Viognier

viognierLe viognier est un cépage « anecdotique ». Sa production est très faible et pourtant… ce cépage donne des vins blancs à corpulence généreuse et une mouvance d’arômes complexes dont certains échappent à la description : poire, pêche, abricot, violette, iris, acacia, musc, épices, amandes, fruits secs…

Evanescent ou évolutif, le nez d’un « Château-Grillet » ou d’un « grand Condrieu » est un enchantement. Ce vin, généralement sec, donne en bouche une étonnante sensation de moelleux. Sa localisation en AOC est circonscrite au Nord de la Vallée du Rhône. Il participe discrètement (jusqu’à 20% légalement, beaucoup moins dans la pratique) à l’assemblage de « Côte-Rôtie ».
Son rendement est faible et aléatoire. Seuls les vignerons sûrs d’un rentabilité à long terme l’implantent dans les vignobles en terrasses. Il lui faut des sols maigres, granit, micas et calcaires. Le  viognier donne des vins de jouisseur, de plaisir immédiat. Ils atteignent générallement leur apogée après 2 ou 3 ans. Mais les plus belles cuvées se conservent beaucoup plus longtemps.
Leur rareté (l’appellation Condrieu, c’est guère plus de 100 ha) en font des vins recherchés par les oenophiles.
Aussi, dans l’Ardèche, le Languedoc, on  en plante de plus en plus avec un bonheur plus ou moins abouti.

A table, le Condrieu se plaira à l’apértif, avec des asperges, un brochet, un soufflé au fromage, un gratin de queues d’écrevisses, des gambas grillées, du homard à l’américaine, des Saint Jacques poêllées, un turbot grillé, un picodon, une rigotte de condrieu et un Saint Marcellin…

Si vous trouvez un des ces rares Condrieu « Vendanges Tardives », n’hésitez pas à ouvrir une belle terrine de foie gras. Plaisir assuré.

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