroule dans la Basilique de Saint Denis est interminable et le froid lui fait dire : « Ce sera la première messe pour un mort, et la dernière d’un vivant. »

Et de fait, une pneumonie l’emporte quelques jours plus tard, le 2 février.

brillat-savarin-livrefromage

En 1930, Henri Androuët, grand fromager devant l’Eternel baptise un fromage du nom du grand gastronome. Parmi tous les aphorismes de son ouvrage, un des plus célèbres était un hommage au fromage : « Un repas sans fromage, c’est comme une belle à qui il manque un œil. »

Bon Mona, il est temps de saluer la mémoire de BS. Levons notre verre à ce génie. Comme il était originaire de Belley (Ain), je vous sers un vin local trop méconnu : un Cerdon demi-sec de Georges Martin. De jolies bulles aux notes de fraise et framboise.

Patates coté cour ou coté jardin ?

francillon

Rien de plus banal qu’une salade de pommes de terre me direz vous ! Et pourtant ce plat peut devenir mets de choix lorsqu’il est bien apprêté. En janvier1887, la salade de pommes de terre fait son entrée officielle à la Comédie Française grâce à Alexandre Dumas fils.  Dans sa nouvelle pièce Francillon, il fait saliver le public en laissant une docte cuisinière énoncer la recette :

ANNETTE.   Alors, M. de Symeux, si vous voulez prendre une plume et de l’encre, je vais vous dicter ma recette sur l’air que joue Francine. Mais vous m’assurez que cette communication ne sera faite qu’à des personnes dignes de la comprendre et de l’apprécier.
HENRI.   C’est pour maman. Excusez-moi de dire encore maman à mon âge; mais, comme je vis avec elle, j’ai gardé cette habitude d’enfance.
ANNETTE.   Je ne vous excuse pas, Monsieur, je vous félicite; et moi qui n’ai plus ma mère, je vous envie.
HENRI   Je suis à vos  ordres, Mademoiselle.
ANNETTE.   Vous faites cuire des pommes de terre dans du bouillon, vous les coupez en tranches comme pour une salade ordinaire, et, pendant qu’elles sont encore tièdes, vous les assaisonnez de sel, poivre, très bonne huile d’olives  à goût de fruit, vinaigre…
HENRI.   A l’estragon?
ANNETTE.   L’Orléans vaut mieux : mais c’est sans grande importance ; l’important, c’est un demi verre de vin blanc, château Yquem, si c’est possible. Beaucoup de fines herbes, hachées menu, menu. Faites cuire en même temps, au court bouillon, de très grosses moules avec  une branche de céleri, faites-les bien égoutter et ajoutez les aux pommes de terre déjà assaisonnées. Retournez  le tout légèrement.
THÉRÈSE.   Moins de moules que de pommes de terre?
ANNETTE.   Un tiers de moins. Il faut qu’on sente peu à peu la  moule; il ne faut ni qu’on la prévoie ni qu’elle s’impose.
STANISLAS.   Très bien dit.
ANNETTE.   Merci, Monsieur. Quand la salade est terminée, remuée…
HENRI.   Légèrement…
ANNETTE.   Vous la couvrez de rondelles de truffes, une vraie calotte de savant.
HENRI.   Et cuites au vin de Champagne.
ANNETTE.   Cela va sans dire. Tout cela, deux heures avant le diner, pour que cette salade soit bien froide quand on la  servira.
HENRI.   On pourrait entourer le saladier de glace.
ANNETTE.   Non, non, non. Il ne faut pas la brusquer ; elle très délicate et tous ses arômes ont besoin de se combiner tranquillement. Celle que vous avez maniée aujourd’hui était-elle bonne?
HENRI.   Un délice!
ANNETTE.   Eh bien, faites comme il est dit et vous aurez le  même agrément.
HENRI.   Merci, Mademoiselle. Ma pauvre maman, qui ne sort  guère et qui est un peu gourmande, vous sera extrêmement reconnaissante.
ANNETTE.   A votre service. J’ai encore bien d’autres régalades de ma composition; si elles peuvent être agréables à Madame votre mère, je lui en porterai moi-même les recettes, et j’en surveillerai l’exécution, la première fois,  à moins que votre chef n’ait un trop mauvais caractère…
HENRI.   C’est une cuisinière.
ANNETTE.   Nous nous entendrons alors comme il convient entre  femmes. Quand vous voudrez. Maintenant, Messieurs, il ne me reste plus qu’à vous faire ma plus belle révérence.

