Je fond pour mon clavier

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Un grand merci à Yvon Meruiné qui à la lecture de notre article sur les claviers en gaufres a retrouvé un clavier spécial geek en chocolat. Et en plus, il est livré avec une manette pour les accrocs aux jeux. Top. Dommage que nous soyons si près de Noël : aurez-vous le temps de sauter sur cette gourmandise branchée. Si jamais vous en goûtez, merci de me dire si la qualité du chocolat est à hauteur du look irrésistible.

Mona un faible pour le chocolat.

Crème au goût de Mont-Blanc

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Vous vous bien gavés durant les fêtes en décembre ? Des tonnes de bouffe se sont déversées en quelques jours. Les chocolatiers ont réalisé en décembre 30% de leur chiffre d’affaires. Ballotins et sujets ont été croqués, dévorés en abondance. Le calme revenu, tel ou tel  se pose des questions. Est-ce que ce trop-plein de chocolat est néfaste pour ma santé ?

Ainsi Ella Traumangé, jeune lectrice de nos pages gourmandes, se plaint d’avoir une poussée d’acné. Elle se demande si elle ne risque pas de faire péter son compteur de cholestérol après avoir englouti tant de pralines et de guinettes.  

Ma chère Ella, je vous rassure. Vous pouvez manger, certes en quantité plus limitée, chaque jour du chocolat noir à 70%. Deux carrés contribueront à vous conserver votre système cardio-vasculaire en bon état de marche. Contenant des substances stimulantes, il vous aidera à avoir bon moral, de plus les polyphénols du cacao favorisent l’oxygénation du cerveau et donc votre intelligence. Quant aux questions que vous m’avez transmises, je vous affirme qu’en croquant raisonnablement du chocolat vous ne fabriquerez pas plus de cholestérol. Et puis, votre crise d’acné n’est pas due au chocolat mais à votre âge. Vous êtes encore en pleine adolescence et les hormones qui s’agitent en vous augment votre production de sébum. Pour faire passer cela je vous conseille de vous trouver un petit copain et de lui demander de vous donner un petit coup de dégorgeoir ou si vous préférez laissez-le explorer votre sous-sol et y larguer sa camelote à Popaul. Si vous avez besoin d’encouragements pour vous faire oblitérer sous baldaquin, mangez donc un peu de chocolat, ça vous décontractera. Mais attention, ne devenez pas comme 41% de nos compatriotes qui préfèrent croquer du chocolat à une partie de jambonneaux. En effet selon un sondage réalisé en 2008, un pourcentage bien trop élevé de femmes considère avoir plus de plaisir à manger du chocolat qu’à faire l’amour. Purée de ta mère. Soit elles ont des gars ramollis du bulbe, soit ce sont des mecs qui larguent la purée sur le rebord du vase… Enfin moi, ma chère Ella, si j’adore le chocolat noir, je suis prête à ne pas en engouffrer un seul carré durant des jours plutôt que de ne pas me faire bricoler le compteur bleu.

Mona le sens des priorités. Merde !

Cacao, cacao

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Depuis toujours, j’aime le chocolat noir et chaque jour que Dieu fait, je croque mes deux à trois carrés. Et si je ne respecte pas ce rite, j’ai comme quelque chose qui ne fonctionne pas. Le plaisir de sentir fondre le chocolat dans ma bouche est devenu au fil du temps indispensable. Aussi les informations qui circulent commencent à m’angoisser. Depuis 2012, nous utilisons plus de cacao que nous en produisons et les prévisions pensent que l’écart va aller en se creusant à vitesse grand V dans les années à venir. La faute à qui, la faute à quoi ? Tout d’abord les Chinois qui ne connaissaient pas ce délice se sont mis à en manger. Vous imaginez 1.5 milliard de Chinois qui avalent 1 carré par jour. Ouah ! De plus, le manque de pluies sur l’Afrique de l’Ouest, principal producteur des précieuses fèves et une maladie fongique des cacaotiers a eu une incidence très forte sur la production qui s’est effondrée de 40%.

Je ne vois qu’un moyen d’assurer mon avenir gustatif : vous déconseiller vivement de consommer du chocolat ; ça fait grossir. Faîtes passer !

