Sanson : son sang

Balzac a beaucoup écrit. Aujourd’hui, je vous propose un texte intitulé : un épisode sous la terreur.
Vous pouvez lire ce texte en intégralité ou le résumé ci-dessous :

La scène se passe le 22 janvier 1793, au lendemain de l’exécution de Louis XVI, dit Louis Capet, dans le quartier du faubourg Saint-Denis, vers huit heures du soir et par temps de neige. Un « inconnu » suit « une vieille femme » (c’est une religieuse, elle s’appelle soeur Marthe) jusqu’à la pâtisserie où elle se fait remettre une « petite boîte », qui contient des hosties nécessaires  à l’abbé de Marolles, prêtre insermenté, pour dire sa messe. Toujours suivie, la vieille femme regagne le misérable logis qu’elle occupe avec soeur Agathe et l’abbé de Marolles. On frappe à la porte : c’est l’inconnu. Il demande au prêtre de célébrer une messe pour le repos de l’âme de Louis XVI. Il lui remettra aussi un mouchoir taché de sang et marqué de la couronne royale.
Après le 9 Thermidor, l’abbé Marolles retrouve la liberté.
Au passage d’une charrette de condamnés, il reconnaît « l’inconnu » : c‘est le bourreau Charles-Henri Sanson dit « Sanson le Grand » qui emmène à la guillotine les derniers condamnés de la Révolution : Fouquier-Tinville et Robespierre…

En avril 1793, soit trois mois après la mort du Roi, il avait laissé sa place à son fils Henri tout en conservant le titre officiel de bourreau. Avec son fils, il guillotina près de 3.000 personnes dont Louis XVI, la reine Marie-Antoinette, Danton, Hébert, Charlotte Corday, Lavoisier …

Mona pas aimé la Révolution… et vous ?

1 pensée sur “Sanson : son sang”

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