C’est nous ma chère Annette qui vous sommes reconnaissants. Et votre verre d’Yquem me donne envie. Comme disait Frédéric Dard à propos d’Yquem « c’est de la lumière bue ».

Mona bu le demi verre qui restait et c’était bien bon.

La légende des siestes

Jean-François Loredano (1606-1661) est un Vénitien descendant d’une lignée de Doges. Après avoir été successivement sénateur et trésorier au Château de Palma-Nueva, il se lança dans l’écriture et composa un grand nombre d’ouvrages en prose et en vers. Dans un ouvrage collectif de 1829 (Biographie Universelle Classique), les auteurs disent de ces écrits : « Tous très médiocres ».

Il a néanmoins laissé une phrase qui remue en moi un brin de féminisme contenu, certes, mais militant :

Creation_of_EveDieu voulut qu’Adam dormit, quand il forma Eve de sa côte parce qu’en recevant une femme, il allait perdre tout repos.

Bien entendu, çà a fait rire Lépicurien, comme cela va faire au moins sourire nombre d’entre vous, bande de mâles en manque de gentillesse à notre endroit.

Heureusement, je déclare avec Jean Ferrat qui lui-même le déclare avec Louis Aragon :

Le poète a toujours raison
Qui voit plus haut que l’horizon
Et le futur est son royaume
Face à notre génération
Je déclare avec Aragon
La femme est l’avenir de l’homme

Mona vocate de toutes les femmes. Qu’on se le dise !!

Bon allez les hommes, bande de pourris gâtés, je vous laisse apprécier ce qu’une femme peut faire pour vous… à condition que vous alliez jusqu’au bout de la vidéo.

Ursula-martinez-gala

Nos fromages qui puent

Vous vous souvenez surement que les fonctionnaires européens de Bruxelles ont voulu stopper la fabrication des fromages français. A l’époque, c’est le Prince Charles qui fut l’un des plus ardents défenseurs de notre patrimoine national. C’est encore de l’autre coté du Channel que des chercheurs de l’Université de Cranfield, en Angleterre, avec l’association Fine Cheeses from France qui promeut les « fromages » qui puent au Royaume-Uni, ont réalisé une étude en vue de classer les fromages selon leur odeur.

fromages-quipuent

Quinze variétés ont été sélectionnées par des experts français et anglais. Ils ont été testés électroniquement et également directement au nez. « Les fromages sentant le plus fort sont ceux à croûte lavées. Il n’y a pas de corrélation entre l’âge du fromage et l’odeur, ni avec le type de lait, bien que les fromages au lait de vache dominent le classement » a expliqué le docteur White en charge de l’étude.

Le projet ne s’est pas attaqué au rapport entre l’odeur et le goût, qui tient sans doute plus d’une appréciation plutôt personnelle que d’une mesure strictement scientifique.

And the winner is … voici donc le classement des fromages selon leurs odeurs, et ce du plus fort au plus doux.

Vieux Boulogne
Pont l’Evêque
Camembert
Munster
Brie de Meaux
Roquefort
Reblochon
Livarot
Banon
Epoisses de Bourgogne
Parmesan
Raclette
Ossau Iraty
Cheddar
Crottin de Chavignol


Mona mangé un fromage fort, dommage pour vous ?

Black à part

Le « politiquement correct » s’infiltre partout… Rien que le titre de cet article pourra bientôt me valoir jugement au rythme où çà va.

Mona pas de couleur préférée, et vous ?
Mona pas de couleur préférée, et vous ?

Aux Etats-Unis, les couleurs sont actuellement sur la sellette. La marque Crayola, remplace son « bleu de Prusse » par « bleu de minuit » pour ne pas s’aliéner la clientèle des germano-américains. La couleur « chair » devient « pêche », le teint de peau n’étant pas identique pour tout le monde. Mona, ne vous inquiétez pas, pêche ou chair, vous êtes toujours aussi belle.

Aujourd’hui, la société Crayola renonce au « rouge indien » pour éviter : « toute référence malencontreuse à la communauté indienne ». Qu’importe que le rouge indien soit un pigment provenu des Indes et n’ait aucun rapport avec les peaux-rouges ! Tournez l’apache !!!
En ce moment, il se murmure qu’on cherche à remplacer le nom de l’encre noire pour ne pas heurter leur Président. Les plus grands linguistes déclarent ,qu’à ce jour, ils sèchent. Le plus facile, disent-ils, serait de jeter l’encre… (ces deux blagues ont été sponsorisées par Waterman).
Sera-t-on obligé un jour de rebaptiser la « Maison Blanche »  en « Home, Sweet Home ?