Mona mangé ses deux carrés avant d’écrire. Miam, miam !

Je n’ai pas été marron

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Lépicurien, cet homme pour qui j’ai une admiration sans borne, cet employeur qui pourrait me demander n’importe quoi que j’exécuterais avec plaisir, cet amphitryon que tout le monde s’arrache me fit la grâce de me convier à un de ces dîners qu’il organise pour ses amis. Moi son humble et dévouée assistante, je me voyais hissée au niveau de ces prestigieux commensaux et j’étais heureuse et fière comme d’Artagnan retrouvant le collier de la Reine.
Je disais donc que je partageais les agapes d’épicuriens chevronnés et découvrais la cuisine d’un chef venu du pays du soleil levant pour glorifier la cuisine française tout en amenant cette touche de grâce qu’ont naturellement les Orientaux. Le repas fut à la hauteur de mes espérances et régala mes papilles certes mais également tout mes sens.
Puis clou de la soirée, nous nous transportâmes chez un chocolatier dont la vitrine aurait fait baver n’importe quel gourmet. En pleine nuit nous pénétrâmes dans cette boutique et découvrîmes une centaine de pralines qui attendaient preneurs. Suivant les conseils éclairés du propriétaire des lieux, nous prîmes une leçon d’histoire, de gourmandise et une ballade d’arômes subtils enserrés dans leur pellicule cacaotée. Tout l’art du chocolatier est de marier le chocolat avec la subtilité d’une feuille de menthe, de thé ou la puissance d’un fruit baigné longuement dans un alcool qui explosera dans votre bouche et vous fera grimper aux rideaux de la félicité gourmande.
Je profite de ce moment pour rendre hommage à tous ces artistes de bouche qui ne travaillent que l’éphémère et remettent chaque jour leur ouvrage sur le métier réalisant des merveilles raffinées dont après quelques instants, il ne restera plus aucune trace. Je ne parle pas de ces chefs étoilés connus du grand public qui passent autant de temps sur les plateaux de télévision que sur près de leurs fourneaux mais de ces artisans qui allument chaque matin leur cuisine et imaginent des plats qui régaleront leurs semblables. Je veux aussi saluer ces chocolatiers qui nous fourniront la touche finale d’un bon repas de fête.
Chefs, habités par une passion dévorante, vous êtes la gloire de la France. Hommage vous soit rendu. Alors Serge, Akashi, Yves, Claudio, Gilles et tous les autres, un grand merci. Continuez à enchanter nos papilles et par votre travail magnifiez les produits que de sages agriculteurs nous offrent. Sans vous resterait-il autre chose que des nourritures industrielles ? Pour que jamais, nous ne disions adieu veau, vache, cochon, couvée, nous devons éduquer le goût de cette nouvelle génération souvent attirée par les mirages de l’oncle Sam.
Que votre travail soit reconnu et apprécié à sa juste valeur par de plus en plus d’amateurs de bonne chère.
Mona pas eu de crise de foie bien qu’elle ait fondu sur nombre de pralines. Quand c’est bon, le foie ne se rebelle pas…

J’aime les bains au 16

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L’article que j’ai commis, il y a quelques jours vous a posé question. Parmi toutes ces missives, j’ai retenu celle du plus concerné d’entre vous : Maxime Ome.

-Ma chère Mona, je mange mes pistaches chaque jour, je consomme mes yaourts vanillés en pensant à vous. A ce jour, je dois vous dire que je ne constate aucune amélioration du coté bas ventre. Mes raisins secs attendent toujours une hypothétique réhydratation et mon vermicelle de contrebande se planque toujours fluet au fond de mon slip kangourou. Par contre, je constate que ma pilosité pubienne augmente de pluche en pluche. Pluche cha va, pluche, je me crois à Lisbonne. Si ça continue, ce n’est plus le rasoir que je vais devoir utiliser, mais le coupe-coupe de brousse et encore à condition de l’affuter quotidiennement.

