A cat pattes, je ne pense qu’à chat

cat_496_natural_3_329Mon patron n’aime pas les chats. Aussi lorsque je lui ai proposé cet article, je craignais qu’il ne me châtie…. Mais il resta silencieux comme un chartreux. Et pourtant, le sujet mérite intérêt.

Autrefois, dans les chais à barriques, on croisait des chats ( je devrais dire des chattes, car le matou, ce macho, ayant la fâcheuse manie de marquer son territoire, y était interdit de séjour).
Il y avait deux bonnes raisons à cela : dans un cuvier où stagne, à hauteur de mollet, une nappe de gaz carbonique, un chien suivant bêtement son maître se fera piéger. Le félin, lui, prudemment restera à l’entrée. Et puis, les chandelles, mastics et sébums œnologiques et les casse-croûte des ouvriers étaient convoités par les souris : mais là encore, la chatte montait la garde.

Aux Amériques, un nouveau chat fut, il y a quelques temps, très en vogue : gracile, élégant, aux pattes démesurées. Celles-ci se cassaient comme du verre dès qu’il sautait sur le sol depuis la hauteur d’une table ! Ce martyr de la sélection n’est pas reconnu comme une race en France. Son importation y est rigoureusement interdite. Ouf !

En ce qui concerne l’allergie aux poils de chat, une société étasunienne prétend, par clonage, éliminer dans les gênes la protéine responsable de ce désagrément. Ces chatons « hypoallergiques » devraient être commercialisés aux alentours de 3.500 dollars.

A quand le chien mutant avec duodénum[1] en circuit fermé ? Attention, conducteurs de moto-crottes, avec de tels progrès, vous n’aurez bientôt plus de travail !

Mona chat content


[1] Partie initiale de l’intestin grêle

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