En France, les aveugles sont petit à petit devenus « non-voyants » ; les sourds, « malentendants » ; les casse-couilles, « malcomprenants »… Et çà change tout.

Bientôt, on ne pourra plus dire : « t’as vu ce poivrot, il fait l’essuie-glaces sur toute la largeur du trottoir » mais, vous devrez dire : « oh putain, ce gars est en état d’imprégnation alcoolique avancée. Et sa verticalité est momentanément largement contrariée« .

Bon Mona, afin de ne pas froisser votre féminisme larvé, je vais nettoyer les verres moi-même pour vous servir un vin blanc (j’espère que çà ne heurtera personne) de Loire : un Sancerre de chez Reverdy : c’est toute la magie du Sauvignon…

Delavigne au vin

Poète et auteur dramatique, Casimir Delavigne (1793-1843) publia en 1818 « les Messéniennes » qui obtinrent un grand succès ; l’année suivante il donna brillamment sa première pièce à l’Odéon. Il fut lauréat de l’Académie ; le duc d’Orléans, plus tard Louis-Philippe, sera son ami jusqu’à sa mort. En 1823, il se présenta à l’Académie Française ; mais il fut battu par l’archevêque de Paris. Comme on le pressait de se représenter, il refusa, disant : « On m’opposerait le pape ! ». Il fut néanmoins élu deux ans plus tard. Lorsque Victor Hugo et Alfred de Vigny se présentèrent pour endosser l’habit vert, il vota contre…  Victor fut élu un peu plus tard, Alfred lui dut s’y reprendre 5 fois...

casimir-delavign

Considéré en son propre temps comme insurpassé et insurpassable, Delavigne est oublié aujourd’hui même si une rue du 6ème arrondissement de Paris porte son nom.

Mais avec un nom comme le sien, il était difficile de ne pas écrire quelques vers à la gloire du divin breuvage :

Au sein d’un désordre aimable
Rassemble de vrais amis ;
Que Bacchus et que les ris
Viennent s’asseoir à ta table.
En flattant notre odorat,
Que l’agréable fumée
De la perdrix parfumée
Et du lièvre délicat
Nous annonce la présence
Des mets les plus savoureux ;
Chacun se nourrit d’avance
Et les dévore des yeux.
Là dans le cristal qui brille,
Déjà le vin coule à flots,
Déjà la liqueur pétille
Et fait jaillir les bons mots.
Plein d’une franche allégresse,
Déjà le couplet badin,
Joyeux enfant de l’ivresse,
Vient égayer le festin.
Ami, remplis donc ton verre
En bénissant ton destin :
Aujourd’hui tu peux le faire ;
Mais le pourras-tu demain ?

Mona mour des vers et des verres, c’est vous ?

Pense pas cocu

On trouve tout sur internet, et notamment cette association « Les Cocus de Garde » : c’est « le service d’entraide pour les cocus qui s’est donné pour mission de soutenir les personnes victimes des mensonges ou des tromperies de celles ou ceux en qui ils avaient confiance. »

Cette association ne risque pas le désœuvrement, car le cocuage est surement né avec le mariage. Aussi replongeons-nous dans l’histoire pour relever quelques anecdotes sur ce sujet :

CharlesJoseph_de_Ligne

Le prince Charles-Joseph de Ligne (Bruxelles 1735 – Vienne 1814) est un maréchal, diplomate et homme de lettres belge, surnommé parfois « le plus grand des Wallons ». Fréquentant les plus grandes cours d’Europe, il fut bon militaire mais aussi un grand séducteur. Il est considéré comme un des grands mémorialistes du XVIIIe siècle.