Mon cher Maxime, rappelez-vous, dans mon introduction (si j’ose dire), je rappelais que les laboratoires s’empressaient de sortir les fruits de leurs travaux en cours sans les avoir suffisamment expérimentés et que parfois, un peu plus tard, leurs espérances étaient déçues. Vous qui avez suivi ce régime présenté comme miraculeux sans obtenir les résultats escomptés, écrivez-donc aux savants con-cernés pour vous faire rembourser les frais de nourriture et de coupe-coupe. Ça me semblerait un minimum, Maxime Ome.

Pour illustrer mon propos, je vais vous rappeler qu’il y a quelques années, une équipe de l’université de Milan avait trouvé une corrélation entre la consommation de chocolat et la libido des femmes. Les chercheurs avaient rassemblé un peu plus de 150 femmes. La moitié d’entre elles mangeait chaque jour du chocolat, l’autre pas. Après quelques semaines de ce régime, ils leurs demandèrent de compléter un questionnaire concernant leur sexualité. Le résultat fut clair. Les dévoreuses de chocolat étaient plus gourmandes au lit et leur sexualité leur paraissait plus épanouie. Elles étaient devenues dévoreuses de matos masculin. Les chocolatiers étaient heureux comme des pochetrons sortant d’un banquet républicain. Cependant, une analyse des résultats dévoila que le groupe des croqueuses de chocolat était en moyenne plus jeune de six ans. Une autre enquête avec des femmes du même âge révéla que le cacao même à forte dose n’améliorait pas la libido du sexe faible. Par contre, elles prenaient des poignées d’amour. Résultat pour cacher leur cellulite, elles n’osaient plus se dépoiler pour rencontrer Popaul ce qui agaçait leur partenaire et voisins de lit.

Alors de grâce, Messieurs les chercheurs, prenez votre temps avant de nous bercer de mirages à plaisir.

Bon Maxime Ome, continuez quand même votre traitement durant les trois semaines prescrites. Si les poils ont poussé, ils sont peut-être le signal d’une résurrection de votre pistil barbu et de vos coucougnettes séchées. Tenez-moi au courant.

Mona pas envie de manger le yaourt de Maxime. Ça, non !

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es.

Y'a pas de mal à ce faire du bien, non ?

Vous me connaissez maintenant, vous savez qu’avec Lépicurien, nous sommes libres comme l’air. Nous ne sommes qu’à votre service mes petits chats. Notre seul souci est votre bonheur. Si, si ! Chaque jour, nous mettons à votre disposition une page de culture, de plaisir, d’histoire…

Mais, nous avons pour mission aussi de dire la vérité et notamment, nous qui sommes des épicuriens convaincus, sur ce qui finit dans nos assiettes.

Ce jour, j’ai revu un reportage de 2010 fort intéressant sur le trafic d’enfants vers la Côte d’Ivoire. Je vous le mets à disposition. Moi qui suis une croqueuse impénitente de chocolat noir, je dois vous dire que je serai incapable de m’envoyer un carré de chocolat en provenance d’Afrique après avoir vu ces images. Bien que les multinationales aient signé un protocole en 2001 pour arrêter ce fléau, le drame continue. Des rabatteurs, passeurs, trafiquants emmènent du Mali, Burkina-Faso… des gamins de 10 à 15 ans qui sont revendus dans les plantations 230€. Pour ce prix, le propriétaire esclavagiste a le droit de l’exploiter à sa guise et bien entendu, n’a pas à le payer. Les autorités ivoiriennes et les négociants nient l’évidence. Les multinationales qui contrôlent 80% du marché du chocolat, Mars, Philip Morris, Hershey, Nestlé, Cadburry-Schweppes et Ferrero refusent de parler.

Ce silence est assourdissant. Honte à ces groupes agro-alimentaires sans âme et à ces gouvernements indignes ! Honte à nous, consommateurs, qui voulons toujours consommer plus en payant de moins en moins.

Mona poussé un cri de colère certes, mais surtout de douleur.