Rencontrant un jour,  l’amant de sa femme, il lui dit en riant :
« Mon cher, cette nuit, je vous ai fait cocu »

Dans ses mémoires, on trouve :

« Telle vertueuse que soit une femme, c’est sur sa vertu qu’un compliment lui fait le moins de plaisir. »

********

« Les jeunes cocus sont de bonne humeur, mais les vieux n’entendent pas raillerie. Un cocu de dix-huit ans, dit : ma femme est de mauvais goût d’avoir monsieur un tel, qui ne me vaut pas, et s’en venge ailleurs. Le cocu de soixante craint de n’en pas trouver l’occasion, et est humilié, parce qu’il y a apparence que sa femme a raison. »

ancelot00Virginie Ancelot (Dijon 1792 – Paris 1875) est écrivain, dramaturge, mémorialiste et peintre. Le salon de l’hôtel de La Rochefoucauld où elle a accueilli notamment Alphonse Daudet, Victor Hugo, Juliette Récamier, Musset, Stendhal, Chateaubriand, Lamartine, Vigny, Prosper Mérimée, Delacroix… fut un des derniers grands salons littéraires de Paris. Il était dit que son salon était presque un passage obligé pour l’Académie française. Ce dont profita son mari.

Jacques-François Ancelot (Le Havre 1794 – Paris  1854) est lui aussi un dramaturge et écrivain qui fit fortune grâce à ses œuvres complètement oubliées de nos jours. Après avoir échoué une première fois contre Victor Hugo, excusez du peu, il fut élu le 25 février 1841 à l’Académie Française.

Sachant que son épouse lui était fort infidèle, il lança à la sortie d’une assemblée :
« Bonsoir, Messieurs. Cette nuit, je vais faire trente cocus d’un seul coup, je vais coucher avec ma femme ! ».

Dans Olga, une de ses pièces de théâtre, il glisse : « L’amour n’est souvent qu’un rêve mensonger. »

Sacha Guitry, quant à lui, a écrit nombre de choses sur ce sujet :

amant– J e connaissais une femme très vertueuse. Elle a eu le malheur d’épouser un cocu : depuis, elle couche avec tout le monde.
– Le bonheur à deux, çà dure le temps de compter jusqu’à trois.
– Il y a deux sortes de femmes : celles qui trompent leur mari, et celles qui prétendent le contraire.
– Ce qui m’exaspère, c’est de penser que ce Monsieur sait maintenant de quoi je me contentais.

Mona, saviez vous que cocu vient de l’oiseau « coucou » ? Avez vous remarquer que cocu s’emploie toujours au masculin. Bon c’est pas tout çà, servez-nous une petite douceur, je vous prie, et buvons à la santé de tous les coucous ce Passito di Pantelleria.

Le gourmet de ces villes

rossinibarbier

Nous sommes à Paris sous la Restauration. Charles X vient de nommer au poste d’inspecteur de la musique du roi, Gioacchino Rossini qui a déjà triomphé dans son Italie natale avec plusieurs opéras.

rossini2L’auteur du Barbier de Séville était d’une gourmandise au moins égale à son génie. Ainsi Théophile Gautier disait de lui : « Il est de la plus monstrueuse grosseur. Il y a six ans qu’il n’a pas vu ses pieds. Le cuivre de son orchestre montre une certaine préoccupation de casserole qui ne le quitte pas, même dans ses inspirations les plus sublimes« .

Habitué des plus grands restaurants de la capitale, il recherche les mets les plus rares et n’hésite pas à donner des idées de recettes. Ainsi, au Café Anglais, une des adresses les plus prisées du Boulevard des Italiens, il demanda à se faire servir une viande de bœuf taillée en rond dans le filet chapeautée d’une tranche de foie gras et d’une rondelle de truffe. Rossini était gourmand de tout, mais plus spécialement de foie gras et de truffes. Il appelait ces dernières « les Mozart des champignons ».

rossini-caricatura-big

Le maître d’hôtel est effaré et dit au Maître que ce mets est imprésentable. « Qu’à cela ne tienne, faîtes passer le plat dans le dos des convives ». Est-ce pour cela que ce plat dont le succès ne s’est jamais démenti s’appelle tournedos ? Peut être. Certains avancent que le mot de tournedos existait avant l’illustre musicien. Sous ce nom, se cachaient les viandes dont la fraîcheur n’était plus certaine et qui restaient cachées dans la réserve des bouchers des Halles.

Toujours est-il que ce plat est toujours appelé : tournedos Rossini

« Manger et aimer, chanter, digérer : tels sont les quatre actes de cet opéra bouffe qu’on appelle la vie, et qui s’évanouie comme la mousse d’une bouteille de champagne » aimait à dire Rossini.

Mona servi un Pomerol, Château Tour Maillet 2004 avec le tournedos qu’elle a préparé avec amour pour son Lépicurien. Il était ravi; et vous, vous voulez manger avec moi ?