La face cachée du chocolat par Super_Resistence

Thé-rapie

Il y a quelques jours Mona a publié sur ce blog un article fort in-théressant sur le thé. On y voit bien que si la légende a é-thé inve-thée, c’est pour sublimer la réali-thé.

acorde-penduMais en fouillant sur la toile, on trouve des trésors qui dépassent la fiction. Ainsi dans le Dictionnaire des Merveilles et Curiosités de la Nature et de l’Art (1853), Adolphe de Chesnel nous relate une expérience de sous-alimen-thés :

Parmi les expériences qui ont été faites pour apprécier les qualités nutritives de certaines substances, on cite la suivante : trois Anglais condamnés à être pendus obtinrent une sorte de grâce à la condition que l’un ne vivrait que de thé, l’autre que de café et le troisième que de chocolat. Celui qui ne vécut que de chocolat mourut au bout de huit mois; le condamné au café ne dépassa point deux ans et celui qui ne se nourrissait que de thé put aller jusqu’à la troisième année. L’homme qui ne se nourrissait que de chocolat était dans un état complet de décomposition; il était mangé par les vers et ses membres tombaient les uns après les autres. Le buveur de café était défiguré comme si le feu avait calciné tout son intérieur. Enfin, celui qui ne vécut que de thé était si maigre et avait le corps si diaphane, qu’en plaçant une chandelle derrière lui, on pouvait voir tout l’intérieur.

Mona, si un jour je suis condamné à ce genre de peine, je demanderai à être nourri uniquement de vin. Notez le bien. Tiens d’ailleurs, je vous propose un coup d’essai. On va dépuceler de ce pas une boutanche de Beaujolais, mais du vrai, du nourrissant : un Brouilly 2007 du Domaine Laurent Martray.

C’est pas pour jeune calmant

american-lover
american lover

Un neurologue américain, nommé Alan Hirsh, éclaire enfin nos lanternes libidinales. Le savant a fait renifler trente essences à des hommes et des femmes. Puis il a mesuré le flux sanguin au niveau du bas ventre. Selon les expériences menées aux Etats-Unis, avec le concours de 25 étudiants en médecine, il ressort que ce sont les arômes mêlées de tarte à la citrouille et de lavande qui excitent les jeunes américains. Côté dames, le détonateur est un mélange concombre et réglisse, avec un accessit pour la poudre de lait pour bébé.  Le plus étonnant dans cette étude est que la flaveur de femme arrive bien après la réglisse noire, les beignets, le pop-corn et la pizza au fromage. L’odeur de femme est même devancée par les brioches à la cannelle…. Quitte à passer pour un has-been, je dis : ils sont fous ces amerloques.
Pour ma part, je dois vous avouer que ce serait plutôt une belle entrecôte, accompagnée d’un joli vin, partagée avec une jolie fille qui me ferait monter au rideau. Est-ce grave, Docteur ?

Dans le même genre, un psychologue anglais, du nom de David Lewis, affirme dans une étude parue en 2007, que faire fondre un morceau de chocolat dans sa bouche est plus excitant qu’un baiser « amoureux »… Pour parvenir à cette conclusion, Lewis a enregistré l’activité cérébrale de 12 couples, à qui il a d’abord demandé de s’embrasser avant de suçoter un morceau de chocolat noir. C’est le chocolat qui a pris l’avantage en stimulant davantage le cerveau et en accélérant plus fort le rythme cardiaque.
J’ai mené une rapide enquête auprès d’un échantillon non représentatif de 25 épicuriens Français. Les résultats de ce sondage sont sans appel : c’est encore une entrecôte bien arrosée qui pourrait rivaliser, éventuellement, avec le french kiss. Mais les sondés ont ajouté que le mieux c’est encore le baiser avant et ensuite de pouvoir manger, sans crainte, sa viande bourrée d’échalotes. Deux avantages : on peut roter tranquillement et c’est plus économique au restaurant comme le montre justement mais un peu crument l’illustration (cliquez)

Ma Chère Mona, vous avez fait une tarte à la citrouille. Comme c’est original. Mais, à cette heure là, je préfère un morceau de chocolat. Avec çà, je vais vous faire boire un verre de PX (Pedro Ximenez) : PX Solera 1927 de chez Alvear. Moment unique… qui vaudrait presque un baiser … Si, si, une merveille.